Zitiervorschlag: Anonyme (Charles de Fieux de Mouhy) (Hrsg.): "No. 28.", in: La Bigarure, Vol.2\028 (1749), S. 65-72, ediert in: Ertler, Klaus-Dieter / Hobisch, Elisabeth (Hrsg.): Die "Spectators" im internationalen Kontext. Digitale Edition, Graz 2011- . hdl.handle.net/11471/513.20.4913 [aufgerufen am: ].


Ebene 1►

N°. 28.

Ebene 2► Brief/Leserbrief► Je vous ai promis par ma derniere de vous rendre compte de la Tragedie d’Aristomene ; je vous tiens parole, Madame, & commence par vous dire que, depuis assez longtems, nous n’avons point eu de piéce au Théatre qui y ait plus reçu d’applaudissements, & qui les ait mieux méritez. C’est une justice qu’il faut rendre au talent Poëtique de M. de Marmontel Auteur de cette Tragédie aussi bien que de celle de Denis le Tiran, qu’il nous donna l’année derniere, & qui n’a pas moins bien reussi. Par ces deux piéces ce nouvelle Eleve d’Apollon nous fait esperer que nous verrons encore briller, du moins pour quelque tems, la gloire du Theatre François que les Euripides & les Sophocles de notre siecle ne sont plus en état de soutenir ; car

Ebene 3► Malgré tous leurs efforts la Vieillesse ennemie,

Affoiblissant l’éclat de leur brillant génie,
Ne nous présente plus, dans leur caducité,
Qu’un reste lanquissant <sic> de ce qu’ils ont été. ◀Ebene 3

Telle est la triste & fâcheuse vicissitude des choses d’ici bas, tant dans l’ordre Spirituel : que dans le Matériel. Tout change, tout dépérit, tout passe, tout disparoit enfin pour faire place à d’autres Etres qui seront chassez, à leur tour, par d’antres <sic> qui leur doivent succeder. C’est ainsi que le grand & sublime Corneille se vit obligé de céder sa place au tendre & aimable Racine qui fut remplacé par le sanguinaire Crébillon. Ce dernier se vit effacer par le brillant & pompeux Voltaire, qui se voit egalé, d’autres disent surpassé, par le Sieur de Marmontel ; & celui-ci le sera de même, à son tour, par quelque autre. . . Je m’arrête, [66] & ne porte pas plus loin des réflexions qui, quoique très-vrayes, n’en seroient pas pour cela moins désagreables à ces Messieurs. Tous ceux qui connoissent un peu les Auteurs sçavent que ce n’est jamais qu’avec la plus vive douleur qu’ils cedent à d’autres, de leur vivant, la Palme que le Public leur a décernée lorsque leur esprit, dont par malheur ils ne sentent pas le déclin, étoit dans toute sa force & toute se <sic> beauté. Je reviens à la Tragédie d’Aristomene.

L’interruption des réprésentations de cette Piéce, causée par la maladie très longue & très-sérieuse d’un des principaux Acteurs, avoit occasionné des bruits très désavantageux à son auteur. Les uns disoient qu’il l’avoit retirée des mains des Comédiens pour la refondre entierement, usage qu’un certain Poëte a introduit au Théatre où il est presque passé en mode. Les autres assuroient que ces derniers la lui avoient rendue parce qu’ils avoient remarqué qu’elle n’étoit point au goût du Public ; Mais les uns & les autres sont aujourdhui démentis par le concours de tout Paris qui, depuis un mois, se porte en foule aux représentations de cette piéce à laquelle le Sieur de Marmontel assure qu’il n’a pas fait le moindre changement.

Pour moi je vous avouerai franchement ici, Madame qu’elle mérite le grand accueil qu’on lui fait. Aristomene y joue en effet un des plus beaux rôles, quoiqu’il soit un peu singulier. Il y paroit comme un des plus grands Philosophes & des plus grands Capitaines de l’Antiquité. Par cette remarque, & par celles que j’ai faites sur notre Opera de Zoroastre, vous voyez que le goût de la Philosophie gagne jusqu’à nos Théatres. Jugez de-là combien nous devons être changées. De pareils personnages nous auroient fait bâiller il y a quelques années ; & nous ne pouvons aujourdhui nous lasser de les admirer. Voilà comme va le monde. Tout Paris admire donc ce grand Philosophe & ce grand Général des Messeniens, quoiqu’il y ait des gens, en petit nombre à la vérité, qui prétedent <sic> qu’il ne soutient point du tout ce double personnage sur la fin de la piéce, où il s’en faut de beaucoup, disent-ils, qu’il [67] fasse voir la même fermeté, le même genie, & la même bravoure qu’il sait d’abord paroitre. Pour moi, Madame, qui n’ai pas les yeux à beaucoup près si perçants que ces Messieurs, je ne vous dirai point s’ils ont tout a-fait <sic> raison, je vous avouerai seulement que la fin de cette piéce m’a paru froide ; ce qui me semble, autant que je puis m’y connoitre, un peu contraire aux règles de l’Art. Cela n’empêche cependant pas que je ne trouve en gros la piéce fort belle, & je vous déclare qu’à moins d’être prévenu de quelque passion contre l’Auteur, on n’en peut point parler en d’autres termes ; Car tout Lecteur ou Spectateur judicieux.

Ebene 3► Pour voir quelque défaut dans un brillant ouvrage,
Ne lui refuse pas pour cela son sufrage. ◀Ebene 3

Je crois, Madame, ne pouvoir vous donner de meilleure preuve de la vérité de ce que je vous écris, qu’en vous faisant part d’une Historiette assez plaisante arrivée à la representation même de cette piéce, le jour que j’y assistai pour la premiere fois. Ce n’est point un conte fait à plaisir, comme pourroient le dire certains petits génies, aussi dépourvus de bon sens que de sçavoir, & qui n’ayant jamais rien vu, se font de leur ignorance un droit de tout nier. Quoique je n’aye pas besoin de vous attester ici ma sincérité & ma franchise, que vous sçavez n’être quelquefois que trop grandes, je vous dirai néanmoins que ce que je vai vous raconter s’est non seulement passé sous mes yeux, mais au vû d’un assez bon nombre de personnes qui étoient au Spectacle & qui en ont été temoins comme moi. Voici l’Avanture, qui pourra vous divertir.

Ebene 3► Allgemeine Erzählung► Une Dame de la premiere qualité, Metatextualität► dont, pour cette raison, je suprime ici le nom, ◀Metatextualität se trouvant à une des réprésentations de cette Tragedie, fut si enchantée de plusieurs beaux endroits, qui s’y trouvent en très grand nombre, que non contente d’y applandir <sic>, elle dit assez haut que, si elle en connoissoit l’Auteur, elle lui donneroit de bon cœnr <sic> un baiser, pour lui marquer combien elle étoit satisfaite de lui. Un des Amis du Sieur de Marmontel, apparemment du nombre de ceux que nos Poëtes repandent en divers endroits du Spec-[68]tacle les premiers jours qu’on represente leurs piéces, soit pour en épauler le succès, soit pour écouter les jugements qu’on en porte, & leur en faire ensuite le raport ; un de ces amis, dis je, qui étoit dans une Loge voisine de celle de la Dame, ayant entendu ce qu’elle venoit de dire, crut devoir donner avis en Sieur de Marmontel de la bonne fortune que sa piéce alloit lui procurer. Il va pour cet effet le trouver dans les Coulisses où ce Poëte étoit à folâtrer avec une des plus jolies Actrices, & savouroit à longs traits l’encens flateur des applaudissements qu’on lui prodiguoit de toutes parts. Il lui fait son raport de ce qu’il vient d’entendre. & pour lui faire trouver sa bonne fortune encore mielleure <sic>, il exagére la beauté de le <sic> Dame qui paroissoit si bien disposée en sa faveur, & qui dans la réalité étoit une fort <sic> belle personne.

Metatextualität► Nous nous persuadons aisément que tout ce qui nous flatte ne peut manquer d’être urai <sic>. C’est un effet de l’amour propre dont nous avons tous notre dose plus ou moins forte. On prétend que, sur cel <sic> article, Messieurs les Auteurs, & sur tout les Poëtes, l’emportent sur tout le reste des hommes. La raison, je l’ignore. Il me semble, au contraire, qu’ils devroient être moins sujets que les autres à ce défaut ; Car enfin leur sort dépend des Caprices du Public ; & l’état ordinaire de la fortune de ces Messieurs prouve assez qu’il ne leur est pas souvent favorable.

Quoiqu’il en soit de ces réflexions, ◀Metatextualität le Sieur de Marmontel, déjà enyvré, d’une part, par la fumée de l’encens qu’il recevoit, & de l’autre agréablement flatté par la galante Nouvelle qu’on lui annonçoit, ne douta par un instant que cette belle Dame ne fut dans des dispositions très favorables pour lui. Peut-être se rapella-t il dans ce moment ce qu’on lit dans la vie du fameux Alain Chartier, Secretaire d’Etat sous nos Rois Charles VI. & Charles VII. Ebene 4► On raconte de ce célebre personnage, qui étoit l’homme le plus éloquent de son temps, que Marguerite d’Ecosse, premiere femme du Dauphin, qui fut dans la suite Roi de France sous le nom de Louis XI. passant un jour dans une Sale <sic> du [69] Louvre où elle vit Chartier endormi sur une chaise, cette Princesse s’aprocha de lui & le baisa. Cette action surprit les Seigneurs qui l’accompagnoient, lesquels ne purent s’empêcher de lui dire, qu’ils s’étonnoient qu’elle eut voulu appliquer sa bouche sur celle d’un homme aussi laid qu’étoit Alain ; à quoi la Princesse répondit en riant, qu’elle n’avoit pas baisé l’homme, mais la bouche qui avoit prononcé tant de belles choses, voulant marquer, par-là l’estime qu’elle faisoit de ce sçavant personnage. ◀Ebene 4

Le Sieur de Marmontel, l’esprit tout rempli de ce fait Historique qui fait honneur aux Sciences, & encore beaucoup plus prévenu de son mérite, ne douta point de la sincérité des sentiments de la Dame dont son ami venoit de lui parler. Il vole aussi-tôt à la Loge dans laquelle elle étoit, se fait connoitre pour l’Auteur de la piéce qui lui a fait tant de plaisir, & la somme, en présence de tous les assistants, de lui tenir la parole qu’elle venoit de donner. La Dame peu accoutumée à être abordée si Cavalierement fut un peu surprise de ce compliment auquel elle ne s’attendoit surement point. La pétulante impétuosité du Poëte lui fit bientôt connoitre de qu’elle <sic> façon elle devoit le recevoir. Elle le fit avec cet air Majestueux qui impose le respect aux personnes qui s’en écartent, qui oublient leur état, & qui ne sont pas nées avec le talent insinuant de se faire estimer. Non contente de l’avoir ainsi humilié, elle lui rit au nez d’une façon à déconcerter l’homme du monde le plus infatué de sa personne, défaut, comme je l’ai dit, assez ordinaire à Messieurs les Poëtes.

Si le Sieur de Marmontel eut été un peu moins prévenu en faveur de ses talents, il ne se seroit point sans doute exposé à cette confusion. Il auroit senit que l’exemple d’Alain Chartier & de Marguerite d’Ecosse ne concluoit point en sa faveur. Outre la différence qu’il y a entre les mœurs & les usages d’aujourdhui & ceux de ce temps-là, il auroit reconnu qu’il s’en faut de beaucoup que son sçavoir aproche de celui de ce grand personnage ; qu’il n’est que Poëte (ce qui n’est [70] pas beaucoup dire aujourdhui) & non pas Secretaire d’Etat ; enfin, que ce grand homme étoit endormi lorsque la Princesse l’honora de cette faveur qu’elle ne lui auroit pas faite à coup sûr s’il avoit été éveillé, & moins encore s’il avoit eu la pétulante arrogance de la lui demander. Mais dans ce tems-là les Cerveaux éventez, & les présomptueux Petits-Maires étoient presque inconnus, même à la Cour ; au lieu qu’ils fourmillent aujourdhui dans tous les états. ◀Allgemeine Erzählung ◀Ebene 3

Je ne sçai, Madame, si l’on ne doit point ranger dans cette classe l’Auteur des Vers suivants qui m’ont été envoyez de Province. S’il ne mérite pas d’y être, il doit être mis, du moins, dans celle des Amants malheureux, comme vous en jugerez vous-même par la réponse que la Dame a fait à sa déclaration amoureuse. Voici les deux piéces.

Ebene 3►

A l’aimable Daphné.

Près de Daphné, l’un de ces jours,

Des Graces l’aimable caborte
Attiroit les tendres Amours,
Quand le mien, entr’ouvrant la porte,
De l’aborder forma l’espoir.
Il recule, il hésite. à la fin il avance,
Et par le plaisir de la voir
De ses soupirs reçoit la récompense.
Quel doux plaisir ! Le pauvre Enfant
En prit une si bonne dose,
Que depuis cet heureux instant
Hors ce plaisir il n’aime aucune chose.

Réponse de Daphné

Quand votre Amour s’est introduit

Malgré moi jusqu’en mon réduit,
Faveur dont il paroit tant aise,
Je crus le voir encore au Bal
Representer l’Original
Des Originaux de Falaise
*1 .
Sotencourt & Matthieu Crochet
Qui furent pris au Trebuchet. ◀Ebene 3

[71] A propos d’Amants malheureux, je doute, Madame, que vous en ayez jamais vû dont le sort ait été plus triste que celui du couple infortuné dont je vai vous écrire l’Histoire, telle qu’on vient de me la raconter.

Ebene 3► Allgemeine Erzählung► Un de nos Magistrats, qui occupe une des premieres places dans la Jurisdiction <sic> Criminelle, avoit pour Maitresse une fille qu’il entretenoit assez mesquinement : Soit qu’il ne fut pas d’un caractére fort liberál, soit qu’il craignit de déranger sa maison : il avoit peu de soin de fournir aux apointements de celle dont il faisoit ses délices ; & la manière économe dont il lui distribuoit ses bienfaits ne mettoit pas cette Demoiselle fort à son aise. D’un autre côté celle-ci, qui étoit fort voluptueuse, n’avoit pas lieu d’être contente d’un Magistrat froid, grave, & sec, qui déridoit rarement le front avec elle, & qui lui distribuoit avec la même économie les plaisirs qu’elle devoit en attendre, & qui ne lui coutoient rien. Faute de mieux elle s’en contentoit pour l’article de la dépense ; mais pour les plaisirs, elle lui avoit substitué un Coureur qui avoit tout l’air de bien s’acquiter de la commission dont elle l’avoit chargé.

Il ne manquoit qu’une seule chose à ce couple Amoureux : C’étoit l’Argent. Apuyée de la protection d’un puissant Magistrat, la Demoiselle s’imaginoit que tout lui étoit permis ; du moins esperoit-elle que ses larmes fléchiroient son Juge s’il lui arrivoit de tomber entre ses mains, & qu’il abandonnat le nom d’Amant. Dans cette persuasion elle conseil la à son second, de faire effraction chez un Orfevre, & de lui enlever une partie de son Argenterie, moyennant quoi ils se mettroient l’uu <sic> & l’autre beaucoup plus à l’aise.

Un des premiers & des plus ordinaires effets de l’Amour est d’aveugler ceux qui sont atteints de cette passion. La Demoiselle qu’il avoit aveuglé jusqu’au point que vous venez de voir aveugla à son tour son Amant qui se rendit à ses folles raisons. Il accepte la proposition qu’elle lui fait, & va pour exécuter le coup ; Mais malheureusement il est pris sur le fait.

A peine est-il entre les mains de la Justice, qu’il lui dénonce celle qui lui avoit donné ce pernicieux conseil. On l’arrête. Elle paroit, d’un air assuré, croyant trouver dans son Juge un Amant tout prêt à lui pardonner. Mais quelle fut sa consternation lorsqu’au lieu de celui qu’elle croyoit trouver, elle vit une personne qui lui étoit inconnue, & qu’on avoit chargée de son interrogatoire ! Les gémissements, les soupirs, les larmes, le repentir, & tous les symptomes de la frayeur de la punition qu’on se voit prêt à subir, tout décelle, tout trahit la coupable Demoiselle. En vain elle réclame la protection de son Juge & de son Amant ; Jamais elle n’a pu obtenir de paroitre devant lui, si ce n’est le jour de la décision du procès & dans l’assemblée de tous ses Juges.

Tout ayant été murement examiné, & les deux coupables convaincus par leur propre confession, on opine. Le cas mé-[72]ritoit la mort selon les Loix, & tous les deux y sont condamnez sans aucun égard pour les Amours du Magistrat dont l’avarice avoit entrainé en quelque façon cette fille dans l’abîme où elle s’étoit précipitée. Ce qu’il y a eu de plus cruel encore pour elle dans tout ceci, est que son Amant même a été des premiers à lui prononcer son Arrêt de mort, qui a été executé. ◀Allgemeine Erzählung ◀Ebene 3 Funestes, mais ordinaires, & presque inévitables suites du Libertinage, puissiez-vous ouvrir les yeux, & servir de frein, à la jeunesse inconsidérée !

Chacun raisonne ici fort différemment sur la conduite du Magistrat dans cette tragique affaire. Les uns la condamnent, pendant que d’autres, au contraire, l’approuvent fort. Pour decider qui des deux partis a raison, il me semble qu’il n’est question que d’examiner lequel auroit été le mieux fait, de l’absoudre, ou de la condamner. Je sçai bien qu’il y a de la dureté & même de la barbarie à prononcer une sentence de mort contre une personne que l’on chérit tendrement ; mais, d’un autre côté, l’absoudre dans un cas aussi grave, c’est enfreindre les Loix, c’est s’attirer la haine du Public ; c’est se montrer peu digne de l’emploi de Juge que l’on exerce. Nous avons dans l’Histoire, tant ancienne que moderne, des exemples de parents qui n’ont pas epargné la vie même de leurs propres enfans dans des cas où il s’agissoit de même du bien public, & qui en ont été louez. Le Magistrat, dont je viens de vous raconter l’histoire, merite-t-il de l’être ? C’est, Madame, ce que je laisse decider à votre petite Société. Qu’elle se mette à la place de ce Juge, & considére la triste & cruelle situation dans laquelle devoit être son cœur en prononçant cet Arrêt de mort.

J’ai l’honneur d’être &c.

Paris, ce 18 Janvier 1750.

◀Brief/Leserbrief ◀Ebene 2

Livres

Qui se vendent chez Pierre Gosse Junior, Libraire de S A. R. Madame la Princesse d’Orange et de Nassau, à la Haye.

Memoires secrets pour servir à l’Histoire de Perse, 8. Amst. 1745.

Lettres Nouvelles) Suisse sur divers sujets & sur tout sur les affaires présentes de l’Europe, 8. Amst. 1746.

Histoire de Guillaume le Conquerant, Duc de Normandie & Roi d’Angleterre, par l’Abbé P * * *. 12. 2 vol. Paris 1742.

Voyage du Capitaine Robbert Lade, en differentes parties de l’Afrique, de l’Asie & de l’Amerique, 12. 2 vol. Paris, 1744.

Jeudi le 29 Janvier 1750.

◀Ebene 1

1* Comedie de M. Regnard.