Zitiervorschlag: Anonyme (Charles de Fieux de Mouhy) (Hrsg.): "No. 19.", in: La Bigarure, Vol.3\19 (1750), S. 145-152, ediert in: Ertler, Klaus-Dieter / Hobisch, Elisabeth (Hrsg.): Die "Spectators" im internationalen Kontext. Digitale Edition, Graz 2011- . hdl.handle.net/11471/513.20.4650 [aufgerufen am: ].


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N°. 19.

Ebene 2► Brief/Leserbrief► Il y a quelques jours, Monsieur, que je vous marquai que nos Comédiens se disposoient à nous donner incessamment une Tragedie nouvelle, intitulée Cléopatre, composée par le Sieur Marmontel *1 . Cette annonce vient d’être suivie de l’Histoire de cette fameuse Reine d’Egypte. M. Jordans, qui en est, dit-on, l’Auteur, est dans l’usage de saisir ainsi les Nouveautez Littéraires, & de les rendre utiles au Public en mettant à la portée de tout le monde les événements qui en sont le sujet. Cet usage quoique nouveau, est trop bon, tant pour nos Poëtes Tragiques, que pour un grand nombre de personnes qui assistent aux premiéres representations de leurs piéces, & pour ceux mêmes, qui les lisent. Par-là les uns & les autres sont instruits à fond du sujet que ces Messieurs y traitent ; ils sont, par conséquent, plus en état d’en juger sainement ; on en sent beaucoup mieux les beautez ou les deffauts ; on voit en quoi ils se sont écartez, ou aprochez, de la Vérité Historique ; enfin rien ne me paroit plus propre à mettre dans tout leur jour les talents d’un Poëte, lorsqu’il en a. Quelles beautez admirables ne découvre-t-on pas, par exemple, dans les Tragédies d’Horace de Cinna, de Pompée, de Rodogune, lorsqu’on possede à fond les Histoires qui sont le sujet de ces chef-d’œuvres du grand Corneille, beautez qui échapent, pour la plûpart, à ceux qui ne connoissent pas plus ces grands personages, que l’Empereur qui regnoit, il y a trois mille ans, à la Chine ?

Comme je ne manquerai pas de vous rendre compte [146] de la Tragedie de Cléopatre aussi-tôt qu’elle aura paru, je crois que je ne ferai pas mal de vous donner ici un précis de l’Histoire & de la vie de cette fameuse Princesse. Je sçai bien, Monsieur, que ce ne sera point une Nouveauté pour vous. Vous êtes trop versé dans la connoissance de l’Histoire Ancienne pour en ignorer ce curieux morceau. Mais vos Dames Brabançonnes, qui composent la Sociéte de votre aimable Cousine n’ayant peut-être pas le même avantage, je me flatte que l’Extrait que je vous en envoye, & dont je vous prie de leur faire part, ne leur déplaira pas. Quand cette Histoire ne seroit pas aussi curieuse & aussi interressante qu’elle l’est par elle même, je crois qu’elle ne pouroit manquer de leur faire plaisir, ne fut-ce que pour le stile de l’Auteur qui m’a paru assez beau. Par-là je m’aquite encore envers elle de la promesse que j’ai faite à ma Sœur de contribuer, autant qu’il seroit en mon pouvoir, à les amuser pendant son absence.

Ebene 3► Allgemeine Erzählung► Il semble que le nom de Cléopatre ait été un nom fatal pour toutes les Princesses de l’Antiquité qui l’ont porté. On en compte jusqu’à neuf, toutes d’une grande beauté, toutes spirituelles, galantes, Ambitieuses, & toutes si malheureuses, qu’il n’y en a pas eu une seule qui ne soit périe par une mort violente. Celle-ci étoit fille de Ptolomée Auletès, & Sœur de Ptolomée Denys. Ce dernier l’avoit exilée de sa Cour, lorsque Jules Cesar arriva à Alexandrie après la Bataille de Pharsale. C’est la premiere Epoque de la célébrité de cette Princesse. Cesar, voulant la réconcilier avec son Frere, la fit avertir de le venir trouver dans la Citadelle de cette Ville. Aussi-tôt elle s’exposa, sans suite, sur un Esquif, & aborda, à la faveur des ombres de la nuit, aux pieds de cette Place. Il falloit y entrer sans être reconnue. Cléopatre se servit pour cela d’un stratagême dont la singularité jetta les premiers étincelles de l’amour dans le cœur de Cesar.

Fremdportrait► Elle n’avoit alors que sa beauté & sa jeunesse. Ses premiers regards firent sur ce Héros une impression que le désir insatiable de la gloire, ni le soins tumultueux de l’Empire ne purent effaçer dans le cœur du Maitre [147] du Monde. Elle étoit jeune, sensible, malheureuse, exilée de la Cour, & éloignée du Trône de ses Peres. ◀Fremdportrait Cesar étoit couvert de gloire ; il la tiroit de l’exil pour l’élever sur le Trône ; il lui promettoit l’Empire du Monde. De semblables circonstances sont passer aisément par-dessus les formalitez.

Cesar ayant découvert un Complot formé contre lui fut obligé de quitter l’Egypte ; mais Ptolomie ayant été tué, Cléopatre regna seule, & mit au monde, pendant l’absence de son Amant, un fils qui étoit le fruit & le gage de son amour, & à qui elle donna le nom Cesarion. Le soin qu’elle prit de le faire élever secrettement prouva assez les vues qu’elle avoit, & les esperances qu’elle fondoit sur ce précieux gage. Pour juger de l’amour que cette Princesse avoit inspiré à Cesar, il suffit de sçavoir qui ne la quitta que pour aller combatre Pharnace en Asie, en Afrique Scipion & Caton, & en Europe les fils de Pompée. Toutes ces guerres finies, il fit publier à Rome une Loi qui lui permettoit de l’épouser, malgré l’horreur qu’avoient alors les Romains pour toutes les Têtes Couronnées. Mais Brutus, par un seul coup, changea la face du Monde, & fit évanouir toutes les espérances de Cléopatre. Elle se retira en Egypte pour y attendre, comme tous les autres Rois de la Terre, l’issue des troubles qui suivirent l’assasinat de ce premier des Empereurs Romains.

J’ai dit que cette Princesse étoit belle ; mais l’éclat de cette beauté, qui lui avoit suffi pour subjuguer le cœur de Cesar, & selon quelques Historiens, celui de Cneïus, fils du grand Pompée, étoit devenu le moindre de ses charmes. L’Amour de ce premier Maitre du Monde lui avoit inspiré un noble ambition ; Elle se sentoit digne de partager sa puissance ; & pour y parvenir elle n’avoit que la route des cœurs. Il étoit pour elle de la derniere importance d’étudier l’art de plaire ; & personne, je crois, ne s’y apliq<sic>na avec autant de succès. Avec une ame forte, élevée, audacieuse, elle avoit reçu de la Nature un esprit vif, brillant, & enjoué. Elle avoit tous les goûts, prenoit tous les tons, aimoit tous les plaisirs, & les varioit sans cesse.

[148] Moins occupée à satisfaire ses désirs, qu’à en inspirer de nouveaux, l’assurance de plaire ne lui fit jamais négliger les moyens de paroitre plus aimable ; & quoiqu’elle aimât de bonne foi, il n’y avoit cependant point d’artifice qu’elle ne mit en usage pour être aimée. Habile à observer tous les mouvements du cœur qu’elle vouloit ou gagner, ou retenir, elle sçavoit y jetter à propos la crainte, le désir, l’esperance, la confiance & la jalousie, le ravissement & la douleur, employant tour-à tour, avec une adresse inconcevable, la tendresse & le caprice, l’ingénuité & la dissimulation, la froideur & l’emportement. Dans le tems même qu’elle paroissoit se livrer le plus à ses penchants, elles les régloit sur ses vues, & son yvresse même étoit Politique. On ne sçait ce qui l’emportoit en elle, des graces de la Nature, ou des rafinements de l’Art ; Mais elle portoit si loin l’un & l’autre de ces avantages. que réduite au plus foible des deux, elle n’eut pas laissé apercevoir la perte de l’autre. Cléopatre réunissoit enfin tout ce qui peut enflammer les passions d’un homme, & flatter l’orgueil d’un Héros.

Ce fut l’effet qu’elle produisit sur Marc Antoine. Ce fameux Triumvir, au milieu d’une Cour, composée de tous les Rois d’Orient, déployoit l’éclat de la grandeur Romaine avec une Magnificence qui n’eut jamais d’exemple. Cléopatre avoit dédaigné de venir se ranger au nombre de ses Courtisans. Le Triumvir en fut choqué ; & sous prétexte qu’elle avoit fourni des secours à Brutus, il la fit venir à Tharse, pour y répondre aux accusations qu’on intentoit contre elle. Elle alloit donc paroître en Criminelle devant son Juge ; mais elle connoissoit le caractere d’Antoine, & le pouvoir de sa beauté. Voici en quel équipage elle s’embarqua sur le fleuve Cydnus, & vint le trouver.

La Galere qu’elle montoit étoit semblable à cette Conque brillante dans laquelle Venus parut sur les eaux, le jour qu’elle sortit du sein des Mers. Les Voiles étoient de pourpre, les cordages du soye, de mille couleurs différentes ; les Rameurs, travestis en Tritons & en Dieux Marins, manioient en cadence leurs Rames qui [149] étoient d’argent, au son des flutes, des haubois & d’une infinité d’instruments dont la douce harmonie se meslois dans l’air aux parfums delïcieux qui s’exhaloient de la Galere. Cléopatre, telle qu’on nous peint la Déesse de la Beauté, reposoit mollement sous un Pavillon tissu d’or & de soye. Elle étoit environnée d’une foule d’enfans déguisez en Amours qui, au lieu d’ailes, portoient des Eventails dont-ils rafraichissoient l’air autour de leur Souveraine. A ses côtez paroissent ses femmes, déguisées en Néreïdes, & en Graces, les unes appuyées sur le gouvernail, les autres sur les cordages de la Galere, toutes dans des attitudes qui imitoient & inspiroient la Volupté.

A cette pompe enchanteresse Cléopatre avoit joint les Présens les plus rares & les Trésors les plus précieux. Les deux bords du Cydnus étoient couverts d’une multitude innombrable de peuple, dont les ans avoient suivi la Galere le long du rivage, & les autres accouroient de la Ville pour jouir de ce Spectacle aussi brillant que nouveau. Antoine, qui tenoit alors son Tribunal dans la Place publique, se vit tout à coup abandonné de la foule qui l’entouroit, & n’entendit plus que ces mots qui voloient de bouche en bouche : C’est la Déesse Venus qui vient jouer chez le Dieu Bacchus, pour le bien universel de toute l’Asie. Dès que Cléopatre fut descendue de sa Galere, Antoine, qui oublioit tout à la vue du plaisir, voulut être le premier de ses adorateurs. Il l’envoya inviter à un Festin qu’il avoit fait préparer pour elle ; Cléopatre ne le refusa qu’en l’invitant lui même à une Fête qui l’attendoit. A la vue du repas splendide, qu’elle lui donna sur sa Galere, Antoine fut des premiers à se moquer du peu de magnificence de sa Table, en comparaison de celle de cette Princesse.

Enyvré’ d’amour & de plaisir, le Triumvir suivit Cléopatre à Alexandrie où il l’épousa secrettement, & perdit dans l’oisiveté le tems le plus précieux à sa grandeur. Quoique cette Princesse ne cessât point d’inventer de nouvelles voluptez pour s’attacher son Amant, elle ne put toutefois l’empêcher d’épouser Octavie après [150] la mort de Fulvie. Obligé de repasser en Asie, il sembloit que son Amour pour Cléopatre prenoit de nouvelles forces à mesure qu’il approchoit d’elle. Il la fit venir en Syrie, & tâcha de réparer l’infidélité apparente qu’il lui avoit faite par ce mariage politique, ce qu’il fait à force de bienfaits, en ajoutant plusieurs Provinces à ses Etats. Enfin elle l’emporta sur sa rivale, & il se laissa entrainer par l’Amour en Egypte. Dès qu’ils y furent arrivez, Antoine fit assembler tout le people dans la Place destinée aux Exercices. Là, sur un Trône d’argent, il fit élever deux Siéges d’Or l’un pour lui, & l’autre pour Cléopatre. Au dessous d’eux se placerent les enfans de la Reine. Alors, au milieu de toute la multitude qui l’environnoit, il nomma Cléopatre, Reine d’Egypte, de Lydie, de Cypre, de la basse Syrie, & avec elle Cesarion, Souverain des mêmes Royaumes. A l’égard de ses propres enfans, il les nomma Rois des Rois, & leur adjugea les Provinces qu’il se préparoit à conquèrir.

La Molesse dans laquelle les Romains apprirent que vivoit Antoine les irrita contre lui Auguste profita de cette conjoncture pour lui faire la guerre. Ce qui acheva de l’y determiner fut son Divorce avec Octavie, qu’Antoine fit chasser de sa maison. Les Romains, indignez de cet affront, déclarerent la guerre à Cléopatre, ôterent à son Epoux le titre d’Imperator qu’ils lui avoient donné & dont il exerçoit la Dignité pendant la minorité d’Auguste; enfin on en vint à la célebre Bataille d’Actium, dans laquelle il fut batu.

A peine le combat étoit-il engagé qu’on vit le Vaisseau de Cléopatre (qui avoit voulu se trouver à l’Action) se détacher de la Flotte avec soixante Galeres Egyptienes qu’Antoine avoit laissées à l’ancre, & faire voile vers le Péloponese. Le Triumvir ne l’eut pas plus-tôt apperçu, qu’il suivit cette Princesse qui acheva par-là de ruiner ses affaires. Dès qu’elle reconnut sa Galere, qui la suivoit, elle fit jetter un Pont afin de lui faciliter l’entrée dans son Vaisseau. Il y fut reçu avec ceux de ses Amis qui l’accompagnoient; mais Cléopatre qui par la desertion de ses Galeres, venoit d’être cause de sa [151] défaite, n’ôsa paroitre devant lui; & ils passerent trois jours sans se voir. L’Amour les reconcilia néanmoins au bout de ce terme; mais les affaires du Triumvir n’en devinrent pas meilleures. Elles empirerent, au contraire, au point, que se voyant abandonné de toutes ses Troupes, qui passerent du côté d’Auguste, il n’eut que le tems de s’enfuir au Palais de Cléopatre, en criant qu’elle l’avoit trahi. Cette Princesse, intimidée par ses menaces, s’enferma dans un magnifique Tombeau qu’elle s’étoit fait construire, & pour appaiser la colere d’Antoine, elle lui fit dire qu’elle rendoit les derniers soupirs.

A cette triste Nouvelle le Triumvir, s’abandonnant à la douleur & au désespoir, fit venir un de ses Affranchis, nommé Eros, auquel il avoit donne la liberté à condition qu’il le tueroit dès qu’il l’ordonneroit. Il lui donna donc cet ordre. Alors Eros, tirant son épée comme pour en percer Antoine, se l’enfonce lui même dans le sein, & tombe mort aux pieds de son Maitre. Le Triumvir ramasse le fer, s’en frape de même, & tombe sur le corps de son Affranchi. Comme il respiroit encore, on vint lui dire que Cléopatre n’étoit point morte. Il se fit alors transporter aussi-tôt au pied du mur du tombeau de cette Princesse qui tendit à ses Esclaves un tissu fait des voiles, des rubans, & des cordons dont elle & ses femmes s’étoient dépouillées, & à l’aide duquel elles enleverent le corps d’Antoine expirant qui rendit les derniers soupirs dans ses bras.

Cependant Auguste y qui étoit Maitre de Memphis & de toute l’Egypte, ayant appris ce qui venoit de se passer, fit enlever Cléopatre de son Tombeau, & lui deffendit d’attenter à sa vie, par ce que son intention étoit de la mener à Rome pour en orner son Triomphe. Cette Princesse ayant apris par Dolabella qu’elle devoit partir pour cela dans trois ou quatre jours, se fit porter près du cercueil d’Antoine. Là tombant à genoux, après l’avoir baigné d’un torrent de larmes, elle le couronna de fleurs. Ensuite elle se fit préparer un Bain, se revétit de ses ornements Royaux, & ordonna qu’on lui servit à diner. Pendant que l’Esclave, qui la [152] gardoit, étoit allé porter ses Tablettes à Auguste à qui elle les envoyoit, elle écarta toute sa Suite, à l’exception de deux de ses Femmes, & se fit piquer par un Aspic qu’elle s’étoit fait aporter dans un panier de fruit. Auguste, aprenant par ses Tablettes, qu’elle lui demandoit en grace d’être ensevelie dans le même Tombeau qu’Antoine, fit courir promptement à son secours pour prévenir ses desseins ; mais elle avoit déja rendu les derniers soupirs. On la trouva étendu entre ses deux femmes, Charmion & Iris, dont l’une venoit de mourir, & l’autre expiroit. ◀Allgemeine Erzählung ◀Ebene 3

Voila, Monsieur, une Histoire, qui doit être du goût de vos Dames par les grands événements qui en sont le sujet. Je ne doute point qu’elles n’en soient touchées, attendries & effrayées. Je suis persuadé même qu’elle leur fera bien faire des réflexions. On n’en sçauroit trop faire effectivement, surtout, sur les suites f<sic>nnestes & tragiques des Amours de cette Princesse avec Marc Antoine. Quelle instruction pour toutes les personnes qui se livrent avec excès à cette aveugle & violente passion, qui fait le malheur des trois, quarts & demi du genre humain !

Telle fut la Princesse dont le Sieur de Marmontel a fait l’Heroïne de sa piéce. Si elle avoit le malheur de ne pas réussir au Théatre, ce ne seroit surement pas faute d’intérêt dans la matière. Il ne s’agit que de la sçavoir bien manier. Nous verrons dans peu de quelle façon il s’y sera pris, & vous en serez aussi-tôt informé. En attendant, j’ai l’honneur d’être, &c.

Paris ce 30 May 1750.

◀Brief/Leserbrief ◀Ebene 2

livres nouveaux.

Qui se vendent à la Haye, dans la Boutique de Pierre Gosse, Junior ; Libraire de S. A. R.

Les Caracteres, par Madame de P ***. 8. Londres 1750.

Connoissance des Beautez & des défauts de la Poësie & de l’Eloquence dans la Langue Françoise, à l’Usage des Jeunes Gens & sur tout des Etrangers, avec des Exemples par ordre Alphabetiq<sic>ne, par Mr. D ****. 8. Londres, 1750.

Mémoires de Monsieur de Poligny, dont le Manuscrit s’est trouvé dans un Chateau de Monsieur le Marquis de L. V. Dedié a Monsieur de Voltaire, 12. la Haye, 1749.

Mémoires Littéraires sur différens sujets de Physique, de Mathematique, de Chymie, de Médicine, de Geographie, d’Agriculture, d’Histoire Naturelle, traduit de l’Anglois, par Mr. Eedons, 12. Amst. 1750,

Mémoires & Amours de Mademoiselle de Fanchiche, 12. 2 vol. Paris, 1750.

Histoire du Chevalier du Soleil, extrait de l’ancien Roman du même nom, 12. 3 vol. Paris, 1750. ◀Ebene 1

1* Voyez ci-dessus le N. 16, pag. 127 & 128.