LXVII. Discours Anonym Moralische Wochenschriften Klaus-Dieter Ertler Herausgeber Michaela Fischer-Pernkopf Herausgeber Katharina Jechsmayr Mitarbeiter Stefanie Lenzenweger Mitarbeiter Martin Stocker Mitarbeiter Sarah Lang Gerlinde Schneider Martina Scholger Johannes Stigler Gunter Vasold Datenmodellierung Applikationsentwicklung Institut für Romanistik, Universität Graz Zentrum für Informationsmodellierung, Universität Graz Graz 24.05.2019 o:mws.5367 Anonym: Le Spectateur français ou le Socrate moderne. Paris: Etienne Papillon 1716, 425-431 Le Spectateur ou le Socrate moderne 2 067 1716 Frankreich Ebene 1 Ebene 2 Ebene 3 Ebene 4 Ebene 5 Ebene 6 Allgemeine Erzählung Selbstportrait Fremdportrait Dialog Allegorisches Erzählen Traumerzählung Fabelerzählung Satirisches Erzählen Exemplarisches Erzählen Utopische Erzählung Metatextualität Zitat/Motto Leserbrief Graz, Austria French Frauenbild Immagine di Donne Image of Women Imagen de Mujeres Image de la femme Imagem feminina France 2.0,46.0

LXVII. Discours

scribere jussit Amor.

Ovid. Heroïd. Ep. IV. 10.

L’Amour m’a ordonné d’écrire.

Les deux Lettres suivantes me paroissent écrites avec tant de franchise & de bons sens, que je ne puis m’empêcher de les inserer ici.

Mr. le Spectateur,

« Quoique, dans tous vos Ecrits, vous paroissiez le Patron & l’Ami de notre Sexe, je ne me souviens pas que, vous aïez refléchi directement sur la pratique mercenaire des Hommes dans le choix de leurs Femmes. S’il vous plaisoit de méditer un peu là-dessus, vous trouveriez bientôt que la condition de plusieurs d’entre nous est fort malheureuse, puisque, par les loix de la Coûtume & de la Modestie, il ne nous est pas seulement interdit de faire aucune avance vers l’Objet de nos desirs, mais nous ne pouvons esperer de nous voir recherchées par ceux que nous aimons, si notre Fortune n’est pas proportionnée à celle dont ils jouïssent eux-mêmes. Avec tous ces desavantages, Monsieur, je me vois réduite à m’adresser à vous dans l’esperance que vous publierez au plutôt la Lettre suivante, où je déclare ma Passion, à celui qui, depuis quelque tems, a fait certaines démarches équivoques pour m’obtenir. Je ne doute pas qu’il ne m’aime avec ardeur ; mais l’inégalité de mon Bien le détourne de la pensée du Mariage, dans la crainte que le monde n’y trouvât à redire. Persuadée d’un autre côté qu’il ne manque pas de discernement, sur ce qu’il me surprit l’autre jour à le regarder d’une certaine maniere, je crois qu’il s’est imaginé là-dessus qu’il pourroit m’avoir à meilleur marché, comme s’expriment les Hommes. Je vous avouë que j’en ai le cœur gros, & si vous savez bien jusqu’où va la délicatesse de l’Amour & de l’Honneur, vous me pardonnerez si je me hâte, sans aucune autre cérémonie, d’en venir à la Lettre que je lui destine. Je l’appelle Oroondates, parce que si le succès ne répond pas à mon attente, ceci aura l’air d’un pur Roman, mais si j’ai le bonheur de réussir, je vous promets, à mon Mariage, une paire de Gans, qui vous seront envoïez sous le nom de Statira. »

Lettre à Oroondates.

Monsieur,

« Après avoir souffert une grande perplexité´, & roulé dans mon Esprit bien des pensées tumultueuses, pour chercher les moïens de vous instruire de mes sentimens & vous demander raison des vôtres, j’ai enfin pris le parti de me servir de cette voie, qui peut me découvrir à vous, ou me laisser cachée sous ce masque si vous le jugez à propos. Quoi qu’il en soit, si ma Lettre n’a pas au bout de quelques jours, le succès que j’en attens, toute la Négociation demeurera ensevelie dans un oubli éternel, & il ne s’en parlera plus. Mais helas ! que vais-je faire, lorsque je me hasarde à vous dire que je vous aime ? Cependant, après vous l’avoir dit, sâchez que, malgré toute la Passion qui ait jamais enflammé un cœur tendre, j’aurai la force de vous bannir pour toujours de mes yeux, si je suis convaincue que vous n’en voulez qu’à mon Honneur. Mais helas ! mon cher Monsieur, pourquoi sacrifieriez-vous le Bonheur essentiel de la Vie à l’Opinion de Monde, qui n’a pas d’autre fondement que l’Erreur & le Préjugé ? Tous les Hommes peuvent s’apercevoir que les Richesses toutes seules ne sont pas capables de les rendre heureux, & avec tout cela ils renoncent à tout autre avantage lorsqu’il ne se trouve pas soutenu des Richesses. Puisque le Monde est si dépravé, que la Religion nous est laissée pour nous servir de Guide, à nous pauvres Femmelettes, & vous autres, Messieurs les Hommes, agissez d’ordinaire par des principes d’Intérêt ou de Plaisir, je ne raisonnerai avec vous que sur ce qui peut vous être le plus avantageux, en qualité d’homme du Monde. Si vous pouviez ainsi m’obtenir pour votre Maîtresse ou votre Femme, je prétens vous convaincre que le dernier vous tourneroit mieux à compte, & qu’il vous donneroit une plus grande satisfaction.

Supposé donc que la Nuit marqué est pour notre rendez vous fût déja venue, & que vous vous trouvassiez avec moi dans quelque Coin de la Ville, que vous auriez choisi, pour y goûter toutes les douceurs que votre folle Imagination vous promet dans la jouissance de celle qui est encore à la fleur de sa jeunesse, & qui a gardé jusques ici son Honneur, vous feriez bientôt rassasié de ma Personne, malgré tous mes petits airs & toute la vivacité de mon Esprit. Lorsque l’Imagination est satisfaite, vous reconnoissez le vuide & le néant de ce qu’elle vous avoit promis ; & alors, que devient cette Innocence qui avoit tant de charmes pour vous ? Dès le moment que vous serez tout seul, vous trouverez que le plaisir du Débauche n’est que celui d’un Destructeur : Il empoisonne tout le fruit qu’il goûte ; & par tout où l’Animal a brouté, il n’y a plus rien qui soit digne de l’Homme. La Raison reprend sa place, n’abord que l’Imagination est foûlée ; & j’aurois la honte & le chagrin d’être la cause de vos inquietudes mortelles, de recevoir vos visites à la derobee, & de passer le reste de mes jours dans le Crime & la Solitude, les deux Compagnes les moins propres qu’il y ait au Monde pour demeurer ensemble. Je n’insisterai pas sur l’obscurité honteuse, où nous serions obligez de vivre, sans frequenter les Promenades ou voir les honnêtes Gens, comme des Personnes, dont la conduite n’est pas à l’epreuve de l’Examen ; mais je vous laisserai le soin de reflechir là-dessus, à vous, Monsieur, qui avez peut être quelque experience de cette Vie, que je ne connois qu’en idée.

D’un autre côté, si vous êtes assez bon & assez genéreux pour m’élever au rang de votre Femme, vous pouvez attendre de moi toute l’obeïssance & la tendresse que la Gratitude peut inspirer à une Femme vertueuse : Quelque douceur qu’on goûte avec une Personne agréable, quelque complaisance qu’on attende d’un bon naturel, quelque con-solation qu’on recueille d’une Amitié sincere, vous pouvez compter de les recevoir comme une chose dûë à votre Generosite. En cas que le mauvais dessein, que vous avez aujourd’hui sur moi, vous pût réuissir, vous n’en auriez ensuite que du rebut, & un véritable dégoût ; mais les transports d’un Amour vertueux font la moindre partie du Bonheur qui l’accompagne. Les ravissemens charnels d’une Passion innocente ne ressemblent qu’à des Eclairs comparez avec la lumiere du Soleil, & ils en interrompent la joie plutôt qu’ils ne l’avancent.

Faut-il donc que j’aie le courage de vous dire en termes directs de m’épouser ? Je n’ignore pas qu’entre moi & ce bonheur, il y a la Fille orgueilleuse d’un Homme qui peut lui donner une Dot proportionnée à votre Bien. Mais si vous balanciez le conduite d’une Femme qui se met à votre niveau à l’égard des biens de la Fortune, & qui s’attend à un gros Douaire, avec celle d’une autre qui se croiroit honorée, & qui vous auroit de l’obligation d’être admise à votre alliance, quelle des deux voudriez-vous choisir ? Vous aurez peut-être envie de vous regaler quelquefois dehors avec vos Amis ; là-dessus elle croira qu’on la néglige à la Maison lorsque vous n’y êtes pas, & cherchera l’occasion d’y faire une dépense qui réponde à la Figure que vous soutenez dans le Mon-de. Il faudroit qu’en toutes choses elle eût egard au Bien qu’elle vous auroit apporté, & moi à celui dont vous m’auriez enrichie. Votre Commerce avec elle aura toûjours l’air d’un Marché, & avec moi d’une Liaison d’Amitié : La joie entrera dans ma Chambre avec vous, & lorsque vous en sortirez, mes Vœux les plus tendres vous accompagneront par tout. Demandez-vous a vous-même, si vous n’aimeriez pas à goûter toute votre vie le plaisir d’avoir rendu service à une Personne reconnoissante, qui n’obleroit jamais votre Bienfait ; tel seroit votre Cas avec moi. Dans l’autre Mariage, il y aura toûjours une opposition continuelle de Bienfaits, & vous n’y goûterez jamais le plaisir qu’il y a d’en conferer ou d’en recevoir quelqu’un.

Peut-être qu’à la fin du compte vous aimerez mieux agir suivant les regles de la Prudence Humaine. Je ne sai que dire ni quel parti prendre, lorsqu’une si triste pensée me vient dans l’esprit, mais s’il est en votre pouvoir de me rendre votre Femme reconnoissante, soïez persuadé que je ne m’abandonnerai jamais à devenir votre indigne Maîtresse. »

T.

LXVII. Discours scribere jussit Amor. Ovid. Heroïd. Ep. IV. 10. L’Amour m’a ordonné d’écrire. Les deux Lettres suivantes me paroissent écrites avec tant de franchise & de bons sens, que je ne puis m’empêcher de les inserer ici. Mr. le Spectateur, « Quoique, dans tous vos Ecrits, vous paroissiez le Patron & l’Ami de notre Sexe, je ne me souviens pas que, vous aïez refléchi directement sur la pratique mercenaire des Hommes dans le choix de leurs Femmes. S’il vous plaisoit de méditer un peu là-dessus, vous trouveriez bientôt que la condition de plusieurs d’entre nous est fort malheureuse, puisque, par les loix de la Coûtume & de la Modestie, il ne nous est pas seulement interdit de faire aucune avance vers l’Objet de nos desirs, mais nous ne pouvons esperer de nous voir recherchées par ceux que nous aimons, si notre Fortune n’est pas proportionnée à celle dont ils jouïssent eux-mêmes. Avec tous ces desavantages, Monsieur, je me vois réduite à m’adresser à vous dans l’esperance que vous publierez au plutôt la Lettre suivante, où je déclare ma Passion, à celui qui, depuis quelque tems, a fait certaines démarches équivoques pour m’obtenir. Je ne doute pas qu’il ne m’aime avec ardeur ; mais l’inégalité de mon Bien le détourne de la pensée du Mariage, dans la crainte que le monde n’y trouvât à redire. Persuadée d’un autre côté qu’il ne manque pas de discernement, sur ce qu’il me surprit l’autre jour à le regarder d’une certaine maniere, je crois qu’il s’est imaginé là-dessus qu’il pourroit m’avoir à meilleur marché, comme s’expriment les Hommes. Je vous avouë que j’en ai le cœur gros, & si vous savez bien jusqu’où va la délicatesse de l’Amour & de l’Honneur, vous me pardonnerez si je me hâte, sans aucune autre cérémonie, d’en venir à la Lettre que je lui destine. Je l’appelle Oroondates, parce que si le succès ne répond pas à mon attente, ceci aura l’air d’un pur Roman, mais si j’ai le bonheur de réussir, je vous promets, à mon Mariage, une paire de Gans, qui vous seront envoïez sous le nom de Statira. » Lettre à Oroondates. Monsieur, « Après avoir souffert une grande perplexité´, & roulé dans mon Esprit bien des pensées tumultueuses, pour chercher les moïens de vous instruire de mes sentimens & vous demander raison des vôtres, j’ai enfin pris le parti de me servir de cette voie, qui peut me découvrir à vous, ou me laisser cachée sous ce masque si vous le jugez à propos. Quoi qu’il en soit, si ma Lettre n’a pas au bout de quelques jours, le succès que j’en attens, toute la Négociation demeurera ensevelie dans un oubli éternel, & il ne s’en parlera plus. Mais helas ! que vais-je faire, lorsque je me hasarde à vous dire que je vous aime ? Cependant, après vous l’avoir dit, sâchez que, malgré toute la Passion qui ait jamais enflammé un cœur tendre, j’aurai la force de vous bannir pour toujours de mes yeux, si je suis convaincue que vous n’en voulez qu’à mon Honneur. Mais helas ! mon cher Monsieur, pourquoi sacrifieriez-vous le Bonheur essentiel de la Vie à l’Opinion de Monde, qui n’a pas d’autre fondement que l’Erreur & le Préjugé ? Tous les Hommes peuvent s’apercevoir que les Richesses toutes seules ne sont pas capables de les rendre heureux, & avec tout cela ils renoncent à tout autre avantage lorsqu’il ne se trouve pas soutenu des Richesses. Puisque le Monde est si dépravé, que la Religion nous est laissée pour nous servir de Guide, à nous pauvres Femmelettes, & vous autres, Messieurs les Hommes, agissez d’ordinaire par des principes d’Intérêt ou de Plaisir, je ne raisonnerai avec vous que sur ce qui peut vous être le plus avantageux, en qualité d’homme du Monde. Si vous pouviez ainsi m’obtenir pour votre Maîtresse ou votre Femme, je prétens vous convaincre que le dernier vous tourneroit mieux à compte, & qu’il vous donneroit une plus grande satisfaction. Supposé donc que la Nuit marqué est pour notre rendez vous fût déja venue, & que vous vous trouvassiez avec moi dans quelque Coin de la Ville, que vous auriez choisi, pour y goûter toutes les douceurs que votre folle Imagination vous promet dans la jouissance de celle qui est encore à la fleur de sa jeunesse, & qui a gardé jusques ici son Honneur, vous feriez bientôt rassasié de ma Personne, malgré tous mes petits airs & toute la vivacité de mon Esprit. Lorsque l’Imagination est satisfaite, vous reconnoissez le vuide & le néant de ce qu’elle vous avoit promis ; & alors, que devient cette Innocence qui avoit tant de charmes pour vous ? Dès le moment que vous serez tout seul, vous trouverez que le plaisir du Débauche n’est que celui d’un Destructeur : Il empoisonne tout le fruit qu’il goûte ; & par tout où l’Animal a brouté, il n’y a plus rien qui soit digne de l’Homme. La Raison reprend sa place, n’abord que l’Imagination est foûlée ; & j’aurois la honte & le chagrin d’être la cause de vos inquietudes mortelles, de recevoir vos visites à la derobee, & de passer le reste de mes jours dans le Crime & la Solitude, les deux Compagnes les moins propres qu’il y ait au Monde pour demeurer ensemble. Je n’insisterai pas sur l’obscurité honteuse, où nous serions obligez de vivre, sans frequenter les Promenades ou voir les honnêtes Gens, comme des Personnes, dont la conduite n’est pas à l’epreuve de l’Examen ; mais je vous laisserai le soin de reflechir là-dessus, à vous, Monsieur, qui avez peut être quelque experience de cette Vie, que je ne connois qu’en idée. D’un autre côté, si vous êtes assez bon & assez genéreux pour m’élever au rang de votre Femme, vous pouvez attendre de moi toute l’obeïssance & la tendresse que la Gratitude peut inspirer à une Femme vertueuse : Quelque douceur qu’on goûte avec une Personne agréable, quelque complaisance qu’on attende d’un bon naturel, quelque con-solation qu’on recueille d’une Amitié sincere, vous pouvez compter de les recevoir comme une chose dûë à votre Generosite. En cas que le mauvais dessein, que vous avez aujourd’hui sur moi, vous pût réuissir, vous n’en auriez ensuite que du rebut, & un véritable dégoût ; mais les transports d’un Amour vertueux font la moindre partie du Bonheur qui l’accompagne. Les ravissemens charnels d’une Passion innocente ne ressemblent qu’à des Eclairs comparez avec la lumiere du Soleil, & ils en interrompent la joie plutôt qu’ils ne l’avancent. Faut-il donc que j’aie le courage de vous dire en termes directs de m’épouser ? Je n’ignore pas qu’entre moi & ce bonheur, il y a la Fille orgueilleuse d’un Homme qui peut lui donner une Dot proportionnée à votre Bien. Mais si vous balanciez le conduite d’une Femme qui se met à votre niveau à l’égard des biens de la Fortune, & qui s’attend à un gros Douaire, avec celle d’une autre qui se croiroit honorée, & qui vous auroit de l’obligation d’être admise à votre alliance, quelle des deux voudriez-vous choisir ? Vous aurez peut-être envie de vous regaler quelquefois dehors avec vos Amis ; là-dessus elle croira qu’on la néglige à la Maison lorsque vous n’y êtes pas, & cherchera l’occasion d’y faire une dépense qui réponde à la Figure que vous soutenez dans le Mon-de. Il faudroit qu’en toutes choses elle eût egard au Bien qu’elle vous auroit apporté, & moi à celui dont vous m’auriez enrichie. Votre Commerce avec elle aura toûjours l’air d’un Marché, & avec moi d’une Liaison d’Amitié : La joie entrera dans ma Chambre avec vous, & lorsque vous en sortirez, mes Vœux les plus tendres vous accompagneront par tout. Demandez-vous a vous-même, si vous n’aimeriez pas à goûter toute votre vie le plaisir d’avoir rendu service à une Personne reconnoissante, qui n’obleroit jamais votre Bienfait ; tel seroit votre Cas avec moi. Dans l’autre Mariage, il y aura toûjours une opposition continuelle de Bienfaits, & vous n’y goûterez jamais le plaisir qu’il y a d’en conferer ou d’en recevoir quelqu’un. Peut-être qu’à la fin du compte vous aimerez mieux agir suivant les regles de la Prudence Humaine. Je ne sai que dire ni quel parti prendre, lorsqu’une si triste pensée me vient dans l’esprit, mais s’il est en votre pouvoir de me rendre votre Femme reconnoissante, soïez persuadé que je ne m’abandonnerai jamais à devenir votre indigne Maîtresse. » T.