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Paul Chappellier

URI: https://gams.uni-graz.at/o:hsa.persons#P.1293
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Zitiervorschlag: Swiggers, Pierre; Seldeslachts, Herman (2014): Paul Chappellier. In Bernhard Hurch (Hrsg.): Hugo Schuchardt Archiv. Online unter https://gams.uni-graz.at/o:hsa.person.1293, abgerufen am 02. 10. 2023. Handle: hdl.handle.net/11471/518.10.2.1293.


Einleitung

Die Korrespondenz zwischen Paul Chappellier und Hugo Schuchardt wurde von Pierre Swiggers und Herman Seldeslachts bearbeitet, kommentiert und eingeleitet.

Bedeutung

La lettre publiée ici1 est l’unique lettre envoyée par Paul Chappellier à Hugo Schuchardt; elle est conservée2 à Graz. Datée du 29 juillet 1902, la lettre se rattache, par son contenu, à la correspondance que Schuchardt a reçue à propos du mouvement tendant à la création d’une langue internationale3. Il s’agit plus particulièrement de l’entreprise conçue par Louis Couturat (1868-1914) pour propager une langue de communication internationale. On sait que Schuchardt s’était intéressé à cette initiative, et qu’il avait défendu, dès 1901, la cause d’une langue internationale4, en reprenant ainsi une thématique qui lui avait été chère dans les années 1885-1895 (voir Schuchardt 1888 et 1894).

La missive de Paul Chappellier5 n’avait d’autre but que d’informer Schuchardt sur l’existence d’une publication par son correspondant français à propos du mouvement prônant l’adoption d’une langue internationale; ce texte (Chappellier s.d. [1901]) fut joint à la lettre6.

Le travail de Chappellier n’était d’ailleurs pas inconnu à Schuchardt; en effet, celui-ci en avait pris connaissance, indirectement, à travers l’article de Bréal (1901) sur le choix d’une langue internationale. Bréal y présentait sommairement la brochure de Chappellier, qui préconisait une stratégie de multilinguisme: en Angleterre et aux États-Unis on rendrait l’enseignement du français obligatoire, en France celui de l’anglais. Dans les autres pays, on ferait le choix entre l’une des deux langues. Schuchardt ne manque pas de relever les points faibles de cette stratégie:

“Der Plan besticht durch seine Einfachheit; Jedermann hätte zu seiner Muttersprache nur eine andere Sprache hinzuzulernen. Aber dies genügt bei näherem Zusehen für den angestrebten Zweck nicht; wie würde denn ein französisch redender Russe mit einem englisch redenden Deutschen sich verständigen? Es müßten vielmehr alle Völker, mit Ausnahme der nur zweisprachigen Engländer-Amerikaner und Franzosen, drei Sprachen beherrschen. Vielleicht hat Chappellier das wirklich gemeint; aus Bréals Mittheilung gewinne ich über diesen wichtigen Punkt keine volle Klarheit. Der Widerstand der Deutschen würde wahrscheinlich hartnäckiger ausfallen als beide Franzosen meinen, aber auch gerechtfertigter sein. Räumen wir jedoch auch ein, daß hiebei in der That nur das Selbstgefühl mitspräche, würden nicht ebenso die Franzosen, und ebenfalls nur aus Selbstgefühl, einem englisch-amerikanisch-deutschen Sprachbündniß jeden denkbaren Widerstand entgegensetzen? Und ein solches Bündniß würde auf einem noch breiteren Grunde materieller Interessen ruhen als jenes andere und durch die Zahl der Theilnehmer eine noch stärkere Macht bilden. Dabei vergesse man nicht, daß die Schwierigkeit des Deutschen für die, welche Englisch zur Muttersprache haben, eine weit geringere ist als für die Franzosen, und daß den Amerikanern zur praktischen Erlernung des Deutschen überall die reichste Gelegenheit sich darbietet. Kurz, es ist ein zweischneidiges Schwert, das Chappellier enthüllt hat, ohne es zu ahnen” (Schuchardt 1901: 1).

Dans la suite de son article7, Schuchardt relève le problème des idéologies (nationalistes) se cachant derrière la recommandation d’une langue moderne — que ce soit le français, l’anglais ou l’allemand — comme langue internationale; d’autre part, il reconnaît les désavantages de l’imposition d’une langue morte. La solution préconisée par Schuchardt est celle de l’adoption d’une langue artificielle (künstliche Sprache), solution impliquant qu’on devra trancher le plus vite entre les diverses langues artificielles déjà développées.

Chappellier, qui semble n’avoir pas pris connaissance de l’article de Schuchardt publié en 1901, s’adressait donc en 1902 à un défenseur de la solution “radicale”, à savoir celle de l’imposition d’une langue artificielle comme véhicule de communication internationale. À l’opposé, l’auteur français préconisait un parténariat8 multilingue, entre français et anglais, au détriment de l’allemand …

Bibliographie

Bréal, Michel. 1901. 'Le choix d’une langue internationale'. In Revue de Paris 8, 4: 229-246.

Chappellier, Paul. s.d. [1901]. Notes sur la langue internationale. Paris: Secrétariat pour la propagation des langues étrangères en France.

Chappellier, Paul. 1911. L’espéranto et le système bilingue. La langue internationale réalisée par l’alliance du français et de l’anglais. Préface d’Albert Dauzat. Paris: Grasset.

Haupenthal, Reinhard (ed.). 1976. Plansprachen. Beiträge zur Interlinguistik (Wege der Forschung, 325). Darmstadt: Wissenschaftliche Buchgesellschaft.

Schuchardt, Hugo. 1888. Auf Anlaß des Volapüks. Berlin: Oppenheim.

Schuchardt, Hugo. 1894. Weltsprache und Weltsprachen. An Gustav Meyer. Straßburg: Trübner.

Schuchardt, Hugo. 1901. 'Die Wahl einer Gemeinsprache'. In Beilage zur Allgemeinen Zeitung 230: 1-5.

Schuchardt, Hugo. 1904a. 'Bericht über die auf Schaffung einer künstlichen internationalen Hilfssprache gerichtete Bewegung'. In Almanach der Akademie der Wissenschaften in Wien 1904: 281-296. [= Schuchardt 19282: 370-384] [= Haupenthal (ed.) 1976: 46-58.]

Schuchardt, Hugo. 1904b. 'Zur Frage einer Gemeinsprache'. In Beilage zur Allgemeinen Zeitung 20: 157-158.

Schuchardt, Hugo. 1907. 'Zur Frage der künstlichen Gemeinsprache'. In Beilage zur Allgemeinen Zeitung 107: 259-261.

Schuchardt, Hugo. 19282. Hugo Schuchardt-Brevier. Ein Vademecum der allgemeinen Sprachwissenschaft. Zusammengestellt und eingeleitet von Leo Spitzer. Halle: Niemeyer. [19221.]

Seldeslachts, Herman & Pierre Swiggers. 1995. 'Zu Schuchardts Rolle in der interlin­guistischen Bewegung: Das Zeugnis Heinrich von Manszynys'. In Orbis 38: 224-228.

Slaje, Walter. 1987. 'Plansprachliche Materialien im Nachlaß Hugo Schuchardt'. In Anzeiger der Philosophisch-historischen Klasse der Österreichischen Akademie der Wissenschaften 124: 250-263.

Swiggers, Pierre & Herman Seldeslachts. 1995. 'Une lettre de Lev erba à Hugo Schuchardt à propos de la création d’une langue auxiliaire internationale'. In Orbis 38: 215-223.

Wolf, Michaela. 1993. Hugo Schuchardt Nachlaß. Schlüssel zum Nachlaß des Linguisten und Romanisten Hugo Schuchardt (1842-1927). Graz: Leykam.

Herkunft der Digitalisate

Die von Paul Chappellier an Hugo Schuchardt verschickten Briefe befinden sich in:

Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen