Louis Joseph Albert Mallac an Hugo Schuchardt (16-06827)
von Louis Joseph Albert Mallac
an Hugo Schuchardt
09. 09. 1883
Französisch
Zitiervorschlag: Louis Joseph Albert Mallac an Hugo Schuchardt (16-06827). Paris, 09. 09. 1883. Hrsg. von Frank-Rutger Hausmann (2019). In: Bernhard Hurch (Hrsg.): Hugo Schuchardt Archiv. Online unter https://gams.uni-graz.at/o:hsa.letter.8017, abgerufen am 29. 03. 2024. Handle: hdl.handle.net/11471/518.10.1.8017.
Paris, 9 Septembre 1883
Mon cher Monsieur,
Je sors de mon long silence pour vous envoyer les deux pièces ci-jointes:
L’une est un conte publié par Baissac dans un journal de la Colonie.1 J’y ai mis quelques notes de ma main. J’espère qu’avec la connaissance que vous avez maintenant de notre patois vous en reconnaîtrez la justesse.
L’autre est une imitation d’une fable de Florian qui m’a été communiquée, il y a quelques jours, par un de mes compatriotes.2 Je souhaite que ces 2 pièces vous amusent.
Il vient de se passer de grands événemens tout près de chez nous, |2| Monsieur. Tous les Français vraiment dévoués à leur pays font des vœux pour que ces événements aient pour conséquence de nous ramener bientôt la Monarchie avec Mr le Cte de Paris pour Roi.3
Recevez, cher Monsieur, la nouvelle expression de mes sentiments distingués
Albert Mallac
1 Nicht beigefügt. Es ist der letzte erhaltene Brief Mallacs. Baissac spricht bereits in seinem Brief vom 14.7.1883 an Schuchardt von einer crise morale Mallacs (“Les choses d’ici-bas ne le regardent plus”); Mallac habe jedoch „un fond de santé intellectuelle et morale qui prévaudra“ (HSA 10-00427).
2 Ebenfalls nicht beigefügt.
3 Henri d’Artois (1820-1883) war nach der Abdankung seines Großvaters Karl X. am 2. August 1830 von den französischen Legitimisten als Heinrich V. zum König von Frankreich ausgerufen worden. Durch seinen Tod am 24.8.1884 im österreichischen Exil wäre der Platz für den Enkel des letzten französischen Königs Louis Philippe, Louis Philippe Albert Grafen von Paris (1838-1894) frei geworden, wenn die Franzosen sich tatsächlich für die Wiedereinführung der Monarchie entschieden hätten, was jedoch nicht der Fall war.