Louis Couturat an Hugo Schuchardt (13-01971)

von Louis Couturat

an Hugo Schuchardt

Paris

12. 12. 1902

language Französisch

Schlagwörter: Internationale Verständigungssprache Österreichische Akademie der Wissenschaften (Wien)language Volapük Couturat, Louis/Leau, Léopold (1903)

Zitiervorschlag: Louis Couturat an Hugo Schuchardt (13-01971). Paris, 12. 12. 1902. Hrsg. von Frank-Rutger Hausmann (2018). In: Bernhard Hurch (Hrsg.): Hugo Schuchardt Archiv. Online unter https://gams.uni-graz.at/o:hsa.letter.6981, abgerufen am 03. 10. 2023. Handle: hdl.handle.net/11471/518.10.1.6981.


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[CARTE POSTALE,
PARIS 25  R. DANTON, 12-12-02]
12 décembre 1902

Monsieur et honoré Collègue,

Je m’empresse de vous remercier de votre aimable réponse. J’espère que l’idée fera son chemin, pendant votre absence,1 parmi vos collègues, si vous leur en avez parlé, et si vous avez réussi à y intéresser quelques-uns d’entre eux: nous serions bien aises de connaître ceux-ci: nous ne connaissons jusqu’ici que M. Mach, qui est impotent, et M. Gomperz,2 qui réserve son opinion. – Il est dommage que notre Histoire de la Langue universelle n’ait pas encore paru:3 vous auriez pu l’emporter en voyage. Mais nous espérons que vous la trouverez à votre retour.

Veuillez agréer, Monsieur et honoré Collègue, avec nos vœux pour votre santé et pour votre voyage, l’expression de mes sentiments respectueux et dévoués
Louis Couturat


1 Schuchardt reiste im Dezember 1902 nach Neapel, und im darauffolgenden Frühjahr nach Ägypten.

2 Zu Mach und Gomperz vgl. die Briefe HSA 01963 u. 01966.

3 Louis Couturat / Léopold Leau, Histoire de la langue universelle, Paris: Hachette, 1903, xxx, 576 S. Schuchardt ist darin ein wichtiger Zeuge, vgl. S. xv: „Nous pouvons invoquer ici le témoignage très autorisé de M. HUGO SCHUCHARDT. L’illustre philologue, depuis longtemps partisan de la langue internationale, avait dès l’origine porté un jugement défavorable sur le Volapük, et, au moment même de ses triomphes éphémères, prédit son échec final. Eh bien! Voici le jugement qu’il portait sur lui après sa décadence: ,Son échec ne peut se déduire directement de ses défauts organiques, qui ne l’ont pas empêché de donner des preuves de sa force …Si tous les gouvernements  de l’Europe … l’avaient introduit comme matière obligatoire d’enseignement dans les écoles publiques, son avenir eût été assuré malgré tous les projets meilleurs‘. Ces paroles font bien ressortir l’importance de l’autorité dans la solution définitive du problème […].“ – Auf S. xxv folgt dann noch ein Hinweis auf Schuchardts erbetene Berichterstattung in Sachen Universalsprache durch die Wiener Akademie(26.6.1902).

Faksimiles: Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen, Creative commons CC BY-NC https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ (Sig. 01971)