Georges Lacombe an Hugo Schuchardt (508-06115) Georges Lacombe Katrin Purgay Institut für Sprachwissenschaft, Karl-Franzens-Universität Graz Zentrum für Informationsmodellierung - Austrian Centre for Digital Humanities, Karl-Franzens-Universität Graz GAMS - Geisteswissenschaftliches Asset Management System Creative Commons BY-NC 4.0 2022 Graz o:hsa.letter.6201 508-06115 Hugo Schuchardt Archiv Herausgeber Bernhard Hurch Karl-Franzens-Universität Graz Österreich Steiermark Graz Karl-Franzens-Universität Graz Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen 06115 Georges Lacombe Papier Brief 5 Seiten Bayonne 1925-08-24 Hugo Schuchardts wissenschaftlicher Nachlass (Bibliothek, Werkmanuskripte und wissenschaftliche Korrespondenz) kam nach seinem Tod 1927 laut Verfügung in seinem Testament als Geschenk an die UB Graz. Katrin Purgay 2017 Die Korrespondenz zwischen Georges Lacombe und Hugo Schuchardt Hugo Schuchardt Archiv Bernhard Hurch

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Hugo Schuchardt Archiv

Das Hugo Schuchardt Archiv widmet sich der Aufarbeitung des Gesamtwerks und des Nachlasses von Hugo Schuchardt (1842-1927). Die Onlinepräsentation stellt alle Schriften sowie eine umfangreiche Sekundärbibliografie zur Verfügung. Die Bearbeitung des Nachlasses legt besonderes Augenmerk auf die Erschließung der Korrespondenz, die zu großen Teilen bereits ediert vorliegt, und der Werkmanuskripte.

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Georges Lacombe Bayonne 1925-08-24 Hugo Schuchardt France Bayonne Bayonne -1.473,43.49316 Korrespondenz Georges Lacombe - Hugo Schuchardt Korrespondenz Wissenschaft Sprachwissenschaft Brief Französisch
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Bayonne, le 24 août 1925 Cher et très honoré Maître,

Mille remerciements pour votre dernière lettre, si aimable: je l’ai lue avec le plus vif intéret.

La journée d’Axular, à Sare, aura lieu le 17 septembre : je ne manquerai pas, au début de ma conférence, où j’évoque le souvenir de Materre, d’Harismendi, Abbé Christobal d’Harismendi. de Webster etc. de transmettre votre salut, dont nous vous sommes reconnaissants.

Au sujet de la question que vous me posez, voici ma réponse: on dit, même pour une femme, chevalie r de la légion d’honneur: j’ai vu même imprimer Madame le docteur! Le français est très médiocre dans l’expression du féminin. En allemand, au moins dans certains cas l’usage paraît indécis, puisque l’on trouve par exemple Frau Professor et Frau Professorin.

Il me semble que cette demoiselle G. Webster est bien la fille de notre Webster: Urquijo pourra certainement élucider la chose.

Avez-vous vu le nouveau livre de Philipon, Édouard Paul Lucien. paru il y a quelques mois: Les peuples primitifs de l’Europe méridionale Paris, Leroux, 1925. L’auteur persiste toujours dans son point de vue sur les Ibères, mais il a une façon à lui de présenter les choses! On lit p.ex. p. 158: «On a reconnu depuis longtemps la stupéfiante inanité des rapprochements que de Humboldt prétend établir entre le basque et l’onomastique de l’Ibérie; aussi les érudits qui persistent à voir dans les Ibères les ancêtres des Basques ont-ils renoncé à étayer leur système de preuves linguistiques. En désespoir de cause, ils ont fait appel à l’anthropologie et à ce que nous nommons aujourd’hui le folk-lore.» (!!) Et p. 171 (à propos de Pisoraca):Et. Name eines Flusses; heute: Pisuerga oder Ort an besagtem Fluss; heute: Herrera de Pisuerga. «Quoi qu’en dise M. Schuchardt ( Die iber. Deklin ., p. 15), l’origine ibère de ce mot ne fait pas le moindre doute: son p initial ne permet pas d’y voir un mot celtique et la forme du suffixe exclut à la fois l’origine latine et l’origine ligure.» P. 176 : «Les objections soulevées par M. Schuchardt (loc. cit. p. 14) contre la conclusion que je tire du genre du pronom relatif n’ont aucune valeur. Il tombe sous le sens, en effet, que si Pline qui avait longtemps séjourné en Espagne, écrit: Ossigi quod cognominatur Latonitum Lat. ‘Ossigi, das mit dem Beinamen Latonitum versehen ist’. à côté de Ituci quae (cognominatur) Virtus Julia, Lat. ‘Ituci, das mit dem Beinamen Virtus Julia versehen ist’. c’est qu’il savait que dans la langue des Ibères Ossigi était un neutre et Ituci un féminin. Soutenir le contraire, c’est s’inscrire en faux contre l’évidence. » Même page : «Dans son désir d’expliquer le nom du fleuve Illeberis (Pol. 34,10,1) par le basque iri berri «ville neuve», M. Schuchardt en est réduit à soutenir que ce sont les villes qui ont donné leur nom au fleuve qui les traverse (l. c., p. 6), opinion singulière qui fait songer à Calino remerciant la Providence d’avoir fait passer les grands fleuves dans les grandes villes» etc. Dans ce fougueux ouvrage, M. Philipon consacre des chapitres aux Thraces, aux Phrygiens, aux Egéens, Pélasges, aux Hellènes, Illyriens, Ligures, Celtes et consorts.

Je suis en train de lire le livre de Trombetti, mais tellement de langues y sont citées qu’on s’y noie. Si vous vouliez écrire un compte-rendu de cet ouvrage, vous rendriez un grand service à la linguistique.

Demain je pars pour Vichy (Allier) (Villa de Mantes-la-Jolie.) Cette adresse est valable jusqu’au 15 septembre, car je ne quitterai cette station thermale que pour aller à Sare.

Izan bethi, ene nagusi maitea, erne eta biškor! Zure zerbitzari aphala G. Lacombe