Georges Lacombe an Hugo Schuchardt (412-06063)
von Georges Lacombe
an Hugo Schuchardt
04. 01. 1922
Französisch
Schlagwörter: Revue internationale des études basques Vinson, Julien Urquijo Ybarra, Julio de Bonaparte, Louis Lucien Urtel, Hermann San Sebastian Paris Vinson, Julien (1921) Schuchardt, Hugo (1922)
Zitiervorschlag: Georges Lacombe an Hugo Schuchardt (412-06063). Paris, 04. 01. 1922. Hrsg. von Katrin Purgay (2017). In: Bernhard Hurch (Hrsg.): Hugo Schuchardt Archiv. Online unter https://gams.uni-graz.at/o:hsa.letter.6104, abgerufen am 01. 04. 2023. Handle: hdl.handle.net/11471/518.10.1.6104.
Paris, 137 Boulevard Saint-Michel, le 4 janvier 1922
Mon cher Maître,
Avant tout je vous souhaite une bonne et heureuse année, à tous les points de vue, avec la réalisation de tous vos vœux.
Excusez-moi de mon retard à vous remercier de votre bonne lettre du 18 décembre. Je me suis absenté, j’ai passé quelques jours à Bayonne et Saint-Sébastien et laissé par inadvertance ladite lettre à Paris, où je la retrouve maintenant.
Depuis que vous m’avez écrit, Vinson aura dû vous envoyer un exemplaire complet de sa brochure La langue basque. Dans le cas où il ne l’aurait pas fait, veuillez me le faire savoir, car je me ferai un plaisir d’essayer de vous procurer le numéro du Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne où ce travail a paru.
Le n° de la Rev. basque janvier-mars 1922 est terminé: avec Urquijo nous avons veillé à ce que les corrections indiquées dans les épreuves de votre article fussent toutes exécutées.
Je pense que vous avez de bonnes nouvelles de votre mémoire sur le basque de Sare. L’étude de ce mémoire me sera très utile pour mettre |2| la dernière main à mon basque des Aldudes, et, d’autre part, il sera intéressant de confronter les faits que vous avez recueillis en 1887 avec ceux que Bonaparte nota une vingtaine d’années auparavant.
Ne croyez pas que j’en veuille le moins du monde à M. Urtel: ce que je vous ai dit n’enlève rien à l’estime que j’ai pour ce linguiste, et je suis très désireux qu’il continue à s’intéresser au basque.
Une triste nouvelle m’arrive de San Remo: Madame van Eys est morte. Elle avait 85 ans. Femme supérieure, d’une extrême bonté, elle aura été très regrettée.
Veuillez me croire, mon cher Maître, votre respectueusement dévoué
G. Lacombe
Excusez, je vous prie, la forme de cette lettre: après toutes ces pérégrinations je me sens un peu fatigué.