Georges Lacombe an Hugo Schuchardt (347-06043) Georges Lacombe Katrin Purgay Institut für Sprachwissenschaft, Karl-Franzens-Universität Graz Zentrum für Informationsmodellierung - Austrian Centre for Digital Humanities, Karl-Franzens-Universität Graz GAMS - Geisteswissenschaftliches Asset Management System Creative Commons BY-NC 4.0 2022 Graz o:hsa.letter.6025 347-06043 Hugo Schuchardt Archiv Herausgeber Bernhard Hurch Karl-Franzens-Universität Graz Österreich Steiermark Graz Karl-Franzens-Universität Graz Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen 06043 Georges Lacombe Papier Brief 4 Seiten Paris 1914-06-09 Hugo Schuchardts wissenschaftlicher Nachlass (Bibliothek, Werkmanuskripte und wissenschaftliche Korrespondenz) kam nach seinem Tod 1927 laut Verfügung in seinem Testament als Geschenk an die UB Graz. Katrin Purgay 2017 Die Korrespondenz zwischen Georges Lacombe und Hugo Schuchardt Hugo Schuchardt Archiv Bernhard Hurch

Die Datenmodellierung orientiert sich am DTA-Basisformat, ediarum und der CorrespDesc-SIG.

Das auf DTABf-Modellierungsschema wurde für die Zwecke des Projektes angepasst und befindet sich unter

Hugo Schuchardt Archiv

Das Hugo Schuchardt Archiv widmet sich der Aufarbeitung des Gesamtwerks und des Nachlasses von Hugo Schuchardt (1842-1927). Die Onlinepräsentation stellt alle Schriften sowie eine umfangreiche Sekundärbibliografie zur Verfügung. Die Bearbeitung des Nachlasses legt besonderes Augenmerk auf die Erschließung der Korrespondenz, die zu großen Teilen bereits ediert vorliegt, und der Werkmanuskripte.

Rollen-Taxonomie

Datumstaxonomie

Thesaurustaxonomie

Georges Lacombe Paris 1914-06-09 Hugo Schuchardt France Paris Paris 2.3488,48.85341 Korrespondenz Georges Lacombe - Hugo Schuchardt Korrespondenz Universität Leipzig Bibliothèque Nationale de France Baskisch Wissenschaft Sprachwissenschaft Brief Französisch
Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen, Creative commons CC BY-NC https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen, Creative commons CC BY-NC https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen, Creative commons CC BY-NC https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen, Creative commons CC BY-NC https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
Paris, le 9 juin 1914 Cher et très honoré Maître,

Je vous remercie de votre carte, du renvoi de Venedey et de votre aimable lettre. Quant à votre article Tusuri il se trouve actuellement, avec sa note, chez Karras. Inutile d’ajouter que je me réjouis fort que le prochain no contienne deux fois votre signature, pour le plus grand bien de la revue (à ce propos J. de Urquijo veut bien m’annoncer que la Bibliothèque de l’Université de Leipzig vient d’acheter la collection complète).

Les errata que vous avez bien voulu me signaler ne sont pas, hélas, les seuls. Il y a encore (p. 177) _hère, et p. 178 sancrit). Je me vois obligé de rectifier tout cela.

Puisque vous avez l’amabilité de vous intéresser à mes travaux, voici où j’en suis. J’ai débrouillé complètement mes papiers aldudiens et commencé à rédiger la phonétique. Mais cela ne va pas tout seul, car il y a un contraste trop marqué, malgré les précautions que j’ai prises, entre les contes et récits pris sous la dictée de mes sujets et les phrases que j’ai cueillies au vol. J’espère néanmoins aboutir.

Le retournement d’ Azkue (si j’ose m’exprimer ainsi) se continue aussi lentement, mais sûrement: mes fiches prennent déjà énormément de place. J’ai commencé enfin à prendre des notes pour l’article que m’a demandé la Revue de dialectologie romane.

J’ai vu le Dr Trebitsch à Paris il y a quelque temps. Je viens de lui renvoyer, après l’avoir corrigé de mon mieux, son travail, que vous aviez commencé à examiner.

Permettez-moi de vous féliciter respectueusement pour les nouvelles distinctions dont vous avez été l’objet. Il n’est que juste qu’on rende hommage à vos efforts.

L’impression du no 2-3 bat son plein. L’immense article de Winkler que j’ai corrigé de mon mieux (j’ai dû même appeler Gavel à la rescousse) y passera tout entier. Il y aura aussi un article, qu’il faut déplorer, de M. Vinson contre Saroïhandy. Il m’a semblé, en outre, qu’il fallait consacrer quelques pages (malheureusement je n’ai pas eu le temps de le faire aussi longuement que je l’eusse voulu) au regretté van Eys.

Vous avez sans doute lu l’article que M. Meillet a fait paraître il y a quelques semaines et intitulé: Le problème de la parenté des langues (Scientia VIII, 403-425.) Il m’a vivement intéressé. Certaines assertions de M. M. m’ont cependant plongé dans une grande perplexité.

Je me tiens entièrement à votre disposition (cela va sans dire) dans le cas où il y aurait des vérifications à faire pour Pouvreau–Oihenart à la Bibliothèque nationale.

Ma seconde thèse, dont j’allais oublier de vous parler, est en train aussi. Mais il faudra que je consulte les documents haut-navarrais méridionaux que doivent détenir les Députations.

Telles sont, mon cher Maître, les quelques nouvelles que j’avais à vous transmettre. Je termine en vous assurant de mes sentiments très respectueux et bien dévoués G. Lacombe

La liste des mots basques (surtout bas-navarrais) que l’on m’envoie ou que j’ai recueillis moi-même s’accroît sans cesse. Puisque le dict. esp.-basq. d’Azkue n’a pas l’air de devoir paraître, il faudra peut-être, au lieu de les lui adresser, se décider à les publier.