Georges Lacombe an Hugo Schuchardt (276-06003)

von Georges Lacombe

an Hugo Schuchardt

Paris

10. 09. 1912

language Französisch

Schlagwörter: Bibliothèque Nationale de France Revue philosophique de la France et de l'étrangerlanguage Baskisch Karras, Ehrhardt Gröber, Gustav Gabelentz, Hans Georg Conon von der Giacomino, Claudio Henry, Victor Wechssler, Eduard Halle

Zitiervorschlag: Georges Lacombe an Hugo Schuchardt (276-06003). Paris, 10. 09. 1912. Hrsg. von Katrin Purgay (2017). In: Bernhard Hurch (Hrsg.): Hugo Schuchardt Archiv. Online unter https://gams.uni-graz.at/o:hsa.letter.5677, abgerufen am 10. 09. 2024. Handle: hdl.handle.net/11471/518.10.1.5677.


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Paris, le 10 septembre 1912

Monsieur et cher Maître,

Nos lettres se sont croisées. Je suis heureux que l’impression de vos articles se poursuive normalement; cela ira encore mieux avec Karras. En parcourant divers tomes de la Zeitsch. de Grœber, je me suis aperçu que l’imprimerie de Halle était riche en signes diacritiques. C’est avec la plus vive curiosité que je lirai le résultat de vos recherches basco-africaines, d’autant que jusqu’à présent les auteurs qui se sont occupés de la question |2| ( Gabelentz, Gèze, Giacomino) ne savaient le basque que bien imparfaitement et n’étaient pas très difficiles en fait de rapprochements. Au surplus, les comparaisons de d’Abbadie avec le sémitique (amarĭñña) me paraissent intéresser beaucoup plus le elementar verwandt que le geschichtlich verwandt.

Les Basques seront sans doute émus de voir leur langue apparentée à d’autres. Mais cela ne saurait avoir une grande importance. Pourquoi le basque serait-il isolé?

|3| En faisant diverses recherches à la Bibl. Nationale je suis tombé récemment sur votre réponse à Victor Henry au sujet des lois phonétiques. Il est surprenant que Wechssler, pourtant si complet, ne l’ait pas mentionnée dans sa Bibliographie. Qu’il ait omis des comptes-rendus rapides comme celui de la Revue philosophique, cela s’explique, mais il est moins facile de comprendre comment il a pu ne pas signaler votre travail. – La question de la passivité du verbe |4| m’a aussi beaucoup intéressé et j’ai noté bien des points de vos travaux, mais l’énorme article de Finck m’a, je l’avoue, complètement dérouté. La clarté est une bien belle chose!

En vous quittant, Monsieur et cher Maître, permettez-moi de vous souhaiter bien sincèrement et respectueusement bon courage pour les travaux que vous avez entrepris et dont la publication honorera notre Revue, et veuillez me croire votre bien dévoué

G. Lacombe

Faksimiles: Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen, Creative commons CC BY-NC https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ (Sig. 06003)