Georges Lacombe an Hugo Schuchardt (254-05991)
von Georges Lacombe
an Hugo Schuchardt
07. 06. 1912
Französisch
Schlagwörter: Collège de France Association basque Urquijo Ybarra, Julio de Karras, Ehrhardt Rousselot, Jean-Pierre Meillet, Antoine Azkue y Aberasturi, Resurrección María de Harriet, Maurice Darricarrère, Jean Baptiste Vinson, Julien Larrieu, Jean-Félix Paris Halle Graz Schuchardt, Hugo (1912) Schuchardt, Hugo (1912)
Zitiervorschlag: Georges Lacombe an Hugo Schuchardt (254-05991). Paris, 07. 06. 1912. Hrsg. von Katrin Purgay (2017). In: Bernhard Hurch (Hrsg.): Hugo Schuchardt Archiv. Online unter https://gams.uni-graz.at/o:hsa.letter.5420, abgerufen am 24. 03. 2023. Handle: hdl.handle.net/11471/518.10.1.5420.
Paris, le 7 juin 1912
Monsieur et cher Maître,
J. de Urquijo vient de quitter Paris en emportant vos quatre notes qu’il sera très heureux de publier dans le n° 3. Il s’est tout-à-fait entendu avec Karras et m’a dit qu’il serait très heureux de voir enfin la revue bien et rapidement éditée: il enverra dans deux ou trois jours de la copie à Halle. – D’accord avec lui je reverrai en dernière heure les épreuves de vos articles Erraintzac et Tšingurriafin de m’assurer que vos corrections ont bien été effectuées. Je viens de recevoir les épreuves de mon P.S. à erraintzac et de ma note intitulée «notes sur diverses traductions de quelques vers de Dechepare»: je me ferai un plaisir de vous adresser les bonnes feuilles de ces |2| travaux quand tout cela aura été un peu corrigé.
Durant les quelques heures que J. de U. est resté à Paris nous avons vu M. Rousselot et M. Meillet. Ce dernier nous a vivement conseillé de commencer à travailler dès maintenant à un Atlas linguistique du labourdin. On pourra ensuite étendre l’opération. Quant à M. Rousselot, il a, ainsi que vous le savez, recueilli déjà quelques observations phonétiques sur le parler d’Azkue (Lequeitio) et observé aussi quelques sujets durant les vacances dernières. Nous allons, de plus, faire venir quelques sujets travailler au Laboratoire du Collège de France: il y a plusieurs centaines de Basques à Paris, leur adresse est facile à se procurer |3| car il existe trois associations (Union pyrénéenne, Association basque, et Union basco-béarnaise) qui publient des bulletins ou comptes-rendus, et tous les dialectes sont représentés. Il n’y a donc plus qu’à se mettre au travail.
Le Dict. d’Azkue ne s’imprime malheureusement pas: c’est navrant. Il semble pourtant que maintenant qu’Azkue détient le ms. d’Harriet, maintenant qu’en dehors de cela il ne recueille plus de mots nouveaux que de loin en loin, et maintenant enfin que, étant à Bilbao, il lui est facile de se faire aider encore pécuniairement, cela doive aller tout seul. Mais, par malheur, il préfère faire des opéras.
|4| Je ne crois pas non plus que l’impression du Darricarrère soit commencée. D’autre part, M. Vinson avec qui j’ai passé l’autre jour de longues heures chez Larrieu, m’a dit que ses travaux importants ne marchaient pas non plus. Le tome III de la Bibl. n’est pas près d’être mis sous presse.
Vous devez être, Monsieur et cher Maître, rentré à Graz maintenant? S’il y avait en dernière heure quelque chose qui clocherait dans la correction de Tšingurri, je vous en informerais aussitôt.
Votre très respectueusement dévoué
G. Lacombe
Urquijo m’a dit que le Guipuzkoarra avait traduit ma petite note sur votre jubilé: j’ai demandé 2 exemp. du n°,