Georges Lacombe an Hugo Schuchardt (254-05991) Georges Lacombe Katrin Purgay Institut für Sprachwissenschaft, Karl-Franzens-Universität Graz Zentrum für Informationsmodellierung - Austrian Centre for Digital Humanities, Karl-Franzens-Universität Graz GAMS - Geisteswissenschaftliches Asset Management System Creative Commons BY-NC 4.0 2022 Graz o:hsa.letter.5420 254-05991 Hugo Schuchardt Archiv Herausgeber Bernhard Hurch Karl-Franzens-Universität Graz Österreich Steiermark Graz Karl-Franzens-Universität Graz Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen 05991 Georges Lacombe Papier Brief 4 Seiten Paris 1912-06-07 Hugo Schuchardts wissenschaftlicher Nachlass (Bibliothek, Werkmanuskripte und wissenschaftliche Korrespondenz) kam nach seinem Tod 1927 laut Verfügung in seinem Testament als Geschenk an die UB Graz. Katrin Purgay 2017 Die Korrespondenz zwischen Georges Lacombe und Hugo Schuchardt Hugo Schuchardt Archiv Bernhard Hurch

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Hugo Schuchardt Archiv

Das Hugo Schuchardt Archiv widmet sich der Aufarbeitung des Gesamtwerks und des Nachlasses von Hugo Schuchardt (1842-1927). Die Onlinepräsentation stellt alle Schriften sowie eine umfangreiche Sekundärbibliografie zur Verfügung. Die Bearbeitung des Nachlasses legt besonderes Augenmerk auf die Erschließung der Korrespondenz, die zu großen Teilen bereits ediert vorliegt, und der Werkmanuskripte.

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Georges Lacombe Paris 1912-06-07 Hugo Schuchardt France Paris Paris 2.3488,48.85341 Korrespondenz Georges Lacombe - Hugo Schuchardt Korrespondenz Collège de France Association basque Wissenschaft Sprachwissenschaft Brief Französisch
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Paris, le 7 juin 1912 Monsieur et cher Maître,

J. de Urquijo vient de quitter Paris en emportant vos quatre notes qu’il sera très heureux de publier dans le n° 3. Il s’est tout-à-fait entendu avec Karras et m’a dit qu’il serait très heureux de voir enfin la revue bien et rapidement éditée: il enverra dans deux ou trois jours de la copie à Halle. – D’accord avec lui je reverrai en dernière heure les épreuves de vos articles Erraintzac et Tšingurri afin de m’assurer que vos corrections ont bien été effectuées. Je viens de recevoir les épreuves de mon P.S. à erraintzac et de ma note intitulée «notes sur diverses traductions de quelques vers de Dechepare»: je me ferai un plaisir de vous adresser les bonnes feuilles de ces travaux quand tout cela aura été un peu corrigé.

Durant les quelques heures que J. de U. est resté à Paris nous avons vu M. Rousselot et M. Meillet. Ce dernier nous a vivement conseillé de commencer à travailler dès maintenant à un Atlas linguistique du labourdin. On pourra ensuite étendre l’opération. Quant à M. Rousselot, il a, ainsi que vous le savez, recueilli déjà quelques observations phonétiques sur le parler d’Azkue (Lequeitio) et observé aussi quelques sujets durant les vacances dernières. Nous allons, de plus, faire venir quelques sujets travailler au Laboratoire du Collège de France: il y a plusieurs centaines de Basques à Paris, leur adresse est facile à se procurer car il existe trois associations (Union pyrénéenne, Association basque, et Union basco-béarnaise) qui publient des bulletins ou comptes-rendus, et tous les dialectes sont représentés. Il n’y a donc plus qu’à se mettre au travail.

Le Dict. d’Azkue ne s’imprime malheureusement pas: c’est navrant. Il semble pourtant que maintenant qu’Azkue détient le ms. d’Harriet, maintenant qu’en dehors de cela il ne recueille plus de mots nouveaux que de loin en loin, et maintenant enfin que, étant à Bilbao, il lui est facile de se faire aider encore pécuniairement, cela doive aller tout seul. Mais, par malheur, il préfère faire des opéras.

Je ne crois pas non plus que l’impression du Darricarrère soit commencée. D’autre part, M. Vinson avec qui j’ai passé l’autre jour de longues heures chez Larrieu, m’a dit que ses travaux importants ne marchaient pas non plus. Le tome III de la Bibl. n’est pas près d’être mis sous presse.

Vous devez être, Monsieur et cher Maître, rentré à Graz maintenant? S’il y avait en dernière heure quelque chose qui clocherait dans la correction de Tšingurri , je vous en informerais aussitôt.

Votre très respectueusement dévoué G. Lacombe

Urquijo m’a dit que le Guipuzkoarra avait traduit ma petite note sur votre jubilé: j’ai demandé 2 exemp. du n°,