Henri Gaidoz an Hugo Schuchardt (098-03285)
von Henri Gaidoz
an Hugo Schuchardt
10. 01. 1899
Französisch
Schlagwörter: Le Figaro Annales des sciences politiques Nationalismus Hugo-Schuchardt-Brevier figaro Gaidoz, Henri (1899)
Zitiervorschlag: Henri Gaidoz an Hugo Schuchardt (098-03285). Paris, 10. 01. 1899. Hrsg. von Magdalena Rattey (2017). In: Bernhard Hurch (Hrsg.): Hugo Schuchardt Archiv. Online unter https://gams.uni-graz.at/o:hsa.letter.5258, abgerufen am 09. 09. 2024. Handle: hdl.handle.net/11471/518.10.1.5258.
Paris 10 Janvier 99
Cher Monsieur,
Je ne lis pas le Figaro, mais je tâcherai de voir le n° du 4 Janvier, puisqu’il y est question de vous.1
Le n° des Annales des Sciences Politiques, avec mon article,2 paraitra sans doute le 15 ; mais on me prévient que je n’aurai mon tirage à part qu’une dizaine de jours après. Veuillez donc prendre un peu patience.
Vous n’arriverez pas à faire admettre votre théorie que la bataille de la Montagne Blanche a supprimé le “droit public” de la Bohême.3 A ce compte, on aurait pu dire que la répression de l’insurrection hongroise de 1849 avait supprimé le “droit public” de la Hongrie. Les vieux droits ressuscitent quand il y a derrière eux une force qui en fait chose vivante. Voyant comme vous insistez dans vos lettres sur cette question d’ordre académique, je regrette de ne pas l’avoir traitée dans mon article.
Merci pour votre découpure de journal. Les journaux m’intéressent surtout quand ils contiennent des choses “matter of fact” et non pas des discussions théoriques, p.ex. |2| des ordonnances ou règlements sur l’emploi des langues [1], ou des faits caractéristiques pour les institutions ou usages (p.ex. dans le journal de Graz que vous m’avez envoyé pour le discours du vieux pleurnicheur, un fait-divers sur l’emploi des langues et la police dans une réunion de Tailleurs à Vienne).
Je vous avais envoyé des morceaux de la Pensée Slave pour vous faire connaitre ce journal.4 Il est russophile à outrage, mais il me fait connaître le point de vue slave sur les choses politiques et il renseigne particulièrement sur le mouvement chez les Yugo-Slaves.
Je me suis commandé les brochures de Rohmeder dont vous me parlez.5
Si G. Meyer va mieux, reconnait-il au moins ses amis?6
J’ai vu quelque fois des articles (allemands) |3| de Katona7 qui m’ont inspiré de l’estime pour son talent.
Vous ne m’avez toujours pas expliqué le Junctim.8 Ce sera pour votre prochaine lettre (quand vous aurez reçu mon article).
Bien à vous
H. Gaidoz
Je tâcherai de me procurer un exemplaire de l’épreuve de mise en pages, pour que vous n’attendiez pas si longtemps.
[1] ou aussi les questions religieuses, ainsi dans votre découpure d’aujourd’hui de la Neue Freie Presse, je trouve une statistique des écoles de la Basse Autriche par religions9
[Anhang: Auszug aus La Pensée Slave, wie anhand der Rückseite zu erkennen ist.]
Vous m’obligeriez de me procurer, à l’occasion, les prospectus de l’établissement de Rohitsch avec l’analyse chimique des eaux.10
(en allemand)
1 Schuchardt wird zwar in dieser Figaro-Ausgabe nicht erwähnt, dennoch fühlte er sich offenbar, zumindest deutet er dies im Brief vom 7. Jänner 1899 ( 097-SG23) an, von Brunetières Worten tangiert.
2 Gaidoz, Henri. 1899. Le conflit germano-tchèque. A propos d’une brochure de M. Schuchardt, in: Annales des Sciences Politiques. Tome quatorzième. Paris: F. Alcan, 110-114.
3 Siehe Tchèques et Allemands. Lettre de M. Hugo Schuchardt, Correspondant étranger de l'Institut de France à M. *** (Paris 1898) [Archiv-/Breviernummer: 324] 40. Schuchardt unterstellt den Tschechen, sie hätten einen „plus ancienne voie“ in Aussicht und zwar jenen, den sie vor der Schlacht am Weißen Berg im Jahr 1620 verfolgt hatten. Das böhmische Staatsrecht („le ‚droit public’ de la Bohème“) wäre demnach ein mittelalterliches Prinzip.
4 Diese Ausschnitte der Pensée Slave scheinen im Hugo Schuchardt Nachlass nicht auf.
5 Siehe Brief vom 31. Dezember 1898 (096-SG22), Schuchardt an Gaidoz.
6 Schuchardt spricht im Brief vom 12. Jänner 1899 (099-SG24) über Meyers Krankheit als „progressive Paralyse“. Am 28. August 1900 erlag Meyer schließlich dieser Krankheit.
7 Lajos Katona (1862-1910), Literaturhistoriker, Folklorist und Ethnologe. Sein Hauptinteresse galt der Sammlung ungarischer Folklore und deren komparatistischen Betrachtung. Katona und Schuchardt unterhielten von 1885 bis 1910 eine Korrespondenz. Die Briefe Katonas an Schuchardt befinden sich im Schuchardt-Nachlass der UB Graz (05327-054879), die Briefe Schuchardts an Katona in der Bibliothek der Ungarischen Akademie der Wissenschaften in Budapest. Zu Lajos Katona siehe auch die Fußnote zum Brief Andrian-Werburgs an Schuchardt vom 5. Oktober 1889 (01-00108), in: Egger, Elisabeth & Verena Schwägerl-Melchior. 2015. 'Die Korrespondenz zwischen Ferdinand von Andrian-Werburg und Hugo Schuchardt'. In Bernhard Hurch (Hg.) (2007-). Hugo Schuchardt Archiv, siehe Webedition.
8 Siehe Brief vom 20. Jänner 1899, Schuchardt an Gaidoz (103-SG27).
9 Vgl. die Neue Freie Presse (5. Jänner 1899): „Das Volksschulwesen in Niederösterreich“ auf S. 4, Sp. 2. (Vgl. ANNO/Österreichische Nationalbibliothek).
10 Rohitsch-Sauerbrunn ist die heutige slowenische Gemeinde Rogaška Slatina, ein Kurort mit Thermentradition.