Hugo Schuchardt Archiv

Paris 28 Déc. 98.

Cher Monsieur,

C’est seulement ces jours derniers, début de mes vacances du Jour de l’An, que j’ai pu rédiger un compte-rendu de votre brochure, et je l’ai envoyé hier, bien tardivement, et ne sachant s’il pourrait paraître dans le n° de Janvier. Le trouvant un peu longuet pour un compte-rendu, j’avais écrit qu’on pouvait, si on voulait, le publier comme article.¹ C’est le dernier parti qu’on a adopté comme vous voyez. L’article sera, alors, un peu court pour l’importance de la question tchèque: mais pensez que c’est pour vous qu’il a été écrit, et originairement comme simple compte-rendu.

Avez-vous vu l’article que le Baron d’Avril, un des rares Français qui connaissent les choses slaves, a écrit cet été sur votre brochure ?² Je l’avais mis de côté dans mon exemplaire, mais je vous en ferai volontiers cadeau si |2| vous ne l’avez pas reçu.

Est-ce que l’ami anonyme auquel votre brochure est adressée comme lettre existe plus que le vieillard (si décrépit!) qui personnifiait le génie Allemand de l’Autriche dans votre journal de Gratz ?³ S’il existe, c’est sans doute Gaston Paris.⁴

Mit aufrichtigem Glückwunsche für das kommende Jahr!

Bien à vous

HGaidoz

Paris, le 27 déc 1898⁵

Monsieur,

on m’a remis avant mon départ les quelques pages pour les Annales dont vous m’aviez parlé. Je les envoie aujourd’hui même à la composition comme article. Malheureusement, l’heure tardive à laquelle elles me parviennent ne me permettront pas de les placer comme je l’eusse désiré.

Je m’absente pour quelques jours. Je vs prie de vouloir bien m’adresser vos épreuves, aussitôt corrigées, à l’adresse que je vs communiquerai demain ou après-demain.

Veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de mes sentiments respectueux.

AViallate⁶