Paul Meyer an Hugo Schuchardt (11-07211)

von Paul Meyer

an Hugo Schuchardt

Paris

24. 01. 1881

language Französisch

Schlagwörter: Förster, Wendelin Diez, Friedrich Picot, Émile Schuchardt, Hugo (1876) Schuchardt, Hugo (1886) Meyer, Paul (1880)

Zitiervorschlag: Paul Meyer an Hugo Schuchardt (11-07211). Paris, 24. 01. 1881. Hrsg. von Frank-Rutger Hausmann (2017). In: Bernhard Hurch (Hrsg.): Hugo Schuchardt Archiv. Online unter https://gams.uni-graz.at/o:hsa.letter.5101, abgerufen am 28. 03. 2024. Handle: hdl.handle.net/11471/518.10.1.5101.


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24 Janvier 811

Cher monsieur

Je me suis en effet marié avec une Anglaise, qui bien que portant un nom gallois2, n’entend absolument rien en chymraeg. Nous ne parlons ensemble que saesneg3. Quand vous viendrez revoir Paris, je serai heureux de vous recevoir plus dignement  que je n’ai fait jadis, quand je demeurais au haut d’une maison de la rue de la Tour dans un pauvre appartement en garçon. |2| Après tout, Foerster qui a succédé à Diez, s’appelle aussi Gwendolin4, et n’est pas gallois.

Je ne comprends pas bien ce que vous m’écrivez au sujet de la Société des anciens textes. M. Picot5 que j’ai consulté hier n’y comprend pas plus que moi: il m’a dit qu’en ce qui vous concerne les fait sont ceux-ci: Votre nom est à la vérité accompagné sur le |3| Bulletin de la Société, de la mention de Didot comme correspondant; mais celui-ci refuse de payer pour vous, tant qu’il n’a pas reçu votre argent. – Didot n’est pas en rapport directement avec Graz. Cela étant Picot vous a fait présenter votre quittance, ce qui est un système coûteux pour nous. La présentation de votre quittance nous revient à environ 3 francs. Vous avez refusé de les payer. Votre quittance est revenue à Picot, non soldée. Sur quoi nous vous disons ceci: De deux choses l’une: ou vous voulez continuer à faire |4| partie de la société, et alors il faut payer, – ou bien vous voulez n’en faire plus partie, et alors dites-le clairement. Le meilleur moyen de payer votre quittance est évidemment d’envoyer un mandat postal, une vaglia postale, un money-order pour fr. 25 adressé à Picot, 135 Avenue Wagra, comme c’est écrit sur la couverture du Bulletin. Picot vous adressera votre quittance, et vous devriez faire ainsi chaque année. Faites attention que c’est la souscription de 1880 que vous devez. Si vous me permettez de vous donner un conseil, ce serait de payer en même temps pour 1881 en envoyant vos deux souscriptions à la fois. Vous allez avoir de très intéressants volumes. Je termine le roman provençal de Breton6 qui continue infiniment de choses nouvelles, en littérature et en langue.

Votre tout dévoué,
Paul Meyer


1 Karl VIII, 241 (nur der erste Absatz des Briefs).

2 Meyer hatte in England Mlle Lilian Gewndoline Blackburne geheitatet, die noch im gleichen Jahr verstarb.

3 Schuchardt erwähnt in Keltische Briefe I.I“,Beilage zur Allgemeinen Zeitung (Augsburg, München) 1876; wieder abgedruckt in: Romanisches und Keltisches. Gesammelte Aufsätze, Berlin 1886, den National- uns Sprachstolz des peuple kymrique (kymraeg) gegenüber dem Angelsächsischen (saesneg), worauf Meyer vermutlich anspielt.

4 Wendelin.

5 Émile Picot (1844-1918), französischer Romanist und Rumänist, 1874 Mitbegründer der SATF.

6 Daurel et Breton. Chanson de geste provençale. Publiée pour la première fois d’après le manuscrit unique appartenant à M.A. Didot par Paul Meyer, Paris 1880 (SATF).

Faksimiles: Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen, Creative commons CC BY-NC https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ (Sig. 07211)