Louis Lucien Bonaparte an Hugo Schuchardt (10-01210)
an Hugo Schuchardt
04. 07. 1887
Französisch
Schlagwörter: Publikationsversand Baskische Dialekte - Baskische Dialektologie Sachwortforschung Baskisch
Zitiervorschlag: Louis Lucien Bonaparte an Hugo Schuchardt (10-01210). London, 04. 07. 1887. Hrsg. von Johannes Kabatek und Bernhard Hurch (2016). In: Bernhard Hurch (Hrsg.): Hugo Schuchardt Archiv. Online unter https://gams.uni-graz.at/o:hsa.letter.5018, abgerufen am 24. 03. 2023. Handle: hdl.handle.net/11471/518.10.1.5018.
Londres, le 4 Juillet, 1887.1
Mon cher Mons. Schuchardt
Je vous adresse aujourd’hui même, par la poste, 40 numéros de mon catalogue, en deux paquets, et dont je vous prie de vouloir bien m’accuser réception.
À peu près toutes mes opinions en fait de basque se trouvent dans ces différents opuscules, mais ma santé ne me permet pas d’y revenir en les discutant. J’ai 74 ans et six mois, je suis faible et trop pauvre, depuis la chûte de l’Empire, pour pouvoir faire imprimer mes recherches sur l’accent labourdin, etc.2
Ma réponse à l’inconnu G. se trouve dans le Courrier de Bayonne du 10 Octobre 1876. Apech est le diminutif de apez (guip. apaiz) «prêtre», mais à Sare et en quelques autres localités il signifie «papillon». Le rapport entre ces deux mots il faudrait, je pense, le chercher, dans quelque vieille légende ou tradition, peut-être, à jamais perdues. Il en est de même des synonymes jaungoikomandatari «messager de Dieu», |2|jinkollo «poule de Dieu», ollozuri «poule blanche», etc. Le nom du lézard (petit et grand) offre, de même, des dénominations qui pourraient intéresser les Folkloristes. J’ai déjà fait part depuis plusieurs années, à la Philological Society, d’une liste de 80 mots basques pour «papillon» et de plusieurs pour les lézards, mais on ne les a pas imprimées, et je ne me sens pas la force de les copier de nouveau.
Acceptez de moi tout ce que je puis vous offrir et gardez, je vous prie comme un souvenir de moi tout ce que je vous envoie.
Vtre dévoué
L.-L. Bonaparte
1 Dieser Brief ist in Schuchardt (1909), Brevier/HSA Nr. 580 S. 138-139 veröffentlicht.
2 Bonaparte betätigte sich selbst als Drucker und Verleger, er betrieb in seinem Haus in Bayswater eine Druckerpresse und beschäftigte verschiedene Drucker. Nach dem Untergang des zweiten Kaiserreiches 1870 erhielt er kein Geld mehr von seinem Cousin Napoleon III. aus Frankreich und musste derlei Extravaganzen aufgeben. Erst 1883 erhielt er in England eine Pension zugesprochen.