Bogdan Petriceicu Hasdeu an Hugo Schuchardt (30-04443)

von Bogdan Petriceicu Hasdeu

an Hugo Schuchardt

Unbekannt

05. 04. 1878

language Französisch

Schlagwörter: Lexikologie Zeitschrift für vergleichende Sprachforschung (Kuhns Zeitschrift) Zeitschrift für vergleichende Sprachforschung auf dem Gebiet des Deutschen, Griechischen und Lateinischen Zeitschrift für romanische Philologielanguage Rumänischlanguage Lateinlanguage Mittellateinlanguage Albanischlanguage Keltische Sprachenlanguage Spanischlanguage Portugiesischlanguage Türkischlanguage Ungarischlanguage Vulgärlateinlanguage Französischlanguage Provenzalischlanguage Bulgarischlanguage Deutschlanguage Slawische Sprachen Littré, Émile Benfey, Theodor Diez, Friedrich Brachet, Auguste (1867) Hasdeu, Bogdan Petriceicu (1879) Hasdeu, Bogdan Petriceicu (1873) Schuchardt, Hugo (1880) Cihac, Alexandru (1870) Meyer-Lübke, Wilhelm (1911–1920) Ascoli, Graziadio Isaia (1865) Diez, Friedrich Christian (1853) Schuchardt, Hugo (1877)

Zitiervorschlag: Bogdan Petriceicu Hasdeu an Hugo Schuchardt (30-04443). Unbekannt, 05. 04. 1878. Hrsg. von Bruno Mazzoni (2016). In: Bernhard Hurch (Hrsg.): Hugo Schuchardt Archiv. Online unter https://gams.uni-graz.at/o:hsa.letter.4487, abgerufen am 18. 04. 2024. Handle: hdl.handle.net/11471/518.10.1.4487.

Printedition: Mazzoni, Bruno (1983): Carteggio Hasdeu - Schuchardt. Neapel: Liguori Editore.


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Très-honoré ami,

Je viens de recevoir le reste de Votre manuscrit1, j’ai à peine eu le temps de le parcourir, et je me sens déjà dans la position la plus difficile, la plus curieuse.

Plus que la première partie2, c’est une critique, une critique acerbe, impitoyable, qui cherche souvent même "nodum in scirpo"; une critique telle que Vous même n’en avez jamais écrite de plus sévère.

Je cours à l’introduction de Littré à la grammaire de Brachet3, à l’introduction d’Egger au dictionnaire de Brachet4, à l’introduction de Benfey au dictionnaire de Fick5, à l’introduction de Schleicher à la monographie Ak de Schmidt6, à tant d’autres introductions courtes et longues, et je me demande: qu’aurait-il fait, le pauvre Fick, par exemple, dont l’ouvrage fourmille d’hypothèses hasardées, si Benfey l’avait bafoué d’un bout à l’autre dans l’introduction même?!

Vous voyez, très-honoré ami, que je suis extrêmement franc.

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Je regrette à présent d’avoir ajouté aux textes le glossaire "qui Vous a plu ausserordentlich"7, car dans ce glossaire Vous n’avez trouvé absolument rien de bon8; là-même où l’évidence est parfaite, comme fughicel-funicel = funghicel Vous placez à côté une hypothèse pour affaiblir l’évidence, et une hypothèse impossible = furuncellus (le n de furunculus pouvait-il disparaître en roumain?) 9, ou bien comme dans solz = soldum Vous demandez une analogie de transition logique, là où j’en donne une et où il n’en faudrait pas même, car au fond il n’y a pas deux sens, mais un seul sens10 . Là où l’on devrait en effet présenter une analogie, c’est par exemple dans br = n (lunec-lubrico) sous le rapport phonique11, ou dans barḑa "blanche" sous le rapport logique, vu que cet oiseau n’est pas blanc, sauf une seule variété12. Vous demandez: d’où provient u dans acĭuare = acquiere? Je réponds: d’où provient-il dans cĭumilire à côté de cimilire, cĭubuc du turcčibuk, cĭupercă de l’hongroiscseperke, cĭutură etc. etc.13? (ḑuă = ḑioa...) Vous combattez |3|muşc = mordico (et même muşcel = monticellus) et Vous ne dites rien de la forme mursec14. Vous supposez que traista est un emprunt fait au moyen-âge... mais l’ombre de preuve15? Pour gurguĭu de gurgulio — quelle est l’analogie16? Pour s = rs Vous produisez une analogie française, mais il en faut une roumaine, et seulement roumaine17. L’étymologie de pricolič de vîrcolac est inconcevable18. Gâde n’existe pas dans aucun dialecte tsigan, mais aucun (cf. Pott, Paspati, Ascoli etc.)19. On ne dit pas băsăi, mais bîzăi, une pure onomatopée qui n’a rien de commun avec băsăi20. Mocan signifie primitivement paysan, non pas "Bergbewohner"21. Sdrénţă ou drénţă n’est pas allemand, mais slave22. Les mots capitelnic, domnelnic, fâptelnic, fiinţelnic, grijelnic, pădurelnic, clopolniţă etc. n’existent pas en roumain23. Vous m’opposez la forme luà, luaĭ, mais dans les anciens textes il y a luoà, luo24. Moleşà, mucegăià, n’est pas roumain: ces formes n’existent pas25. Stokes a depuis longtemps démontré que d = z est |4| très-ancien chez les Celtes par Abuziacum = Abudiacum etc.26. L’opinion de Diez que les Espagnols (et les Portugais) ont pris garza d’Italie, n’est pas une preuve27. La dérivation de melcĭu par ius, quand il y a melc, est un luxe de suppositions28. Tout ce que Vous dites sur o = illa et o = una est une échafaudage de formes et transitions hypothétiques29. En contestant la liaison reconnue par tous de ciconia avec canere, il fallait donner une ombre de preuve30. Etc. etc. etc.

Vous voyez qu’en publiant l’introduction, c’est-à-dire l’hypercritique, telle qu’elle est, je devrais l’accompagner d’une anti-critique31; car autrement se serait me tuer moi-même de bonne grâce et tuer mon livre. Comme critique, qui me rappelle celle de Weber contre Pictet32, cette introduction pourrait paraître parfaitement dans la revue de Kuhn ou de Gröber33, et rien ne m’empêcherait alors de la réfuter, moi ou un autre.

Maintenant, que dois-je faire?

Je Vous serre cordialement les mains

ami dévoué

B. P. Hasdeu
Le 5 avril 1878.

Il y a quelques points où Votre critique a parfaitement raison. Je relèverai ces points, ceux-là seulement, dans les Addenda et corrigenda34.

Je ne comprends pas bien: quelles sont les brochures que demande Krecu35? Je serai charmé de les lui envoyer le plus vite possible.

H.


1 V. XXIX e n. 2.

2 V. XXI e n. 1.

3 Cf. A. Brachet, Grammaire historique de la langue française, avec une préface par E. Littré, Paris 18682, xvii-311 p. (la prefazione non compare nella prima edizione, pubblicata l’anno precedente).

4 Cf. A. Brachet, Dictionnaire étymologique de la langue française, avec une préface par E. Egger , Paris 1878, cvii-560 p.

5 Cf. A. F. C. Fick, Wörterbuch der indogermanischen Grundsprache in ihrem Bestande vor der Völkertrennung. Ein sprachgeschichtlicher Versuch [...], mit einem Vorwort von Prof. Dr. Theod. Benfey , Göttingen 1868, x-245p.

6 Cf. J. Schmidt, Die Wurzel AK im Indogermanischen. Mit einem Vorworte von August Schleicher , Weimar 1865, x-90 p.

7 Hasdeu polemizza qui con il lusinghiero giudizio sul Glossar II. Specimen de « Dicţionar etimologic al limbeĭ române », espresso dallo Schuchardt nella lettera del 25 febbraio ( XXIV).

8 Nella versione definitiva a stampa il puntuale commento dello Schuchardt al Glossar II occuperà piú di un terzo dell’introduzione (cf. CdB S, pp. xviii-xxxiii ).

9 II passaggio *furuncellus ← furunculus, suggerito dallo Schuchardt per spiegare le forme rum.a. funicel, fughicel "ulcération", che il Hasdeu aveva derivato da *fungicellus (cf. rispettivamente CdB S, p. xxxi e CdB I, p. 281, 68) sarà riproposto anni dopo da O. Densusianu, « Romania » XXXIII (1904), pp. 77-8 . È a quest’ultimo che la lessicografia posteriore fa risalire l’etimo oggi pressoché unanimemente accolto per le diverse altre varianti funecel, funigel, funi(n)cel, furincel furnicel "furoncle" (cf. EWRS 687, DLR, s.v. furnicél, e DER 3535 , che introduce però l’ipotesi di un incrocio con furnicei "urticaire").
Per il trattamento di -n- in area balcanica si veda Rosetti, ILR, pp. 246-9 . Si vedano comunque le lettere XXXII, punto 1, XXXIII, XXXV, XXXVI.

10 II Hasdeu aveva derivato rum.solz "écaille" (formato sul pl. solzi) ← lat. sol(i)dum, spiegato come "partea cea tare a orĭ-căruĭ lucru", rinviando al Du Cange per m.lat.solda "feccia", interpretato "partea cea maĭ tare a vinului" (CdB I, p. 302, 165). Nel paragrafo del testo a stampa, discutendo i termini che egli riteneva di non sicura origine latina, lo Schuchardt si limita a rilevare: « "Schale, Rinde" = "Festes" ist gewiss ein natürlicher Uebergang; und doch wünschte ich für solz = solidum einige zwingende Analogieen » (CdB S, p. xxiv).
Il passaggio potrebbe essere meglio spiegato riportando *soldu a (nummus) sol(i)dus; per la discussione degli etimi latino e slavo (slŭzŭ "Schleim") cf. DER 7990 .

11 V. XXXII, punto 2 e n. 8.

12 Cf. CdB S, p. xxiii, dove lo Schuchardt analizza con grande ricchezza d’idee rum.barză "cicogne", riprendendo tra l’altro l’etimo lat.albus, collegato con alb.bardhë "bianco", proposto alcuni anni prima dal Hasdeu in Istoria critică..., I, cit., p. 308 (ed. 1873; e « ClT » IV [1873], p. 140). Nel Glossar II il Hasdeu aveva sostenuto invece una correlazione con le lingue celtiche, senza menzionare affatto la sua precedente ipotesi (CdB I, p. 269, 14). Oltre che nella sezione Addenda et corrigenda di CdB S (p. lxxvii, 30), il Hasdeu tornerà con maggiore ampiezza sul problema in EMR, s.v., dove riprenderà, giustapponendole, le altre due ipotesi avanzate dallo Schuchardt: prelatino bard + lat.ardea (supposto quest’ultimo dallo Schuchardt come base comune per rum.barză, sp.garza "Reiher"). V. ancora lettera XXXII, punto 15.
Per le interpretazioni piú recenti della forma romena e per una loro discussione si veda, oltre che DER 704 , Russu, ER 14, 15 , che, documentata l’esistenza della forma aggettivale bar(d)z, corrispondente ad alb.barth (i.-e. *bher ēg- ~ *bhereg′-), usata per esprimere il colore del manto di alcuni animali domestici (p. 260), analizza — citando DLR — rum.barză come « un adj. substantivat, la început atributul speciei celei albe de berze » (p. 261); cf. anche Brâncuş, VA, pp. 37-40 . Si veda comunque l’ampia trattazione per sp.garza (port.garça) in DCELC, dove si ripropone un’origine forse celtica.

13 Una 'domanda' in tal senso doveva essere contenuta nella prima redazione manoscritta delle Observaţiuni dello Schuchardt. Nel testo a stampa, piú che intervenire direttamente sull’etimo rum.aćuare "refuge, abri" ← lat. [*] acquiere (CdB I, p. 267, 2), lo Schuchardt sembra replicare punto per punto alle forme e agli accostamenti avanzati dal Hasdeu nel corso della corrispondenza (cf. CdB S, p. xxiv; e replica a stampa del Hasdeu, ivi, p. lxxiv, 7; e ancora EMR, s.v. aciuez). V. lettere XXXII, punto 3, XXXV, XXXVI, XXXVIII e n. 40 (dov’è riportato il testo schuchardtiano).
Il vb. (a) aciuà deriverebbe DLR, da lat. *accubiliare secondo DELR e DEX, da lat. *accellare secondo DLR, da lat.cieri secondo DER 50 (dove vengono discusse, come al solito, le diverse ipotesi etimologiche).

14 Cf. CdB S, p. xxvi, dove lo Schuchardt deriva rum.muşc "mordo" ← lat. morisco, ipotesi già avanzata dal Cihac nel suo Dictionnaire..., I, cit., e respinta nel Glossar II dal Hasdeu. Questi riteneva infatti che le forme verbali romene muşc e mursec "morsico" dovessero necessariamente derivare da due distinte forme latine, rispettivamente mordico e morsico (CdB I, pp. 294-5, 127; quindi CdB S, p. lxxviii, 34 ). V. lettere XXXII, punto 4, e XXXVIII.
Se è evidente rum. (a) mursecalat. morsicare, meno trasparente è l’origine della forma (a) muşca, che DA e DEX considerano di etimo ignoto; di etimo dubbio la dichiara DER 5520 , vagliando comunque le diverse soluzioni avanzate: lat. *muticare, lat. *muccicare, lat.mucceus incrociato con morsicare. Da ultimo Russu, ER 110 , propone *mut-š-icare ← *mont-s-icare. Il confronto con numerose forme dell’Italia meridionale (cf. EWRS 1136 ), confortato dall’esistenza delle forme rum. a. mucica, rum. regionale muşica, megl. rum. mucicari, ci induce però a credere a un incrocio di lat. volg.*mutjus ← mutilus con morsicare (cf. AEI, s.v. mozzicare).

15 A propositu di rum.taistră, traistră "havresac", il Hasdeu aveva comparato numerose varianti romene e albanesi, postulando un prototipo comune *staristra (CdB I, pp. 304-5, 175). Nel testo a stampa dell’introduzione dello Schuchardt si legge: « Wenn ich durchaus nicht die Meinung derjenigen theile, welche die albanisch-rumänische Wortgemeinschaft nur aus der mittelalterlichen Nachbarschaft herleiten, so denke ich doch, dass einige Wörter erst in späterer Zeit aus dem Albanischen in’s Rumänische eingedrungen seien. Dahin möchte ich traistă (traistră, taistră, trastur), drăstă, straiţă (straistă) = trasta (trase), draştă, ştreiţă rechnen; denn ist es glaublich, dass eine Wortform staristra auf zwei voneinander unabhängigen Gebieten in so ganz analoger Weise fortgewuchert habe? » (CdB S, pp. xxi-xxii; e replica del Hasdeu, ivi, p. lxxv, 13). V. lettera XXXII, punto 6.
Per la discussione etimologica su rum. traistă, connesso con m.gr. τάγιστρον, cf. DER 8862. Un ritorno all’ipotesi sostratista è in Brâncuş, VA, p. 150 .

16 Cf. CdB S, p. xxv, dove lo Schuchardt presenta alcuni esempi di parole romene che continuano direttamente la forma del nominativo di sostantivi maschili latini di terza declinazione. Il Hasdeu aveva presunto rum.gurguĭu "punta, becco di un orciolo, capezzolo, sommità di un colle" ← lat. volg. [*] gurgullus (CdB I, p. 284, 83; e replica allo Schuchardt: CdB S, p. lxxvi, 20 ). V. lettere XXXII, punto 8, e XXXVIII.
L’indagine etimologica non è giunta, rispetto alla forma gurgui, a una soluzione soddisfacente. Se REW 3922 dava per certo l’etimo lat. gurguglio, che DRG aveva già indicato solo come possibile, DLR e DEX si limitano a suggerire un confronto con tale forma. In EWRS 746 , che inspiegabilmente attribuisce al vocabolo il valore nazionale di "Traufröhre" (quindi accolto da REW), si ipotizza, sulla scia del Körting, una derivazione dalla radice onomatopeica garg-, gurg- col significato "sprudeln". Di tutt’altro avviso DER 3930 , che considera gurgui "creación expresiva" con l’accezione fondamentale di "objeto redondo" (anche in base al valore della forma arum.).

17 Cf. CdB S, p. xxvi, dove Schuchardt adduce i due esiti fr.museau,prov.mursel per provare la legittimità fonetica del passaggio lat.morsico > rum.muşc (v. supra, n. 14). Nel testo a stampa seguono come esempi romeni di rs > s le forme dos e sus, aggiunte evidentemente a seguito dell’obiezione formulata qui dal Hasdeu: v. lettera XXXII, punto 7.

18 Cf. CdB S, p. xxvi. La proposta avanzata dallo Schuchardt di una correlazione tra rum. pricolic(i) "spirito maligno in cui si crede si transformino taluni uomini, soprattutto dopo la morte, assumendo sembianze di animali; fantasma", anche "licantropo" in alcuni lessicografi, di etimo ignoto, e rum.vîrcolac(i), vîrcolag, vîrcolic "essere fantastico, immateriale, che si crede mangi la luna e il sole nelle eclissi e nelle fasi lunari; fantasma" (cf. alb. vurvolak, bg.vrăkolak), non ha trovato consensi al di fuori di DRG. Si vedano comunque DER 6818 e 9293. V. XXXII, punto 5 e n. 12.

19 In Glossar I, rifacendosi a testimonianze di storici e cronisti, il Hasdeu aveva glossato rum.gâde "boia" come forma usata « ca nume de Ţigan », in quanto presso i romeni tutti i boia sarebbero stati presi tra gli zingari; e lo aveva analizzato sul piano etimologico come un possibile relitto traco (CdB I, p. 239 e n. 1). Nel testo a stampa delle Observaţiuni, cercando di interpretare il pensiero di Hasdeu e tenendo conto anche di quanto detto qui nella lettera, lo Schuchardt scrive: « [...] so mag er daran gedacht haben, dass möglicherweise das Wort, welches ursprünglich immer für die Zigeuner angewandt wurde, durch die Zigeuner in Aufnahme gekommen ist, wenn es auch in den uns bekannten Zigeuneridiomen sich nicht vorfindet » (CdS S, pp. xxii-xxiii; v. anche lettera di risposta dello Schuchardt: XXXII, punto 14). I rinvii bibliografici indicati dal Hasdeu nella lettera si riferiscono alla fondamentale monografia di A. F. Pott, Die Zigeuner in Europa und Asien. Ethnographisch-linguistische Untersuchung, vornehmlich ihrer Herkunft und Sprache, 2 voll., Halle 1844-1845 (ma cf. vol. II, p. 132; una ristampa recente, Leipzig 1964); al Memoir on the Language of the Gypsies, as now used in the Turkish Empire , pubblicato da A. G. Paspati nel « Journal of the American Oriental Society » (New Haven) VII (1862), pp. 143-270, che aveva costituito tra l’altro l’'occasione', nel senso migliore del termine, perché G. I. Ascoli redigesse il suo Zigeunerisches. Besonders auch als Nachtrag zu dem Pott’schen Werke: "Die Zigeuner in Europa und Asien", Halle 1865 (i primi due terzi del vol. sono una Kritische Beleuchtung al Memoir del Paspati); e probabilmente il Hasdeu intendeva riferirsi anche al grosso vol. Études sur les Tchinghianés ou Bohémiens de l’Empire ottoman , pubblicato dal Paspati a Costantinopoli nel 1870.
Circa l’etimo di rum.gâde (pl. gâzi), ignoto secondo DRG e DEX, le numerose ipotesi suggerite vengono discusse e respinte in DER 3751 ; la forma bg. gidija "loco" ← tc. gidi "mediatore, prosseneta" (BER, s.v. ), non sembra semanticamente convincente.

20 Il verbo rum.bîzîí (con numerose varianti registrate in DLR, s.v. bâzâí) "boudonner" va analizzato appunto attraverso la forma onomatopeica bîz, relativa al rumore prodotto da taluni insetti in volo; ai paralleli romanzi di REW 1057 si aggiungano le forme rus. byzŭ "tafano, assillo" e ted. biesen "assillare (di animali)" (cf. DLR, s.v. già cit., e DER 903 ). Il vocabolo compare in CdB S, p. xxiii). Il sost. băsău "vengeance, haine", raro e limitato alle regioni di Transilvania, Moldavia e Bucovina, era stato interpretato dal Hasdeu, che pure lo aveva raccostato senza troppa convinzione ad alcune forme indoeuropee, come sicuro elemento pre-romano (CdB I, p. 270, 17; e precisazioni dello Schuchardt in CdB S, p. xxiii).
La lessicologia moderna fa invece concordemente risalire il vocabolo, sulla scorta del Cihac, alla forma ung.bo(s) szú "Ärger, Verdruss, Rache" ( DRG, DELR, DLR, UREW, s.v., DER 710 ).

21 Il rilieveo, peraltro inesatto, qui suggerito, viene accolto dallo Schuchardt nel testo a stampa dell’introduzione ( CdB S, p. xxiv, a proposito di CdB I, p. 293, 121); una replica del Hasdeu, riguardo alla forma ung.mokány introdotta dallo studioso tedesco nella discussione, figurerà nella sezione Addenda et corrigenda (CdB S, p. lxxvii, 31 ). V. anche lettera XXXII, punto 9.
Le attestazioni antiche fornite da DA alla forma mocán' concordano nel significato "montanaro, pastore (di pecore)", mentre risultano posteriori le accezioni "zotico, imbecille". La parola viene derivata da moacă "clava", di etimo ignoto (cf. DER 5368 , che dà anche, sulla scorta di G. Meyer, le forme ung.mokány "rústico" e tc. mukan "pastor de Transilvania" come derivate dal romeno).

22 Nessuna delle due forme è discussa in CdB I e CdB S. Zdreanţă (pl. zdrenţe) "pezza, straccio" viene generalmente confrontato con sl. sŭdranŭ "strappato" ( DRG, DEX, s.v.); il Cioranescu propende, com’è sua tendenza, per un etimo 'espressivo' da una radice imitativa *sdranţ, che riprodurrebbe il rumore di un panno che viene strappato (DER 7645 ). V. lettera XXXII, punto 10, e lettera XXXVIII.

23 Le prime sei forme non trovano sicure attestazioni. Nel testo a stampa dell’introduzione lo Schuchardt conserva tali esempi, sostituendo però grijelnic con muierelnic "donnaiolo", presente in taluni dizionari del secolo scorso (CdB S, p. xxxiii). Sui suffissi aggettivali slavi in -(el) nic in romeno si veda in particolare A. Graur, Nom d’agent et adjectif en roumain, Paris 1929, pp. 25-50.
La forma clopolniţă, che lo Schuchardt dirà di avere incontrato nell’opera di I. Heliade Rădulescu (v. lettera XXXII, punto 9), doveva essere un errore tipografico per clopotniţă "campanella" (non compare infatti nel testo a stampa delle Observaţiuni, là dove si discute del valore di -l- nella formazione del diminutivo: CdB S, p. xxxiii). V. anche lettera XXXVIII.

24 Nel Glossar II, a proposito delle forme rum.luom, luo, luotor "prenons, il a pris, preneur" dal lat.levare, il Hasdeu aveva creduto di poter interpretare -o- -va- (CdB I, p. 287, 103), per trovare un’apparente conferma all’ipotesi sostratista con cui aveva erroneamente derivato la forma del pronome rum.o dal radicale i.-e. va (CdB I. p. 153, n. 1).
Lo Schuchardt in una nota, evidentemente aggiunta, della sua introduzione replica al rilievo espresso qui nella lettera: « Allerdings macht mich Hasdeu darauf aufmerksam, dass in alten Texten luoai, luoa vorkommen; aber daraus würden doch nicht luo, luom geworden sein » (CdB S, p. xxxv, n. 1). V. XXXII, n. 28.

25 La prima forma, eventuale variante dialettale del verbo rum.moleşi "rammollire, ammorbidire" non risulta attestata; esiste invece a livello regionale la forma verbale mucegăia, accanto alla più diffusa mucegăi, "ammuffire" (cf. CdB S, p. xxxi, là dove lo Schuchardt, riprendendo gli esempi fericesc "rendo felice" / fericez "sono felice", dati dal Hasdeu nel Glossar II, 64 e 65, distingue, all’interno di forme verbali parallele, di I e IV coniugazione, derivate da un aggettivo, tra quelle che non presentano una differenziazione semantica — adevera / adeveri "render povero", mucegăia / mucegăi — e quelle che si caratterizzano per una opposizione 'causatività' / 'stato': ferića / ferici, mesera "rendere povero" / meseri "essere povero").

26 Lo studio di W. Stokes cui si fa riferimento, apparso nel t. VII dei « Beiträge zur vergleichenden Sprachforschung auf dem Gebiete der arischen, keltischen und slawischen Sprachen », pubblicati da A. Kuhn e A. Schleicher a partire dal 1858, era stato già citato e utilizzato dal Hasdeu in CdB I, p. 269, n. 7, a proposito di rum.barză "cicogna". È appunto nella trattazione di tale forma che lo Schuchardt nega l’antichità del passaggio d > z in celtico (CdB S, p. xxiii; e v. lettera XXXII, punto 13). Sui problemi posti dalla forma barză, già presente in questa lettera, v. supra, n. 12.

27 Cf. F. Diez, Etymologisches Wörterbuch der romanischen Sprachen, Bonn 18784, p. 157. In base alla rettifica formulata dallo Schuchardt nella lettera di risposta (v. XXXII, punto 12), si spiega l’assenza del nome del Diez dal testo a stampa delle Observaţiuni, là dove si tratta di rum.barză "cicogna" (cf. CdB S, p. xxiii). Per una discussione di sp.garza (port.garça) rinviamo senz’altro alla voce rispettiva di DCELC.

28 Nel testo a stampa il « luxe de suppositions » è limitato al confronto con le forme cimriche malw, malw-oden (CdB S, p. xxii; e v. lettera XXXII, punto 16). Nel Glossar II il Hasdeu aveva interpretato la forma rum.a. melcĭu "testuggine" come costruita sul pl. melci del piú comune melc "chiocciola" (CdB I, pp. 291-2, 113; e cf. DA , s.v. melc, I, 3). Nel riprendere, in quel contesto, quanto da lui scritto pochi anni prima (cf. B. P. Hasdeu, Principie de filologia comparativă ario-europeă, Bucureşti 1875, pp. 88-99 ), il linguista romeno accoglieva, nella sostanza, l’etimo lat.murex, che era stato proposto nella rassegna all’annata VII di « Columna luĭ Traian » dallo Schuchardt (cf. « ZRPh » I [1877], p. 482) e che viene da questi ripreso, con gli stessi argomenti di comparazione indoeuropea, nel testo a stampa delle Observaţiuni (CdB S, p. xxii). Un ultimo ripensamento sarà però consegnato dal Hasdeu alle Addenda et corrigenda (CdB S, p. lxxviii, 32 ). Va qui ricordato che il Hasdeu, tornando qualche anno piú tardi sul problema, interpreterà la parola romena come relitto traco (cf. B. P. Hasdeu, Bourel, melc şi culbec. Dacii şi latinii într’o scoică, « ClT » IV n.s. [1883], pp. 193-212 ).
La ricchezza delle ipotesi etimologiche avanzate per rum.melc(iu) è sinteticamente presentata in DER 5197 ; un ritorno all’ipotesi sostratista è ora in Russu, ER 97 .

29 Si legga quanto lo Schuchardt replicherà nella lettera XXXII (e n. 28).

30 Si legga la secca replica dello Schuchardt nella lettera XXXII, punto 11 (e n. 20).

31 E lo Schuchardt concorderà con lui (v. XXXII e n. 34). V. anche infra, n. 34.

32 Non siamo qui in grado di precisare i termini e il luogo della polemica cui allude il Hasdeu.

33 Le due piú importanti riviste di linguistica pubblicate a quel tempo in Germania: la « Zeitschrift für vergleichende Sprachforschung auf dem Gebiete der indogermanischen Sprachen » creata nel 1875 da A. Kuhn (dalla fusione delle più antiche « Zeitschrift für vergleichende Sprachforschung auf dem Gebiete des Deutschen, Griechischen und Lateinischen » e « Beiträge zur vergleichenden Sprachforschung auf dem Gebiete der arischen, keltischen und slawischen Sprachen »), e la « Zeitschrift für romanische Philologie », fondata nel 1877 da G. Gröber. V. replica dello Schuchardt nella lettera XXXII.

34 Alla fine il Hasdeu consegnerà alla sezione Addenda et corrigenda le espressioni di consenso e le integrazioni, nonché le critiche, o meglio le riserve, a talune delle Observaţiuni dello Schuchardt. V. XXXII, n. 34.

35 Gregor Krek: v. lettera XXIX.

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