Georges Lacombe an Hugo Schuchardt (149-05938) Georges Lacombe Katrin Purgay Institut für Sprachwissenschaft, Karl-Franzens-Universität Graz Zentrum für Informationsmodellierung - Austrian Centre for Digital Humanities, Karl-Franzens-Universität Graz GAMS - Geisteswissenschaftliches Asset Management System Creative Commons BY-NC 4.0 2022 Graz o:hsa.letter.4082 149-05938 Hugo Schuchardt Archiv Herausgeber Bernhard Hurch Karl-Franzens-Universität Graz Österreich Steiermark Graz Karl-Franzens-Universität Graz Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen 05938 Georges Lacombe Papier Brief 4 Seiten Bayonne 1911-09-03 Hugo Schuchardts wissenschaftlicher Nachlass (Bibliothek, Werkmanuskripte und wissenschaftliche Korrespondenz) kam nach seinem Tod 1927 laut Verfügung in seinem Testament als Geschenk an die UB Graz. Katrin Purgay 2017 Die Korrespondenz zwischen Georges Lacombe und Hugo Schuchardt Hugo Schuchardt Archiv Bernhard Hurch

Die Datenmodellierung orientiert sich am DTA-Basisformat, ediarum und der CorrespDesc-SIG.

Das auf DTABf-Modellierungsschema wurde für die Zwecke des Projektes angepasst und befindet sich unter

Hugo Schuchardt Archiv

Das Hugo Schuchardt Archiv widmet sich der Aufarbeitung des Gesamtwerks und des Nachlasses von Hugo Schuchardt (1842-1927). Die Onlinepräsentation stellt alle Schriften sowie eine umfangreiche Sekundärbibliografie zur Verfügung. Die Bearbeitung des Nachlasses legt besonderes Augenmerk auf die Erschließung der Korrespondenz, die zu großen Teilen bereits ediert vorliegt, und der Werkmanuskripte.

Rollen-Taxonomie

Datumstaxonomie

Thesaurustaxonomie

Georges Lacombe Bayonne 1911-09-03 Hugo Schuchardt France Bayonne Bayonne -1.473,43.49316 Korrespondenz Georges Lacombe - Hugo Schuchardt Korrespondenz Eskualduna Wissenschaft Sprachwissenschaft Brief Französisch
Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen, Creative commons CC BY-NC https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen, Creative commons CC BY-NC https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen, Creative commons CC BY-NC https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen, Creative commons CC BY-NC https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
Bayonne, le 3 septembre 1911 Monsieur et cher Maître,

J’ai reçu vos lettres du 29 et du 31 août:

I. ‒ Il est entendu que dorénavant vous recevrez trois épreuves chaque fois. Du moins j’espère que Protat tiendra compte de cette demande.

II. ‒ C’est après bien des hésitations que j’avais substitué –iana à –ana dans Leiçarragana, car par lapsus vous aviez écrit une ou deux fois –iana. Je vous enverrai prochainement une petite note que j’ai publiée dans l’ Eskualduna et intitulée Vasconiana: bien que ce mot ait déjà été employé, je ne m’en servirai plus et prendrai la tangente: je mettrai tout simplement Vasconica (comme on dit Iberica, Armenica etc.): c’est en somme un simple changement de suffixe.

III. ‒ Je ne possède pas le Bi saindu… La prochaine fois que je verrai Darricarrère, qui, s’il est fantaisiste en linguistique, connaît bien son vocabulaire et sa bibliographie basque, je l’interviewerai sur ce qu’il pense de ce livre et s’il en connaît l’auteur. Par la même occasion il faudra lui demander s’il a quelques clartés sur nabari Über dem „r“ fügte Lacombe „(d)” ein. No sé si es la mejor forma de reflejarlo, pero no se me ocurre otra.: je vous transmettrai avec plaisir le résultat de cet entretien.

IV. ‒ Mes meilleurs remerciements pour vos réflexions sur mes notes liçarraguéennes. Je continue à lire de près le N.T. et vais bientôt achever notamment la liste de tous les verbes forts qu’il contient: j’avais déjà commencé ce travail à Divonne l’an dernier. Il se peut que je publie cette liste, mais sans commentaires. Un assez grand nombre d’entre ces formes ont échappé à Ithurry, van Eys n’a donné que les auxiliaires et il faudrait plusieurs semaines pour les exhumer des études de Dodgson. Mon travail sera donc purement mécanique il est vrai, mais pourra rendre service aux autres travailleurs. (A ce propos dakharkitzen que je donne a été fabriqué par moi: c’est bien dak(h)arzken qu’il faut).

V. ‒ Echepare est de Mendionde, sa mère est de Bidarray et il est fixé aux Aldudes depuis 1904 je crois. Son basque est assez mêlé: il y a autant de b.-nav. occ. que de labourdin dans les Buruchkak. La plupart des formes verbales simples qui s’y trouvent me paraissent inusitées chez le peuple.

VI. ‒ Je pense que votre note sur dançala et dançanac Gemeint ist Schuchardt Nr. 616: Gauntza, zauntza, dauntza. pourra prendre place dans le prochain n° et que les Dechep. et les Oihén . figureront ensemble dans le suivant. – Le tirage à part de Onsa hilceco bidia n’a pas paru: néanmoins quelques feuilles en ont été tirées. J’ai insisté auprès de J. de Urquijo à St Sébastien l’autre jour pour que le volume paraisse, car il est intéressant. En tout cas il paraîtra un jour ou l’autre. J’eusse désiré voir aussi un tirage à part des poésies d’Adéma et du Borracho burl., car ces publications eussent ainsi été plus commodes à lire. Pour le Guero nous en aurons un sûrement.

Je vous écris ceci par 30 degrés à l’ombre. Et cela, le 3 septembre! Décidément, la vie n’est supportable en été qu’à 1000 mètres d’altitude!

Veuillez, Monsieur et cher Maître, me croire votre très respectueusement dévoué G. Lacombe

P.S. Sous quel titre faut-il publier votre note? Hitzño bat, othoi.

J’écris à J. de U., qui doit rentrer le 8 à St J. de Luz, de vous envoyer la 2e édit. revue du n° 1 (1907)

Vos remerciements seront transmis au Dr Etchepare, à qui je demanderai moi-même quelques éclaircissements, sur divers passages de son livre. ‒ Sa thèse «Quelques remarques sur le joueur de pelote» est malheureusement épuisée.