Émile Trouette an Hugo Schuchardt (04-11848)
von Émile Trouette
an Hugo Schuchardt
22. 10. 1882
Französisch
Zitiervorschlag: Émile Trouette an Hugo Schuchardt (04-11848). Paris, 22. 10. 1882. Hrsg. von Martina Pelz (2016). In: Bernhard Hurch (Hrsg.): Hugo Schuchardt Archiv. Online unter https://gams.uni-graz.at/o:hsa.letter.3618, abgerufen am 07. 10. 2024. Handle: hdl.handle.net/11471/518.10.1.3618.
Paris le 22 octobre 1882
Monsieur,
Je n’ai encore rien écrit sur le créole ; j’ai seulement commencé, sur l’île de la Réunion, un volume d’une certaine étendue, dans lequel je ménagerai à notre patois un chapitre, qui n’aura pas l’importance du travail que vous préparez.1 Cela ne doit ni contrarier vos projets, ni m’empêcher de vous fournir tous les secours dont je disposerai. Allez donc de l’avant ; usez de moi sans crainte d’abuser ; je ferai tout ce que vous pourrez désirer.
Je continue mes réponses à vos questions,2 en me servant de renvoir pour qu’il vous soit plus facile de vous y reconnaître.3|2|
1. Préfixe ici, indépendant là bas. Les langues savantes ont leurs irrégularités ; le pauvre créole doit en avoir beaucoup plus. Le Cafre a reproduit le français plutôt avec l’instinct de la musique qu’avec l’esprit d’analyse.4
2. On dit en français : Avoir faim sans article, et le créole dit : Ça bébête nana touzou faim, parce qu’il n’a rien à reproduire devant faim. Mais le français dit : Crever de faim, avec la préposition de, avec un monosyllabe devant faim, et le créole ne dira pas : Quérévé faim. Il lui faut aussi un monosyllabe, peu lui importe lequel, puisqu’il ne distingue pas le monosyllabe préposition du monosyllabe article, et il emploie de préference celui qu’il a entendu le plus souvent, et qui sonne le mieux ; il dit : Quérévé la faim. Je propose cette explication sans y croire beaucoup.5|3|
3. Reproduction du français Une caille d’abord, et la caille ensuite.6
4. M’n’ami et mon zami ne sont-ils pas identiques ; m’n et mon ne sont-ils pas des sons quelconques reproduisant le mon ou le mes français sans aucune conscience de ce qu’ils peuvent signifier. Des sons seulement.7
5. Çarrié farine ou çarrié la farine, indifféremment. (Au pluriel on dira : Nous va çarrié roce zourdi, jamais Nous va çarrié li roce, si l’on veut dire charroyer des roches) Non. Consultant plus attentivement mes souvenirs, je rectifie ce qui est entre parenthèses ; les deux se disent au pluriel. Comment voulez-vous qu’un grand papa ne commette aucune étourderie, lorsqu’il a près de lui son petit fils qui le tiraille pour grimper sur ses genoux ?8
6. Fais pas comment réquier, ou comment li réquin, ou comme, etc.,9|4|
7. Li p’tit caille, li de’zamis, bien créole ; mais quand un noir arrive à dire : Dans la boune route, il parle français.10
8. Observation juste quant à la forme féminine de l’adjectif ; mais pour ce qui est de vivre saine,11 c’est une invention de M. Héry.12 Jamais le mot sain ne s’est trouvé dans la bouche d’un noir, à moins que ce noir ne se fait francisé au point de ne plus parler créole.13
M. Héry n’avait pas une nature assez malléable pour s’assimiler le créole. Né dans la Basse-Bretagne, il est arrivé à Bourbon avec des habitudes prêtes, homme fait, surtout avec cette nature immuable, inflexible, qui permet de reconnaître encore aujourd’hui, dans certains Bas-Bretons, ces …. Qui sont entrés dans la Gaule plusieurs siècles avant l’ère chrétienne. Aussi lui est-il souvent arrivé de faire du créole, parce qu’il ne pouvait se plier à ce qu’il entendait ; c’est alors du créole |5| à lui, comme son style était à lui, le style héritique,14 disions-nous. J’ai du regret à dire cela, parce qu’il s’agit d’un homme qui a laissé parmi nous les meilleurs souvenirs, que nous aimions beaucoup. P être qu’il était des plus rares, des plus précieuses qualités.
10. Quelquefois le ça manque, oui : Dans liévé la-didans, sonqué, là se lie à didans ; le liévre est là-dedans,il est pris. 15
11. Ce n’est pas mou tout court, mais moun, sans que pourtant l’n sonne trop ; de même pour toun, soun. Nout’ pour nosvout’ pour vos, mais de plus z’aut pour vos et en même temps pour leurs.16
12. Moi, plus civilisé ; moua, lourd, pâteme ; moin, moué, communs, grossiers. 3° pers. Li ou ali _ Le reste, oui.17
13. Obs. Oui. On me dit que, dans le patois bordelais, qui peut tenir de l’espagnol et du portugais, a se trouve devant l’accusatif.18
14. Je n’admets pas le li l’arrive, li|6|l’appelle pour le présent, de M. Héry. J’ai peut-être tort ; car le créole, c’est la liberté pour chacun.19
Renvoi au bas de la page. Au futur, Li a moro, il va mourir, mais mieux : Talhère li moro, ou simplement li moro, comme dans : Si vou y donne pas li ça tisana la, li moro li
15. Imparfait : Moin l’était (prononcez l’été) mandgié, moin l’était apéré mandgié moin l’était qui mandjié.
Li donn’ra, épous’ra, gallicismes triples. Et ce verbe épouser ! Jamais.
Moin fini mandgié – j’ai fini de manger est, pour moi, un passé indéfini, j’ai mangé. Pour le plus-que-parfait il faudrait : Moin la té fini mandgié.20
16. Prononcez métté, avec deux accents aigus, le premier beaucoup plus marqué. 21
Le petit malabar très-leste, très éveillé, dira :
Mssié y appell’a vous donc ; l’élision sera complète. Le Mauricien, plus vif |7|que le bourbonnais en général, que le bourbonnais mozambique surtout pourra dire appélle, quand chez nous on dira appéllé.
Dans moua tié a li – je le tuerai, moua n’est qu’un seul mot, comme moi, à mon avis. 22
En prononçant tie’ a li, ajoutez comme un h après le t, glissez sur i é et tombez lourdement sur a li ; et alors vous avez un thia ou plutôt tchia, quelque chose comme l’appel d’un porcher à ses élèves lorsqu’il leur porte à manger. Vous êtes trop peripicace, Monsieur, pour que j’aie besoin de dire que c’est là le créole du noir de bande, qui n’a jamais vécu que dans les champs ; que le créole se modifie dans les villes, et que, dans l’intérieur de certaines maisons, il est bien près de se confondre avec le français.
17. Oui.23
18. Férémé ; glissez sur fé, appuyez sur réMaraca, ra et ça à peine sensibles24|8|
19. Les uns diront ain, les autres, les moins civilisés aine. J’ai eu tort de mettre les deux dans la même bouche. Cependant ceux qui disent aine, ne disent-ils jamais ain ? Je ne le sais. – Prononcez ain comme in de fin, comme ain de pain.25
20. Je suppose aussi que c’est ce qu’a voulu faire M. Héry.26
21. Du Mozambique, beaucoup plus que du Malgache.27
Je vous remercie mille fois, Monsieur, de l’offre que vous me faites de vos services, du regret que vous éprouvez de ne pouvoir m’être utile. S’il m’arrive d’avoir besoin de votre obligeance, je vous le dirai tout bonnement, bien certain de vous être agréable.
Pour le moment je me borne à vous renouveler l’assurance de mon dévouement le complet au travail que vous avez entrepris, sur mon petit pays de Bourbon.
M. Cerisier28 attend de nouvelles instructions de la Réunion pour la publication des Esquisses africaines de M. Héry29.
1 30Article. L’article n’existe pas en créole comme mot indépendant ; l’article est préfixe et partie intégrante d’un grand nombre de substantifs, p.ex. léoi, laterre, lacase, larhime, dimoune, laplaine. lipied, dileau, zistoire (les histoires), zami. 31
2 ? Mais quelquefois on trouve la forme sans article à côté de celle avec l’article p.ex.
zanto dé napas quérévé lafaim Ch. b.32 | ||
Ça bébêt nana toujours faim Héry. | ||
3 ein rat – ein rat Saint Dinis – rat d’Salazi | Héry | |
Lirat s’Saint Dinis - | lirat d’ville | |
l’aut’ lirat | lirat d’la ville |
ein maman caille | Héry | 4 m’n ami Ch. b. |
limaman caille | mon zami Héry |
6 Fais pas comment réquin, zami | Héry |
Liréquin l’appel’son pilote |
7 ? On trouve l’article même devant des adjectifs et des numéraux p. ex. etc. (et souvent)
li p’tit caille, li dé zamis Héry
dans la bonne route
? Est-ce que ne sont pas là des gallicismes ?
8 Adjectif. L’adjectif créole est parfois le féminin français p.ex.
Son Picorn’ l’était long’’
Bon Dié mêm ‘donn ‘bon yiyr ‘bien saine Héry
? bounoŭ fois, mais boun Dié Ch. b.
9 Démonstratif Ça …… là, une fois çi- çatta-là Ch. b.
10 ? Quelquefois le ça manque p.ex. çatta-la y boira liévé-là didans songué. |10|
11 Possessif. mon ( mou), ton (tou), son (sou), nout’, vout’, zaut’.
12 Pronom personnel (prononcé moué ou moua ?) l’y du pronom intercalaire
1. moi Héry. moin et devant l’a du futur mou (p.ex. mou a fé, mou y di) Ch.b.
2. toué, toi, tou (tou y vé)
3. li
1. nou
2. vou, ou ( ? aussi zaut ?)
3. zaut’
13 Obs. 1. À l’accusatif on préfixe a et ces formes là : amoin, ali etc s’employent aussi au nominatif, quand le pronom a une certaine fine.
14 2. Après les pronoms sujets on met des pronoms pléonastiques ou intercalaires, l avant les voyelles, y avant les consonnes.*)
*Au futur il n’y a pas de l ou d’y ; ali a môro (lui, va mourir) ; mais ali l’a môro (lui ; est mort). ?
? On trouve y quelquefois au lieu d’l p. ex. Çatta y entêté, ça y appellĕ. Si je ne me trompe pas, Dans le Chat botté l’ n’est admis que devant a (habet) et é (est) ; même li arrivi, li aménĕ (mais chez Héry li l’arrive, li l’appelle). Avant les consonnes y peut manquer : moin donne, moin y donne. |11|
15 Verbe. Présent. 1. moin y mandjié
Présent 2. moin après mandjié
Passé défini = Prés. 1. (Praesens historicum)
Passé indéfini moin l’a mandjié.
Imparfait moin l’était mandjié
Futur 1. mou a mandjié (je mangerai)
Futur 2. moin pou mandjié (je vais manger).
? Je trouve quelquefois des futurs français ; li donn’ra, épous’ra etc. (Héry). Ce sont des gallicismes, n’est-ce pas ?
Plusqueparfait. moin fini mandjié (j’avais mangé).
D’après Baissac, c’est le passé indéfini
16 Bimorphisme. Comme les Cafres font sentir les e muets qui par là recoivent l’accent aigu, on peut douter si la forme verbale est oxytone ou paroxytone : metté se prononce-t-il metté (comme mettre) ou met>té (comme mettez). La comparaison avec le texte mauricien nous donne des éclaircissements :
ali appelé soun troua zenfants
(li appéle so trois pitits)
ou la forme même
ali plaindé (ce que ne peut être que plaindre) conmou ça
Mais j’avoue que dans bien des cas j’ai des doutes p.ex.
moua a tié a li (Baiss. mo va touye li)
? >tié (tue) ou t>ié (tuer)? |12|
mou a mandjié ali (mo va manze li)
toué cacabe gaigné mandjié (toi qui a capare trouve manzé)
Dans ces deux passages mandjié se devrait prononcer une fois avec l’accent sur la première, l’autre fois avec l’accent sur la seconde syllabe.
çatta y rentiri y tiri son liévé (li entr >é, li >tire iéve).
Au lieu de rentiri je trouve aussi rente, renta.
avlà ain caillé y viréviré (qui >vire vir>é)
18 Prononciation. J’ai déjà touché la question de l’accent ;
?quand il y a epenthèse avant la dernière consonne, l’accent correspond-il à la forme française (>férémé = >ferme, >maraça = >mardre etc.) ?
19 ? Pour l’ein (un) de Héry je trouve dans le Ch. b. ainĕ̆ et ain, sans que cela dépende du genre du substantif suivant p.ex. ainé çatta, ainĕ zourou, ainé moulin, ain grand laplaine. Est-ce que ain a le son nasal (un) ?
20 ? Héry écrit dans n’ l’ouvraze, dans n’ foutai etc. Comme vous écrivez dana, danou, je suppose que dans n’ signifie la prononciation donne (sans le son nasal).
21 La prononciation notée dans le Chat botté est celle d’un mozambique ? non pas celle d’un malgache ?
1 Hier verweist er vermutlich auf folgende Schrift: Trouette, Emile (1888): L’ile Bourbon pendant la période révolutionnairede 1789 à 1803, Paris, Challamel. Er könnte allerdings auch auf ein Publikationsvorhaben Schuchardts hinweisen, z.B. Schuchardt, Hugo (1882): « Sur le créole de la Réunion »1. In Romania 11: 589-593.
2 Einen ersten Teil der Fragen Schuchardts, die in der Beilage zum vorliegenden Brief enthalten sind, hatte Trouette schon in seinem Schreiben vom 17.10.1882 (Lfd. Nr. 03-11847) beantwortet.
3 Im Folgenden setzt Trouette die Ordinalzahlen zur leichteren Zuordnung der von ihm gegebenen Antworten auf Schuchardts Fragen, die er als Briefbeilage zurücksendete. Die Fragen finden sich ab S. 9 des hier edierten Briefes.
4 Hier antwortet Trouette auf Schuchardts Frage, warum man in einigen Fällen den Artikel verwendet, in anderen nicht. Die Frage Schuchardts lautet folgendermaßen: Mais quelquefois on trouve la forme sans article à côté de celle avec l’article p.ex.?
5 Schuchardt bringt an dieser Stelle ein Beispiel zur Verwendung des Artikels, die ihm unklar erscheint. Schuchardts Beispiel: Zanto dé napas quérévé lafaim bzw. ca bébêt nana toujours faim Héry.(vgl. Frage 2 Schuchardt).
6 Trouettes Erklärung für die kreolischen Beispiele: ein rat, ein maman caille bzw. limaman caille (vgl. Frage 3 Schuchardt).
7 Trouette erklärt hier den Unterschied von m’n ami, das von Charles Baissac verwendet wurde und mon zami, das Schuchardt bei Héry entdecken konnte (vgl. Frage 4 Schuchardt, S. 9).
8 Hier beschreibt Trouette den Unterschied bei der Verwendung von carrié lafarini und ca farini là, das Schuchardt bei Charles Baissac gefunden hatte (vgl. Frage 5 Schuchardt, S. 9)
9 Trouette zeigt hier, wann réquin im Unterschied zu liréquin im Kreolischen verwendet werden kann (vgl. Frage 6 Schuchardt, S. 9)
10 Schuchardts Frage lautete folgendermaßen: On trouve l’article même devant des adjectifs et des numéraux […] Est-ce que ne sont pas là des gallicismes? (vgl. Frage 7 Schuchardt, S. 9).
11 In Hérys Text kommmt dies folgendermaßen vor: „Bon Dié mêm‘ donn’ bon vivr‘ bien saine“ (Héry 1828: 11).
12 Héry, Louis (1808-1856), französischer Fabeldichter aus der Bretagne, der später in La Réunion lebte und seine Geschichten in Kreolsprache verfasste.
13 Schuchardt merkte in seiner 8. Frage an, dass bei Adjektiven meist die weibliche Form verwendet wird: L’adjectif créole est parfois le féminin francais (vgl. Frage 8 Schuchardt, S. 9).
14 Hier verwendet Trouette das Wortspiel style héritique, um sowohl den hermetischen Stil Hérys und als auch dessen Namen auszudrücken.
15 Schuchardt bemerkt in Frage 10 folgendes an: Quelquefois le ca manque p.ex. catta-la y boira liévé-là didans songué (vgl. Schuchardt Frage 10, S. 9).
16 Schuchardt erkundigt sich nach der richtigen Form der Possessiva: mon (mou), ton (tou), son (sou), nout‘, vout‘, zaut‘ (vgl. Schuchardt Frage 11, S. 10)
17 Schuchardt erkundigt sich nach den Unterschieden bei der Verwendung von moin und mou, von towé, toi, und tou, sowie von vou und ou. (vgl. Schuchardt Frage 12, S. 10).
18 Schuchardt merkte in Frage 13 folgendes an: À l’accusatif on préfixe a et ces formes là: amoin, ali etc s’employent aussi au nominatif, quand le pronom a une certaine fine. (vgl. Schuchardt, Frage 13, S. 10).
19 In Frage 14 stellt sich Schuchardt die Frage, inwiefern pleonastische Pronomen zur Verwendung kommen: Après les pronoms sujets on met des pronoms pléonastiques ou intercalaires, l avant les voyelles, y avant les consonnes. Au futur il n’y a pas de l ou d’y; ali *Au futur il n’y a pas de l ou d’y ; ali a môro (lui, va mourir) ; mais ali l’a môro (lui ; est mort). ? On trouve y quelquefois au lieu d’l p. ex. Çatta y entêté, ça y appellĕ. Si je ne me trompe pas, Dans le Chat botté l’ n’est admis que devant a (habet) et é (est) ; même li arrivi, li aménĕ (mais chez Héry li l’arrive, li l’appelle). Avant les consonnes y peut manquer : moin donne, moin y donne. (vgl. Schuchardt Frage 14, S. 10).
20 Schuchardts Frage 15 bezieht sich auf vorhandene Gallizismen in Verbalparadigmen: Verbe. Présent. 1. moin y mandjié, Présent 2. moin après mandjié, Passé défini = Prés. 1. (Praesens historicum), Passé indéfini moin l’a mandjié, Imparfait moin l’était mandjié, Futur 1. mou a mandjié (je mangerai), Futur 2. moin pou mandjié (je vais manger), ? Je trouve quelquefois des futurs français ; li donn’ra, épous’ra etc. (Héry). Ce sont des gallicismes, n’est-ce pas ?, Plusqueparfait. moin fini mandjié (j’avais mangé). D’après Baissac, c’est le passé indéfini (vgl. Schuchardt, Frage 15, S. 11).
21 Trouettes Anwort auf die Frage, wie mettre ausgesprochen wird: metté se prononce-t-il metté (comme mettre) ou metté (comme mettez) (vgl. Schuchardt Frage 16, S. 11).
22 Siehe Schuchardt-Frage 16, S. 11.
23 Schuchardts Anmerkung lautet: Dans ces deux passages mandjié se devrait prononcer une fois avec l’accent sur la première , l’autre fois avec l’accent sur la seconde syllabe. Für Schuchardts Beispiele siehe Schuchardt Frage 17, S. 12).
24 Schuchardts Frage 18 handelt nochmals von der korrekten Aussprache: ?quand il y a epenthèse avant la dernière consonne, l’accent correspond-il à la forme française (férémé = ferme, maraça = mardre etc.) ?(vgl. Schuchardt Frage 18, S. 12).
25 Hier lautete Schuchardts Frage folgendermaßen: ? Pour l’ein (un) de Héry je trouve dans le Ch. b. ainĕ̆ et ain, sans que cela dépende du genre du substantif suivant p.ex. ainé çatta, ainĕ zourou, ainé moulin, ain grand laplaine. Est-ce que ain a le son nasal (un) ? (vgl. Schuchardt, Frage 19, S. 12).
26 Schuchardt stellt folgende Frage: ? Héry écrit dans n’ l’ouvraze, dans n’ foutai etc. Comme vous écrivez dana, danou, je suppose que dans n’ signifie la prononciation donne (sans le son nasal). (vgl. Schuchardt Frage 20, S. 12).
27 Schuchardt hatte folgende Frage: La prononciation notée dans le chat botté est celle d’un mozambique? non pas celle d’un malgache? (vgl. Schuchardt Frage 21, S.12).
28 Cerisier setzte sich mit dem Sohn Hérys in Verbindung, um die kreolischen Fabeln in Frankreich drucken zu lassen. Cerisier war auch ein Korrespondenzpartner Schuchardts (Bibl. Nr. 01583-01584).
29 Héry, Louis (1883): Esquisses africaines.Fables créoles et explorations dans l‘intérieur de l’île Bourbon, Paris, J. Rigal et C le.
30 Dies sind die Fragen Schuchardts, die von Trouette zuvor beantwortet wurden.
31 Die Nummerierung der einzelnen Beispiele könnte von Schuchardt stammen.
32 Ch.b. ist eine Abkürzung für Charles Baissac. Trouette vergleicht hier Baissacs Mauritiuskreol mit Hérys Réunionnais.