Camille Chabaneau an Hugo Schuchardt (03-01605)

von Camille Chabaneau

an Hugo Schuchardt

Montpellier

12. 06. 1892

language Französisch

Schlagwörter: Société pour l'Etude des Langues Romanes Abonnements (Zeitschriften) Publikationswesen Vertrieb und Absatz (Publikationswesen) Biographisches Gesundheit

Zitiervorschlag: Camille Chabaneau an Hugo Schuchardt (03-01605). Montpellier, 12. 06. 1892. Hrsg. von Pierre Swiggers (2014). In: Bernhard Hurch (Hrsg.): Hugo Schuchardt Archiv. Online unter https://gams.uni-graz.at/o:hsa.letter.1807, abgerufen am 21. 09. 2023. Handle: hdl.handle.net/11471/518.10.1.1807.

Printedition: Swiggers, Pierre (2010): Affinités entre romanistes : lettres de Camille Chabaneau à Hugo Schuchardt. In: Revue des Langues Romanes. Bd. 114., S. 217-228.


|1|

Montpellier, Villa Pauline, Chemin de Nazareth, le 12 juin 1892

Mon cher Collègue,

Je n’ai pu répondre sur le champ à votre lettre du 23 avril, parce qu’il fallait d’abord m’informer auprès de M. Lambert notre trésorier. Celui-ci a dû lui-même faire des recherches, et comme il est très occupé d’autre part, ce n’est que très tardivement et après des réclamations réitérées qu’il m’a envoyé la note ci-jointe de laquelle il résulte que vous devez les années 1890 et 1891, soit 30 fr., à raison de 15 fr. par an.

Ces 30 francs, vous pourrez les envoyer, en un mandat de Poste, soit à M. Lambert, soit à moi-même. Et en même temps, vous voudrez bien me dire si vous avez bien reçu tous les fascicules parus des dites années, lesquels |2| sont 7 en tout, car le 4e et dernier de 1891 est encore sous presse. Mais vous l’aurez incessamment.

Je souhaite vivement que la santé de Madame votre mère n’ait pas été de nouveau éprouvée par l’influenza et que les quelques jours que vous avez passés auprès d’elle aient été pour vous exempts de toute inquiétude. Je souhaite aussi de tout mon cœur que votre propre santé s’améliore et se fortifie. Quant à moi je vais toujours passablement, non sans ressentir de temps en temps quelque malaise, et souffrant surtout de voir souffrir ma mère, sur qui pèsent bien lourdement ses quatre-vingt-douze ans.

Agréez, je vous prie, mon cher Collègue, la nouvelle assurance de mes sentiments bien dévoués,
Chabaneau

|3|

[Beilage:] M. Schuchardt n’a pas payé les années 1890 & 1891.

Faksimiles: Universitätsbibliothek Graz Abteilung für Sondersammlungen, Creative commons CC BY-NC https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ (Sig. 01605)