Wentworth Webster an Hugo Schuchardt (54-012694)

von Wentworth Webster

an Hugo Schuchardt

Sare

14. 02. 1901

language Französisch

Schlagwörter: Verlag Karl J. Trübnerlanguage Baskischlanguage Französischlanguage Lateinlanguage Deutschlanguage Englisch Clément-Simon, Gustave Jones, Henry Stuart Dodgson, Edward Spencer Linschmann, Th. Sare Saint-Jean-de-Luz England Oxford Jones, Stuart (1901) Linschmann, Theodor/Schuchardt, Hugo (1900)

Zitiervorschlag: Wentworth Webster an Hugo Schuchardt (54-012694). Sare, 14. 02. 1901. Hrsg. von Bernhard Hurch und Patricio Urkizu (2022). In: Bernhard Hurch (Hrsg.): Hugo Schuchardt Archiv. Online unter https://gams.uni-graz.at/o:hsa.letter.10764, abgerufen am 02. 10. 2023. Handle: hdl.handle.net/11471/518.10.1.10764.


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Sare
par St. Jean de Luz
Basses Pyrénées
14 Fevrier 1901

Cher Professeur,

Merci infiniment de votre très intéressante lettre du 23 janvier. J’ai entendu beaucoup parler du Prince Albert1 par des hommes de science avec lesquels il fut très lié à l’époque de la première Exposition Internationale en 1851. J’ai écouté aussi ce que les gardes de chasses racontaient à son sujet, pendant les premières années de sa vie en Angleterre. Tout le monde fut d’accord à son sujet. Il était charmant causeur. Ses connaissances scientifiques étaient profondes et extensives. Sur n’importe quelle industrie, il pouvait toujours parler avec les gens du metier. Mais il fallait le trouver seul. Lorsque la reine fut presente: il donnait toujours à elle la part de regler la conversation, et s’effacait devant elle. De sorte qu’on m’a dit que les soirées à Windsor avec la Reine étaient souvent bien tristes; mais les promenades le matin avec le Prince Albert sur les terrasses du chateau étaient des plus agréables. La lettre que vous avez de lui doit vous être précieuse.

Je ne trouve pas votre réimpression de Leiçarraga chère du tout à 25 marks pour des 1300 pages, si soignées, et dans une langue comme le Basque.

|2|La demande de M. Clement Simons2 de ce que vous lui faisiez un resumé en français est vraiment un peu trop fort. Il vous demande le moyens de poser comme sachant l’Allemand et le Basque, quand il ne sait mot ni de l’un ni de l’autre. C’est ce que nous appelons en Anglais “a piece of impudence.”

J’ai reçu hier une lettre de M. H. Stuart Jones. Il me dit que le Redacteur de Pilot a consenté de recevoir une critique de votre Leiçarraga’s N.T.3 et de Urte’s Grammaire, et il vous prie de lui faire expédier par l’Editeur Trübner un exemplaire adressé à M. H. Stuart Jones,

Trinity College

Oxford

England

L’adresse que je vous ai donné auparavant est son adresse particulière. (1. Norham Gardens, Oxford. Trinity College est son adresse officielle, comme professeur et Fellow (socius). Le Pilot est un journal hebdomadaire, politique et littéraires, dans le genre du Spectator ou de Saturday Review . Il est assez jeune, et ne compte que deux ou trois ans d’existence, mais il a pris rang déjà parmi les meilleures publications Anglaises. Vous ne pouvez pas avoir une critique dans aucune publication |3| avec une meilleur clientèle de lecteurs intellectuels.

Quoique M. Stuart Jones mettra D’Urte’s Grammaire dans les mêmes pages avec votre Leiçarraga il sait très bien la difference enorme entre la valeur des deux livres, et entre votre science et mon ignorance.4

J’ai prié Dr Furnival[l] de dire à Dodgson que s’il voulait s’approcher de M. le Pasteur Linschmannpeut-être il pourrait obtenir un exemplaire pour en faire la critique.

Mon fils m’écrit d’Oxford qu’il voit un exemplaire de votre Leiçarraga exposé à vendre dans les vitrines du libraire Parker.

Je vous prie de m’excuser davantage. Il fait bien froid ici – 8º cent. Je puis à peine écrire. Le froid me fait toujours du mal. J’espère que vous vous portez mieux.

Votre devoué et obligé

Wentworth Webster


1 Prinz Albert von Sachsen-Coburg und Gotha (1819-1861), Cousin und Ehemann von Queen Victoria. Es ist leider nicht ersichtlich, was der Grund für dies Auslassungen sind; mit Sicherheit eine Reaktion auf von Schuchardt Mitgeteiltes.

2 Gustave Clément-Simon (1833-1909) Richter, Historiker und bibliophiler Publizist, Mitglied verschiedener regionaler Akademien in Südfrankreich, Ritter der Ehrenlegion. Er schreibt Schuchardt in einem Brief vom 27. Dezember 1900: “Ne pourriez vous, Honoré Monsieur, avoir l'obligeance de me comuniquer – en français ou en latin – une analyse très sommaire de votre introduction, du plan et du but de votre ouvrage. Je m'en servirais pour un petit article“ (HSA Brief 01639).

3 Erschienen in: The Pilot, Bd. 4, H. 73 (20. Juli 1901), S. 76.

4 In der Tat sind der Leiçarraga und die von Webster besorgte Edition von d'Urte in ein und derselben kurzen Besprechung abgehandelt, also ebenfalls: The Pilot, Bd. 4, H. 73 (20. Juli 1901), S. 76.

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