Citazione bibliografica: Anonyme (Joseph Marie Durey de Morsan) (Ed.): "N°. 33.", in: La Bigarure, Vol.4\033 (1750), pp. 97-104, edito in: Ertler, Klaus-Dieter / Hobisch, Elisabeth (Ed.): Gli "Spectators" nel contesto internazionale. Edizione digitale, Graz 2011- . hdl.handle.net/11471/513.20.4667 [consultato il: ].
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N°. 33.
Livello 2► Lettera/Lettera al direttore► Racconto generale► A ces mots de Prédicateur & Directeur Jesuite de Rome, le Seigneur se rapelle le malheur qui étoit arrivé, vers ce tems-là, dans sa famille. Il interroge & questionne le Chirurgien sur cet article dont il affecte de révoquer en doute la vérité. L’Opérateur, qui croit son honneur interressé à soutenir ce qu’il a avancé, s’offre de lui donner toutes les preuves des plus convaincantes de la vérité de ce qu’il vient de lui dire. Le Seigneur s’obstine toujours à en douter, & lui promet que, s’il peut lui prouver d’une maniere incontestable la vérité & le succès de cette opération, non seulement il ne sera aucune difficulté de lui confier celle du jeune homme, mais qu’il lui payera pour cela le double da la somme qu’il avoit eue pour celle du Jesuite.
On dit communement (je ne sҫai si la chose est vraye) que, pour de l’argent, les Napolitains vendroient leurs Peres, leurs Meres, leurs Femmes, leurs Enfans, & leurs personnes mêmes. Quoiqu’il en soit de cette accusation, celui-ci, amorcé par le guain, & croyant son honneur engagé à prouver ce qu’il avoit dit, fait venir sur le champ quatre grands Estaffiers qui lui servoient d’Adjudants dans ces sortes d’opérations, lesquels attesterent la même chose avec serment, ajoutant q ’ils <sic> avoient eux-mêmes tenu, pendant l’opération, le T R. P. Visentini qui s’étoit vivement débatu, & leur avoit fait paroitre pour lors que le sacrifice qu’on alloit faire [98] de sa Virilité n’étoit pas des plus volontaires. Le Seigneur, convaincu par ces dépositions, ne douta plus de la vérité du fait, dont le Chirurgien lui donna sur le champ un Certificat qui fut encore signé par ces quatre témoins. Pour donner à cette piéce une autenticité incontestable, il fait venir un Notaire qui, ayant reҫu de nouveau leurs depositions, confirme lui-même par écrit, & dans toutes les formes, la verité du fait qu’ils viennent d’attester ; ensuite il envoye cet Ecrit à la Marquise, sa parente, à qui il marque l’usage qu’elle en doit faire.
La Marquise ne l’eut pas plus-tôt reҫu, qu’elle courut se jetter aux pieds du Pape & lui demander justice de la méchanceté de ses ennemis. Pour la lui prouver, elle lui remit en main le Certificat qu’elle venoit de recevoir de Naples. A la Lecture de cet Ecrit authentique, S. S. fut d’un étonnement qu’il seroit difficile d’exprimer. Elle gémit à la vue de ce trait Diabolique, & promit à la Marquise la justice qu’elle lui demandoit, & qui lui étoit bien duë. Le Pontife lui tint parole. En effet, craignant que le criminel ne lui échapât, comme il avoit déja fait la premiere fois, il commenҫa par faire arrêter, & conduire en prison, le P. Visentini, au Procès duquel il ordonna qu’on travaillât promptement. L’affaire ayant donc été de nouveau discutée, les Jesuites ne savoient quel pouvoit être le motif, & la raison, qui portoient S. S. à en agir de la sorte avec eux dans une cause qu’elle avoit elle même jugée en leur faveur. Ils s’employent, & se remuent auprès de leurs Protecteurs ; mais ils ne peuvent pénétrer ni les raisons, ni les desseins du Pape. Ils se bornerent donc à protester toujours en faveur de l’innocence de leur Pere Visentini dont la justification, disoient-ils, étoit comme on l’avoit vu, & comme on pouvoit le voir encore, manifeste à ses Juges qui savoient ce qui lui manquoit. Le Pape, voyant qu’ils n’avoient point d’autres deffenses à alléguer, & las de leur entendre toujours répéter la même chose : Il est vrai, leur dit-il enfin, que Visentini n’est point en état de commettre le crime dont il a été accusé il y a deux ans. Mais en seriez-vous moins les enfans de vos Peres si, [99] quelques mois après votre conception, quelque accident, ou la méchanceté des hommes, leur avoit enlevé ce qui vous a donné la vie. C’est le cas où étoit il y a deux ans, & dans lequel est encore votre Confrere Visentini ; & par cette raison, je le condamne à servir à perpétuité sur mes Galeres ou j’ordonne qu’il soit conduit dès demain, & mis à la chaine, au rang des Forҫats. A cette Sentence, d’autant plus terrible, qu’elle étoit imprévue, les Jesuites voulurent repliquer ; mais S. S. leur ferma la bouche, & les pétrifia, pour ainsi dire, en produisant le Certificat du Chirurgien de Naples par qui ils avoient fait faire l’Opération Origeniene à leur malheureux Confrere. Par la même équité qui venoit d’infliger au criminel le châtiment qu’il méritoit, le Pape a révoqué la Sentence qu’il avoit portée, deux ans auparavant, contre l’aimable & innocente fille de la Marquise, laquelle ayant été tirée de sa prison Conventuelle, a été transferée dans une Abbaye où elle vient de prendre le voile, & dont on croit qu’elle sera faite Abbesse aussi-tôt qu’elle aura fait ses Vœux. ◀Racconto generale
Bien des gens, qui rendent au jugement du Pape la justice qu’il mérite, trouvent néanmoins que S. S. a eu, en cette rencontre, trop d’indulgence pour le General des Jesuites, & pour son Conseil, qui avoient imaginé cet infame expedient pour sauver le Criminel & opprimer l’innocence. Selon eux ils ne méritoient pas moins les Galeres que leur P. Visentini. Mais, en raisonnant ainsi, ces personnes ne font pas, sans doute, attention à deux choses, que peut-être elles ignorent. La premiere est que c’est un principe reҫu & approuvé par tous les Casuistes Jesuites, que tout leur devient permis, même les plus grands crimes lorsqu’il est question de sauver l’honneur de leur Ordre, & même d’un seul de leurs Religieux *1 . La seconde vérité, qui est aussi judicieuse que l’autre est abominable ; est, que tous les Juges, quand il est question de punir les coupables, doivent toujours, dans leurs jugements, plus incliner vers la Clemence, que du côté de l’extrême rigueur. C’est-ce qu’a fait, en cette rencontre, le Souverain Pontife dont on ne sҫauroit trop louer la sagesse & l’équité. En cela [100] il a suivi cette belle sentence du Droit Canonique & Civil qui dit : Citazione/Motto► Favores sunt ampliandi, Odia restringenda. ◀Citazione/Motto
Dans une de mes Lettres je vous ai, je crois, marqué qu’on avoit arrêté, il y a environ six moix, à Vincennes, ou à Charenton, Vilages qui ne sont qu’à une lieue de cette capitale, un Cabaretier qui voloit, dit-on, & assassinoit les passants, & ceux mêmes qui venoient de boire chez lui. C’étoit le bruit public alors ; & ce fut sur cette accusation, & pour cette raison, qu’il fut conduit ici dans nos prisons où il est resté depuis ce tems ; Mais on vient de l’élargir & de reconnoitre son innocence par un Arrêt rendu en sa faveur, & qui se publie partout aux frais de M. le Procureur du Roi à la réquisition duquel, selon l’usage, il avoit été arrêté & détenu. Heureusement pour lui qu’on a découvert son accusateur qui étoit coupable de bien des crimes, pour l’expiation desquels il a été rompu vif, dernierement, sur le Pont-neuf où il avoit assassiné, de grand matin, quelque tems auparavant, un Jardinier qui s’en alloit à la Halle. Parmi les crimes que ce Scélerat a avouez, avant que de mourir, il a déclaré, entre autres, que c’étoit lui-même qui avoit commis tous les meurtres & assassinats dont le Cabaretiers étoit accusé, mais qu’il l’en avoit chargé, & l’avoit fait arrêter par haine contre lui.
Malgré cette declaration, comme il ne se trouvoit point d’autres preuves, ni témoins qui déposassent en sa faveur, ni aucun protecteur qui sollicitât pour lui, son innocence auroit bien pu ne les pas tirer si-tôt des fers dans lesquels il couroit risque de vieillir. Pour mettre fin à sa captivité, quelqu’un lui ayant parlé d’un charitable Religieux Bénédictin, qui est Curé d’une petite Paroisse que ces Moines ont dans l’intérieur de leur Abbaye de S. Germain des Prez, il l’a fait demander pour son Consesseur, & l’a si bien interressé dans son affaire, que ce bon Religieux ne s’est point donné de repos, qu’il ne lui ait enfin procuré sa liberté. Son ardente charité a plus fait encore, & il n’a pas borné son zèle à ce bienfait qui étoit déjà assez grand. Il lui a fait donner encore par le Supérieur Général de son Ordre, qui réside dans cette Abbaye, la somme de [101] trois cents livres auxquelles il en a lui-même ajouté cent autres pour aider cet innocent opprimé à se relever du malheur dans lequel le scélérat, dont j’ai parlé ci-dessus, l’avoit entrainé de gayeté de cœur. Voilà, Monsieur, une action d’autant plus admirable dans un Moine, qu’elles ne sont pas fort ordinaires dans les Cloitres. S’ils ressembloient tous à celui-ci, je ne doute nullement qu’on ne prit autant de plaisir à dire du bien d’eux, qu’on en prend à en dire du mal. Mais le malheur est que,
C’est le vrai Corbeau blanc qu’un Moine charitable *2
Le suplice du misérable dont je viens de parler a été suivi, la semaine derniere, de celui de deux malheureux Non-conformistes, qui viennent d’être brulez vifs dans notre Place de Greve. Il y avoit long-tems que l’on parloit de la détention de ces infames dont on a fait monter le nombre à plus de quatre cents qui ont, disoit-on, été saisis dans cette Ville ; Mais il y a apparence que l’on a de beaucoup exagéré la chose ; autrement cette exécution devroit être suivie du grand nombre d’autres. Comme depuis un tems les entretiens ne rouloient ici que sur ces malheureux, on raconte, à ce sujet, qu’une jeune Princesse, se trouvant dans une compagnie où la conversation étoit tombée sur cet article, demanda, avec beaucoup d’instances, quel étoit, & en quoi consistoit précisément le crime de ces gens-là dont on disoit tant de mal. Personne, par respect pour son rang, pour son sexe, & par considération pour son innocence & sa candeur, n’osant lui donner les éclaircissements qu’elle demandoit, sa premiere Dame d’honneur prit aussi-tôt la parole, & lui dit que c’étoient des Faux-Monoyeurs. J’imiterai ici, Monsieur, la prudence de cette Dame, & n’en dirai point d’avantage, dans la crainte d’offenser les oreilles, & de salir l’imagination de celles à qui je sҫai que vous me faites l’honneur de communiquer mes Lettres.
Autres exécutions, mais qui ne sont pas aussi rigoureuses que celles que je viens de raporter ; aussi les crimes n’étoient-ils pas si énormes. La premiere est la condamnation, par contumace, des Exempts, & autres [102] exécuteurs des Ordres de la Police, qui ont occasionné, dans cette Ville, les troubles, & les emeutes dont je vous ai envoyé la relation *3 . L’Arrêt qui les condamne dit simplement que ces coquins avoient supposé faussement des Ordres du Roi, pour exécuter leurs friponneries. De plus, on vient de promener & de fouëtter dans tous nos Carefours, une autre espece de Canailles qui avoient imaginé une nouvelle maniere de voler. Elle consistoit à attirer dans des endroits écartez de jeunes enfans très bien mis qu’ils rencontroient en leur chemin ; & là ils dépouilloient ces pauvres innocents qu’ils renvoyoient tout nuds vers leurs parents. De quoi ne s’avisera pas bientôt la méchanceté humaine ! . . . . Mais c’est assez, & peut-être trop, vous entretenir, Monsieur, de Crimes, de Prisons, de Galeres, de Gibets, de Roues, & de Ruchers ; je passe à d’autres matières.
Si la multitude des piéces de Théatre étoit une preuve de l’abondance & du mérite des Beaux-esprits, nous pourions nous flater que notre siecle l’emporte aujourd’hui, pour cet article, sur le long & glorieux regne de Louis XIV. En effet on peut dire qu’il pleut ici des Poëtes & des Poëmes Dramatiques ; Mais il faut ajouter aussi que, bien différents de ceux des Corneilles, des Racines, des Molieres, des Regnards, des Detouches, qui tenoient le Théatre pendant des trois, des six, mois, & quelquefois plus long-temps, ceux-ci ne font, au contraire, que s’y montrer, & disparoitre presque aussi-tôt. Tel a été, depuis un an, le sort d’un grand nombre de nos piéces, dont je vous ai rendu compte dans mes Lettres. . . . . J’en viens de voir deux qui n’ont pas été, & qui ne méritoient pas d’être plus heureuses.
La premiere est une petite Comédie, intitulée : Momus Philosophe. Elle est précédée d’un Prologue, très fade, entre un Petit-maitre & une Petite maitresse, qui se font une partie des minauderies qui sont de mode parmi cette espece d’Etres Aëriens. Ils y exercent, surtout, le goût qu’ils ont pour la Critique. L’Auteur, qui paroit n’avoir eu que ce but, n’y dit pas grand-chose, sinon qu’il ne sҫauroit guére faire mieux qu’il a fait. Ce n’est pas beaucoup dire dans le temps où nous sommes ; & par quelques échantillons que je vais vous en donner, vous verrez, Monsieur, que le mieux de ce Poëte ne vaut pas le plus mauvais de nos grands Comiques que je viens de vous nommer.
La premiere Scene de cette piéce est entre Mercure & Momus qui s’entretiennent du changement des esprits. Voici ce qu’en dit Mercure.
Livello 3► Jupiter n’y peut plus tenir.
Momus, grace à votre Marotte,
Tout l’Univers va devenir
Le Régiment de la Calotte ;
Mais le Pere des Dieux voit les ressorts secrets
[103] De votre malice profonde :
Pour bannir la raison de la Machine ronde,
Vous commencez par les Franҫois
Qui sont les modelles du monde. ◀Livello 3
Momus rencontre ensuite un Philosophe avec lequel il conte des sornettes & des balivernes qui ne valent pas la peine d’être écrites. Il converse ensuite avec un Medecin à qui il dit des sotises. Il finit par la conversation qu’il a avec un Poëte, dont il ne peut souffrir l’amour propre, & conclut par ces Vers :
Livello 3► Tandis qu’un orgueilleux Rimeur
Dit que son art est un Mystere
Que l’on n’auroit point dû dévoiler au Vulgarie,
Un Philosophe, un Medecin
Discutent gravement leur sistême frivole,
De Petits-Maîtres un Essain
Aux nouveautez sans cesse vole.
A quelque rien plus brillant
Les Nations sont occupées,
Le Monde est toujours enfant
Et chaque âge à ses Poupées. ◀Livello 3
On ne sҫait quel a été le but de l’Auteur dans cette piéce. Peut- être n’en a-t-il point eu, comme l’on n’en voit aucun. C’est une vraie piéce à tiroir, sans goût, sans sel, sans rime, & sans raison. Je m’étois representé jusqu’à present Momus comme le Dieu de la bonne plaisanterie ; mais ici c’est le plus maussade de tous les Dieux. Que son caractere, en ce cas, est bien changé depuis la plaisante & Comique Avanture de Vulcain !
La seconde petite Comedie, qui nous a été donnée par le Sieur Grandval, un de nos premiers Comediens, est encore bien plus insuportable à tous égards ; & je ne conҫoi pas comment on a le front aujourd’hui de presenter au Public de pareilles Piéces. Le sujet de celle-ci est Colombine qui veut épouser Léandre, après avoir eu trois enfans. Il s’étoit déguisé en Arlequin, en Pantalon, en Scaramouche ; & avoit obtenu des faveurs de la belle sous ces trois déguisements. Il en étoit né trois enfans dont elle ne connoissoit pas le Pere. Jugez, Monsieur, par le sujet, de ce que doit être la piéce. Elle est en Vaudevilles, dont voici le moins sale, & le moins révoltant.
Livello 3►
Sur l’Air de Joconde.
Mon Pere n’est qu’un franc C. . . .
Grace aux soins de ma Mere,
Et Léandre est bien convaincu
Qu’un C. . . . fût son Pere.
Au moment qu’il s’apercevra
Que je ne suis plus fille,
Je compte qu’il prendra cela
Comme un bien de famille. ◀Livello 3
Ne voilà-t-il pas des discours fort honnêtes dans la bouche [104] d’une fille ? Quelle idée doit-on avoir de ses Lecteurs, ou de ses Spectateurs, & quelle idée un Ecrivain veut-il qu’ils prennent de lui, quand il fait tenir un pareil langage à ses Actrices !
Quoi ! n’a-t-on inventé l’utile Comédie,
Que pour y voir regner l’impudence hardie,
Y placer quolibets aussi sales que bas,
Et d’équivoques mots un insolent ramas ?
Est-ce ainsi qu’on voulut qu’une Fable instructive,
Traҫant des mœurs du tems la peinture naïve,
Mit, pour les corriger, les vices en leur jour ?
Ici tout se termine au criminel Amour,
A l’art de débaucher, de seduire une fille,
Et de tromper les soins d’un Pere de famille,
Spectacle trivial, dont l’obscene laideur
Feroit rougir quiconque auroit de la pudeur,
Et qu’on verroit siflé si le siécle plus sage
Joignoit à plus de goût moins de libertinage.
J’ai l’honneur d’être &c.
P. S. Je viens de recevoir de Londres une Brochure que je vous envoye. Elle est intitulée : Lucina fine Concubitu, ou Lettre adressée à la Société Royale de Londres, dans laquelle il est pleinement démontré, par des preuves tirées de la Théorie & de la Pratique, qu’une femme peut concevoir & enfanter sans le commerce de l’homme. C’est une Critique, des plus ingénieuses, des plus badines, & des plus charmantes que j’aie luë, des opinions de quelques-uns de nos Physiciens & Observateurs Modernes, & des Découvertes qu’ils prétendent avoir faites dans la Nature. Je suis persuadé qu’elle vous fera beaucoup de plaisir. J’en juge, du-moins, ainsi par celui que j’ai eu en la lisant.
Paris ce 16 juillet 1750.
◀Lettera/Lettera al direttore ◀Livello 2
Livres Nouveaux
Qui se vendent chez Pierre Gosse Junior Libraire de S. A. R. à la Haye.
Histoire de Tom Jones ou l’Enfant trouvé, traduction de l’Anglois de Mr.Fielding, 8. 4 vol. fig. Amst. 1750.
Oreste Tragedie par Mr. de Voltaire, 8. Amst. 1750.
Avantures de la Madona & Franҫois d’Assise, par Mr. Renoult, 8. Amst. 1750. fig.
Lucina fine Concubitu ; ou Lettre addressée à la Societé Royale de Londres, dans laquelle il est pleinement demontré par des preuves titrées de la Theorie & de la Pratique qu’une femme peut concevoir & enfanter sans le commerce de l’Homme, 8. Londres, 1750. ◀Livello 1
