La Bigarure: N°. 28.
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N°. 28.
Livres nouveaux Qui se vendent dans la
Boutique de Pierre Gosse Junior
Leҫons de Chimie de l’Université de Montpellier,
12. Paris, 1750. Remarques sur la Lithotomie &c. par Palucci,
12. fig. Paris, 1750. Sermons de Morale par Mr. Flechier Eveque de
Nismes, 12. 2 vol. Paris, 1750. Le Cosmopolite ou le Citoyen du
Monde, attribué à Monsieur de Monbron, Autheur de la Henriade
travestie & autres Pieces, 8. 1750. Etat General &
Particulier du Royaume & de la Ville d’Alger, de son
Gouvernement , de ses Forces de Terre & de Mer, Revenus,
Justice, Police, Commerce, Politique &c. par Mr. le Roi, 8. la
Haye, 1750.
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Carta/Carta ao editor
Si la galanterie a ses agréments,
si elle fournit mille Avantures plus amusantes & plus
risibles les unes que les autres, il est aussi d’autres
matieres & d’autres evenements qui, pour être plus
sérieux n’en sont pas, pour cela, moins agréables, ni moins
instructifs. Je crois, Monsieur, que celui par lequel je
vais commencer cette Lettre fera cet effet sur vous. Les
Bagatelles, les Historiettes, les petites Avantures nous
amusent pour quelques moments ; car qui est-ce qui n’aime
pas à rire ; qui est-ce qui n’aime pas à se délasser un peu
l’esprit ? Mais des personnes telles que vous en reviennent
toujours au solide, qu’elles préférent à ce qui n’est
simplement que badin. Je suis assez de votre avis sur ce
point, & je m’y conformerois très volontiers dans toutes
mes Lettres. Mais, outre que vous n’ignorez pas qu’il n’y a
rien de plus varié, ni de plus Bigaré que les goûts, que
d’ailleurs je sҫai que vous faites l’honneur à mes Lettres
de les communiquer à une Société dont il n’est pas possible
que tous les membres pensent de la même faҫon, ni soient du
même goût, je suis obligé de les assaisonner de manière que
chacun y puisse trouver de quoi se contenter. Voici donc
pour vous d’abord ; les autres auront leur tour, ou dans la
suite de cette Lettre, ou dans la suivante. Je ne sҫai,
Monsieur, si je vous ai marqué, dans quelqu’une de mes
précédentes, que notre Clergé avoit eu, il y a quelques
mois, un démeslé <sic> assez vif avec
notre Ministere au sujet du vingtieme dernier auquel
celui-ci a, dit-on, prétendu l’assujettir comme le reste des
Sujets du Royaume. Ces Messieurs, qui n’aiment ni à se
désaisir, ni même à donner connoissance, à leur Souverain,
des richesses qu’ils possedent, afin de ne lui en donner que
ce qu’ils veulent, & le moins qu’ils peuvent, ont refusé
de se soumettre à cette Loi générale dont ils se sont dits
être dispensez par des Priviléges aussi anciens que
Melchisedeck. C’est ce qu’ils ont réprésenté à la Cour par
des Remontrances qu’ils lui ont fait à ce sujet. Ces
Rémontrances ont occasionné un gros volume de Lettres qui a
paru, il y a environ un mois, & qu’on a recherché avec
d’autant plus d’empressement, que ces Lettres roulent sur
une matière assez interessante, & que l’auteur y a
traitée avec beaucoup de solidité. Une autre raison qui fait
encore plus rechercher ce Livre, est que le Clergé, ayant eu
le credit d’en faire arrester le debit, il est devenu fort
rare ici. Comme il n’y a pas d’apparence qu’il vous tombe
entre les mains dans un païs où vous m’avez marqué que ces
Messieurs sont extrêmement attentifs à suprimer aussi tous
les ouvrages dans lesquels ils peuvent être interressez, je
vais vous en donner ici le plan, l’ordre, & une idée de
l’éxécution. Il résulte de ces Lettres, & il
y est très bien prouvé, que l’Etat a, par la Loi Naturelle,
un droit inaliénable & imprescriptible sur les biens de
tous ses Membres, & qu’il en nait, nécessairement pour
chacun d’eux, une obligation générale, essentielle &
indispensable de contribuer à ses besoins & à ses
charges proportionnellement aux biens dont chaque Membre a
la possession ou la jouissance. Que l’Etat Politique ne
pouvant subsister que par la réunion des forces personnelles
& réelles, les Ecclésiastiques, qui ne peuvent le
maintenir par la Contribution personnelle, sont par-là
d’autant plus obligés à y satisfaire par la Contribution
réelle ; Que la Doctrine de J.C. des Apôtres, & des
Saints Peres, & les Loix des Empereurs ont confirmé sur
ce point la Loi Naturelle ; Que depuis l’établissement de la
Religion Chrétienne, les Ecclesiastiques ont été constamment
en possession de contribuer personnellement, ou du moins
réellement aux charges, aux besoins de l’Etat, tant que
l’Univers n’en fit qu’un sous la domination des Empereurs
Romains ; Que les Papes eux-mêmes ont été tributaires des
Empereurs Romains & Grecs jusqu’à la fin du huitième
siécle ; Que les Ecclesiastiques de France, en vertu des
loix, Maximes, & usages de la Monarchie Franҫoise, ont
toujours, depuis sa fondation jusqu’en 1361, contribué
personnellement, & réellement, aux charges de la Patrie
dans la même forme & dans la même proportion que les
autres Sujets ; Que cette possession immémoriale &
constante où est le Clergé de France, a toujours été,
pendant plus d’onze cens ans, n’a été interrompue pour la
premiere fois qu’au tems de la Ligue par le Contrat de
Poissy & n’a cessé absolument que dans un tems plus
critique, par le Contrat de Melun, en 1580. Cet ouvrage
n’est pas des plus châtiez, & il paroit un peu fait à la
hâte ; aussi n’est ce ni la forme, ni le stile , mais
l’érudition & la solidité des preuves que l’Auteur y a
compilées, qui le font rechercher. Peut-être sera-ce bien de
la science & bien du travail de perdus, & que le
Clergé ne s’en maintiendra pas moins dans ses Priviléges
bien ou mal fondez. A vous Messieurs les Amateurs de la
Bagatelle ! Voici de quoi récreer vos Belles pour quelques
moments. Ce sont deux Couplets qui viennent d’être faits
pour deux Dames, dont l’une vouloit que son Amant fut
Franc-Maҫon avant que de l’introduire dans le
monde, & l’autre railloit le sien, de ce qu’en faisant
des armes avec son Mari, il avoit toujours du dessous.
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L’Auteur y
examine d’abord la question suivant le Droit Naturel de
la Société. Il passe ensuite à l’Ancien & au Nouveau
Testament, à l’état de l’Eglise sous les Empereurs
Romains, puis sous les Rois de France, de la premiere
& seconde race, & enfin aux révolutions qui
mirent fin à la branche de Valois & éleverent sur le
trône celle de Bourbon. Seroit-il équitable que, dans
une Société qui rassemble tous les Membres d’un Etat
pour n’en faire qu’un tout les uns contribuassent au
soutien de cet Etat de toute leur force, de tout leur
pouvoir & de tout leur moien, tandis que les autres
y sont pour rien ? Le Cultivateur met dans la Société
des travaux utiles & penibles, souvent plus utiles à
ses compatriotes qu’à lui-même ; l’Artisan & le
Commerҫant y mettent leurs peines & leur industrie ;
l’homme d’Etat ses soins & sa vigilance ; le Savant, l’homme de lettres, & le
Philosophe, leur application, leurs veilles, leurs
recherches, & leurs réflexions ; le Magistrat
l’étude des Loix, la discussion des affaires des
particuliers, la dispensation de la Justice ; le
Militaire enfin ses fatigues, son sang & sa vie.
Après avoir aidé la Societé par la Contribution
personnelle de leurs travaux & de leurs soins, ils
l’aident encore d’une portion de leurs biens & la
renouvellent sans cesse en lui fournissant des sujets
aussi utiles dans tous les genres. Quelle est au
contraire la condition des Ecclesiastiques ? Ils
servoient autrefois l’Etat de leur personne à la
guerre ; ils contribuerent même à le peupler dans les
premiers siécles de l’Eglise, & leur saint Ministere
ne les dispensoit point du travail des mains & de la
culture de terre. Aujourd’hui dispensés d’enrichir, de
gouverner, de maintenir, d’éclairer, de deffendre , de
perpétuer la Societé, ils ne sont, de fait, ou de droit,
obligés à aucune mise personnelle, quoiqu’ils soient
plus que tous les autres hommes enrichis, gouvernés,
maintenus, eclairés, defendus, perpétués par la Société,
& dans le tems qu’ils partagent, dans une proportion
plus forte que les autres, tous les avantages qui en
résultent, qu’ils profitent encore de la mise
personnelle de tous les autres Membres, ils
l’appauvrissent incessamment de biens & de sujets
qu’ils s’approprient sans profit pour elle, & sans
retour. Pourroient-ils se prévaloir de l’Ancien
Testament ? La consécration de la Tribu de Levi au
Ministere des Autels y rendit le Sacerdoce Héréditaire.
Josué, par l’ordre & l’inspiration de Dieu, exclut
les Levites du partage des terres, & leur attribua
pour leur subsistance les Dixmes des fonds qu’il
distribua aux autres Tribus. Réduits par cette Loi à une
simple aumône, n’aiant, & ne pouvant avoir, aucune
part dans les biens de l’Etat, il n’étoit ni possible,
ni juste, qu’ils contribuassent réellement à ses
charges. Se prévaudroient-ils du Nouveau Testament ? Les
Pharisiens firent dessein entr’eux de surprendre Jesus
dans ses paroles. Ils lui envoierent donc leurs
Disciples avec les Herodiens lui dire : Maitre, nous
savons que vous êtes veritable, & que
vous enseignez la voie de Dieu sans avoir égard à qui
que ce soit, parce que vous ne considerez point la
personne dans les hommes ; Dites-nous donc votre avis
sur ceci ; Est-il libre & permis de payer, ou non,
le tribut à Cesar ? Ils faisoient ainsi un cas de
Conscience du payement de ce Tribut, qui étoit un Cens,
une espece de Capitation. Mais Jesus, connoissant leur
malice, leur dit : Hipocrites, pourquoi me tentez-vous ?
Montrez-moi la piece d’argent qu’on donne pour le Cens,
& eux lui aiant présenté un denier, Jesus leur dit :
De qui est cette image & cette inscritpion ? de
Cesar, lui dirent-ils. Alors Jesus leur répondit, Rendez
donc à Cesar ce qui est à Cesar. St. Pierre & St.
Paul ont recommandé la même obligation. Le Gouvernement
des Romains les mit-il jamais à couvert de payer le
tribut ? Nous ayons, dit St. Justin à Marc Aurele, les
tributs & les impositions à ceux que vous avez
préposés pour les lever, & nous y sommes plus exacts
que qui que ce soit, en consequence de l’ordre de celui
qui nous a dit Rendez à Cesar, ce qui appartient à
Cesar. Constantin accorda aux Ecclesiastiques de grands
priviléges, parmi lesquels on ne trouve pas l’exemption
des impositions sur les biens Eclesiastiques
<sic>. St. Basile prioit un Officier de l’Empereur
Valens d’exempter les Moines des charges publiques,
comme n’aiant plus leurs biens qu’ils ont donné aux
pauvres, ni leurs corps qu’ils consument par la
penitence. St. Ambroise, qui eut la hardiesse de refuser
l’entrée du Temple à Théodose, dit dans un Sermon contre
Auxence : Si l’Empereur demande un tribut, nous ne le
lui refusons pas. Les terres de l’Eglise payent tribut ;
Nous rendons à Cesar ce qui est à César. St. Inocent
Pape, en disoit autant. Comment en agit-on avec eux sous
nos Rois de la premiere Race ? Quoique, dès le sixieme
siécle, les Rois eussent bien surpassé, par leurs
donations, la pieuse libéralité de leurs Vassaux &
de leur Sujets libres, ou Esclaves, les Ecclesiastiques
si riches & si accrédités étoient-ils exempts alors
des Contributions dont les Terres qui leur avoient été
données étoient chargées envers l’Etat
avant d’être devenuës le patrimoine de l’Eglise ? Par
rapport au service Militaire, il est constant que, sous
la premiere Race, & plus encore sous la seconde, les
Ecclesiastqiues non seulement y étoient tenus, comme les
autres Sujets, mais même qu’ils étoient, & furent,
jusqu’à Charlemagne, dans l’usage de rendre
personnellement ce service. Pour ce qui est des
Contributions réelles, il est encore constant que les
Evêques ; Abbés, & Abbesses, dans les Assemblées du
Champ de Mars, faisoient des Dons & presens au Roi
& à l’Etat, ainsi que les Comtes & le peuple,
dans la même forme & dans la même proportion.
Charles Martel, aiant besoin des gens de guerre, les
enrichit aux dépens des Ecclesiastiques. Winfred, Moine
Anglois, connu sous le nom de Boniface, chargé des
ordres du Pape, voulant remédier aux abus, en
introduisit de nouveaux. On assembla un Concile en 742
où présida Boniface sous le nom d’Envoié de St. Pierre,
par lequel il fut ordonné qu’on restitueroit aux Eglises
tous les biens dont on les avoit dépouillées. Mais cette
restitution, étant plus ruineuse pour le Fisc que pour
les particuliers, Carloman tint un autre Concile qui
ordonna qu’à cause des guerres presentes, le Prince
prendroit, pour un tems, une partie des biens de
L’Eglise à titre de précaire, & de Cens, pour aider
à l’entretien de ses troupes. La Révolution qui mit
Pepin sur le trône fut une Epoque de la faveur des
Ecclésiastiques. Appellé par le Clergé, il se rendit
maitre de la Monarchie en le protégeant, en lui faisant
rendre par les Grands, ses rivaux, les biens qu’ils
avoient usurpez sur l’Eglise. Si Pepin eut beaucoup de
déférence pour le Clergé de son Roiaume, il n’en manqua
pas pour le Pape qu’il tira successivement de la
tirannie des Rois Lombards, & de la dépendance des
Empereurs Grecs ; Et ce Pontife, ne croiant pas que son
crédit fut suffisant auprès de ce Roi, il lui faisoit
écrire par St. Pierre, comme s’il eut encore été vivant.
Pepin se rendit en Italie avec une Armée formidable. Les
Ambassadeurs qui lui furent envoiés par l’Empereur
Constantin ne purent tirer aucune réponse
de lui, sinon qu’il ne s’exposoit à tant de combats, que
pour l’amour de St. Pierre & le pardon de ses
péchés, & que, quelque tresor qu’on pût lui offrir,
on ne lui persuaderoit jamais d’ôter à St. Pierre ce
qu’il lui avoit donné. Falrad, son Chapelain, reҫut les
clefs de vingt deux Villes, & les mit sur le tombeau
des Apôtres avec la Donation que le Roi de France en
avoit faite a S. Pierre, à l’Eglise Romaine, & à
tous les Papes à perpétuité. Voila le fondement de la
Seigneurie Temporelle des Souverains Pontifes qui
jusque-là n’avoient eu que des Domaines utiles pour leur
subsistance & l’entretien de leur Eglise.
Charlemagne n’en fit guéres moins ; il confirma ce
qu’avoit fait son père pour le Pape, & conserva les
précaires aux Eglises de son Roiaume. Il décida même, à
la réquisition des peuples, que les Evêques & les
Prêtres seroient exempts du service Militaire ; Mais
ceux-ci voyant qu’il leur seroït difficile de retenir
leur possession, firent de fortes réprésentations
auxquelles Charlemagne répondit, qu’il n’entendoit point
pour cela les priver de leurs possession, & qu’il
suffisoit qu’ils envoiassent leurs Vassaux armés, comme
les Comtes & les Ducs. Le successeur de Charlemagne,
malgré sa foiblesse, ne déchargea pas les Evêques des
services qu’ils étoient obligés de fournir non obstant
la grande puissance qu’il eurent sous lui, & les
révolutions qu’ils fomenterent en faveur de Couronnes,
sans penser à se déclarer exempts des services ; tant
ils étoient persuadés qu’ils étoient dus. La foiblesse
des Rois de la seconde Race, depuis Charles le Chauve,
qui avoit fait du Gouvernement une espece d’Anarchie, ne
fournit aucun monument de la prestation réelle, ou
personnelle, des Ecclésiastiques. Hugues-Capet, &
ses successeurs, n’eurent pas assez de force pour en
imposer à l’indépendance. Philippe Auguste, aiant la
guerre contre le Comte de Flandres, les Ecclésiastiques
lui offrirent tous les secours, tant d’hommes que
d’argent, qui seroient nécessaires pour obtenir de ce
Comte la restitution d’une partie du Domaine de la
Couronne. Dans la guerre contre Jean sans terre, ce même
Roi imposa aussi sur le Clergé une Décime qui fut levée
malgré les menaces de Célestin III. qui prétendoit que
le Clergé n’y avoit pu consentir sans son avis. On
continua toujours d’en user de même jusqu’au Colloque de
Poissi & au Contrat de Melun qui étoient des tems
trop critiques & des circonstances trop suspectes
pour exiger de cette partie de l’Etat mutiné les secours
ordinaires. Enfin vint la Déclaration de 1711. Le
Clergé, depuis longtems, ne contribuoit que par des Dons
gratuits. Le Roi donna en 1710. une Déclaration conҫue
en termes généraux, ensuite de laquelle les payeurs de
rentes, les receveurs des déniers publics se crurent
autorisés de lever sur les Ecclésiastiques le dixieme.
Le Clergé pour lors fit ses remontrances, en reponse
desquelles le Roi déclara, qu’il n’avoit point entendu
comprendre dans sa Déclaration de 1710
les biens apartenans à l’Eglise qu’il vouloit être
exempts à perpétuité, tant pour le passé, que pour
l’avenir sans qu’ils puissent jamais y être assujettis,
pour quelque cause, & occasion que ce soit, ou
puisse être. Voilà le premier titre effectif qu’aient
les Ecclésiastiques pour leurs immunités ; car
quoiqu’ils eussent joui, depuis la Ligue de cette espece
de franchise, ils n’avoient fait que s’y maintenir, sans
alléguer d’autres fondemens ; Et dans leurs Remontrances
mêmes, ils ne disoient autre chose, sinon que ces biens
étoient consacrés à Dieu, donnés à l’Eglise pour le
Culte Divin, la nourriture des pauvres, & leur
subsistance.
Nível 3
Couplets
Je me rends à votre raison,
Et j’en brule dans l’ame.
Vous pouvez servir mon amour ;
Vous-même tenez Loge,
Et si vous voulez, dès ce jour
Dans la votre je loge. Quand je tire avec votre Epoux Dans une Sale d’armes,
Iris, j’ai toujours du dessous,
Sa gloire a bien des charmes.
Au fleures, loin de bien parer,
Toujours je me démontre.
Avec vous laissez moi tirer
Pour réparer ma honte.
Sur l’Air de Joconde.
Puisqu’il faux être Franc-Maҫon, Pour vous plaire, Madame,Je me rends à votre raison,
Et j’en brule dans l’ame.
Vous pouvez servir mon amour ;
Vous-même tenez Loge,
Et si vous voulez, dès ce jour
Dans la votre je loge. Quand je tire avec votre Epoux Dans une Sale d’armes,
Iris, j’ai toujours du dessous,
Sa gloire a bien des charmes.
Au fleures, loin de bien parer,
Toujours je me démontre.
Avec vous laissez moi tirer
Pour réparer ma honte.
