La Bigarure: N°. 24.
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N°. 24.
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Carta/Carta ao editor
Il y a environ un mois que j’ai reçu de la Haye les Tomes
VII. VIII. & IX. de l’Histoire Générale des Voyages, &c. Comme nous avons lû
ensemble, lorsque vous étiez ici, les premiers Volumes de cet Ouvrage, vous le connoissez,
Monsieur. Ainsi je ne vous dirai rien ni de son utilité, ni des obligations que nous avons
aux Editeurs Hollandois qui veulent bien nous le redonner dans notre langue tel qu’il a
paru, & continuë de paroitre, en Angleterre, qui n’épargnent rien pour en rendre
l’Edition des plus parfaites. Tous nos connoisseurs trouvent qu’ils y réussissent très
bien ; aussi lui ai-je donné la préférence sur celle qu’on en fait ici. Je suis même
persuadé que tous nos François, un peu curieux, & plus encore les étrangers que
entendent notre langue, ont pris, ou prendront, le même parti. En fait de Livres de ce
mérite, & de ce prix, on doit toujours s’en procurer les meilleures Editions ; &
tout le monde conviendra que celle-ci l’emporte de beaucoup sur la notre, d’où l’on se
plaint, avec raison, que Mr. L’Abbé Prévôt a suprimé beaucoup de choses, pour y en
substituer d’autres dont on est fort mécontent, aussi bien que de quantité de fautes qui
lui sont échapées. M. De Hondt, Libraire à la Haye, qui s’est chargé de cette grande
entreprise, n’a rien négligé de ce qui pouvoit la rendre digne de la curiosité & de
l’attention du Public. Cet Ouvrage, & la nouvelle édition de l’Histoire Naturelle,
générale & particulière avec la Description du Cabinet du Roi, qu’il va
de même nous donner incessamment, augmenteront encore les obligations que la République
des Lettres lui a déja à cet égard. Je reviens aux derniers Volumes de celle des Voyages.
Comme vous n’êtes point encore déterminé à vous fixer dans la Province qui me prive depuis
long-tems de votre aimable compagnie, je présume que vous ne pensez point à vous y faire
de Bibliotheque, & que par consequent vous n’aurez point cet Ouvrage ; c’est ce qui
m’engage à vous donner ici une idée de ce que contiennent ces trois Volumes. Voila,
Monsieur, un abrégé très succinct de ce que contiennent les trois derniers volumes de
l’Histoire générale des Voyages dont je vous ai promis de vous donner une légére idée. Je
n’ajouterai ici qu’une chose qui m’a paru nécessaire. Elle justifiera ce que j’ai dit plus
haut de la Compagnie des Jesuites, que j’ai dit comparée à celles de la Republique de
Hollande, & que j’ai dit qui avoit porté & étendu, comme elles, son commerce dans
les Indes, & dans toutes les parties du Monde. Ce reproche qu’on a fait tant de fois
aux Religieux de cette Compagnie, qui ne s’en est jamais lavée, non seulement se trouve
confirmé & prouvé dans plusieurs endroits de ces trois Volumes ; mais on trouve
encore, dans le septieme, un morceau fort curieux dans lequel l’Auteur, qui paroit avoir
été un Jesuite même, fait voir que ses confreres employerent, dans le siécle dernier, tout
le pouvoir & le crédit qu’ils avoient à la Chine pour en fermer l’entrée, & en
faire interdire le commerce aux Hollandois.*1Ce Religieux nous y aprend que quatre de ses Confreres, à la tête desquels
étoit leur fameux Pere Adam Schall qui étoit alors tout puissant auprès de
l’Empereur, firent échouer les premieres Ambassadeurs qu’ils envoyerent pour cet effet à
ce Prince avec des dépenses extraordinaries. On voit dans ce morceau toutes les intrigues
& tous les ressorts qu’ils firent jouer pour cela. Les bornes de cette Lettre ne me
permettant pas d’entrer ici dans ce détail, je me contenterai, Monsieur, de vous raporter
quelqeus endroits de ce morceau curieux, par lesquels vous pourez juger du reste. Voici
comme l’Auteur Jesuite s’exprime sur cette affaire. Voila bien du sérieux, Monsieur, & des matieres qui
vraisemblablement n’amuseront pas beaucoup vos Dames, aussi n’est-ce que pour vous que
j’ai écrit cette Lettre. Ma Sœur qui m’a dit qu’elle leur écriroit demain, les
entretiendra des choses qui seront plus de leur goût. J’ai l’honneur d’être &c.
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Apres avoir promené, dans les six premiers, ses Lecteurs le long
des côtes de l’Afrique, l’Auteur les transporte dans ceux-ci, en Asie, & les fait
entrer dans cette belle Région du Monde par la Chine, qui en est la plus brillante
partie. Quoique ce vaste Empire eût déja été découvert, sur la fin du treizième siécle,
dans les Voyages qu’y fit par terre un Vénitien, nommé Marco Polo, il n’en fut pas pour
cela plus connu des Européens jusqu’à la fin du quinzième, où les Portuguais pénétrants
par les Mers de l’Inde, y introduisirent des Missionnaires de la Religion Romaine. En
1517 ils établirent un Commerce réglé à Quan-tong, que les Européens ont nommé Canton.
Ensuite ayant établi un Comptoir à Ning-po, qu’ils ont appellé Liampo, dans la partie
Orientale de la Chine, ils firent un Commerce considérable sur la Côte, entre ces deux
fameux Ports, jusqu’à ce que leur orgueil & leur insolence causerent leur destruction
dans tous ces lieux, à la reserve de Ma-Kau, ou Macao, Isle située à l’embouchure de la
riviere de Canton, où ils se maintiennent encore, mais reserrez dans des bornes fort
étroites. La puissance des Hollandois étant montée au comble dans les Indes,
particulierement sur les ruines des Portuguais, tous leurs efforts se réunirent à
s’ouvrir l’entrée de la Chine par l’établissement d’un Commerce réglé avec les habitants.
Ils y travailloient depuis long-tems, malgré quantité d’obstacles, dont le plus
redoutable étoit une ancienne Prophétie répandue parmi les Chinois, qui les menaҫoit de
devenir quelque jour la conquête d’une nation de Blancs, vétus depuis la tête jusqu’aux
pieds. Mais, sur la nouvelle qu’ils reҫurent de Macassar, par un Missionnaire Jesuite,
nommé le Pere Martini, revenu de la Chine où il avoit vécu caché pendant
dix ans, que les Tartare Manchaws avoient conquis ce grand Empire, le Gouvernement de
Batavia prit la résolution de renouveller cette entreprise. Il fit pressentir les Chinois
de Canton par quelques Marchands dont le raport fut si favorable, qu’il ne pensa plus
qu’à faire partir des Ambassadeurs pour aller solliciter à la Cour de Peking la liberté
du Commerce. C’est à cette Epoque que commence l’Histoire des Voyages faits à la Chine,
dont on peut dire que nous devons la connoissance à cette puissante République, & à
la Societé des Jesuites, qui ont porté, l’une & l’autre, leur Commerce dans toutes
les parties du Monde, & surtout dans ces riches contrées de l’Asie. Aussi l’Auteur de
cette Collection en attribuë-t-il particulierement la gloire à ces deux Sociétez. C’est
dans cette vûë, sans doute, qu’il y a principalement inséré les Relations que l’une &
l’autre on faites de leurs Voyages dans ce païs-là dont ils nous ont donné de très
amples, de très curieuses, & de très exactes descriptions. Telles sont celles que
l’on voit dans la Relation du Voyage que Nieuhof y fit, il y a environ cent ans, en
qualité de Maitre d’Hôtel des Ambassadeurs Hollandois qui furent envoyez par le Conseil
de Batavia à la Cour de Peking, personage d’ailleurs célebre par ses autres Voyages dans
plusieurs parties du Monde. Cette Relation est suivie de celle d’une seconde Ambassade
des mêmes, publiée en Hollandois par Olfer Daper, après la quelle vient celle de Van
Rechteren. A la suite de ces trois curieuses Relations viennent celles des Jesuites, Le
Comte, Fontaney, Bouvet & Gaubil. Apres avoir donné séparément les relations des
Voyages de ces quatre Jesuites, & de quelques autres Missionnaires, tels que
Navarette, Viani, & celles de quelques Voyageurs Séculiers, tels que Gemelli, Careri,
Ibrand-ides & Lange, l’Auteur nous donne un grand Extrait du bel Ouvrage que le P. Du
Halde, autre Jesuite, a composé sur la Chine, Ouvrage dans lequel ce Missionnaire, qui y
avoit demeuré plus de vingt ans, a rassemblé tout ce que les autres Voyageurs ont écrit
de plus curieux, de plus interressant, & de plus certain sur ce brillant &
puissant Empire, à quoi il a ajouté ses connoissances particulieres. On y
trouve une Description Géographique très ample & très exacte de ce vaste païs, un
détail très curieux du caractère & des usages des Chinois, de leurs cérémonies,
mariages, enterrements, de leur magnificence dans leurs voyages, dans leurs fêtes, dans
leurs édifices publics, de leurs études & de leurs Sciences, de leur manière de
cultiver les terres, de leur Commerce, de leur Navigation, de leurs Arts &
Manufactures, de leurs Religions, de leurs Temples, & de leur Gouvernement ; enfin
tout ce curieux détail qui, joint aux autres relations dont j’ai parlé, forme les Tomes
VII. & VIII. est terminé par une Histoire Naturelle, de la Chine, c’est-à-dire de ce
que la Nature y produit de particulier. A l’Histoire & à la description de la Chine
l’Auteur Anglois fait succéder celles de la Corée, de la grande Tartarie, du Tibet, du
Karazm, & des deux Bukkaries. Tous ces païs étoient peu connus en Europe avant que
les Auteurs, dont il a réduit les Ouvrages trop étendus à des justes bornes, eussent
publié leurs Relations. C’est aux même Peres Jesuites, qui ont fait connoitre la Chine,
qu’on a aujourd’hui de la Corée, tout ce qui avoit paru auparavant sur cette Presqu’isle
n’étant que fort peu de chose. De cette Presqu’isle, qui ressemble si fort à la Chine,
tant dans la nature du païs même, que dans les mœurs & les coutumes de ses habitants,
l’Auteur passe à une autres Contrée qui en est l’opposé à tous ces égards. C’est la
grande Tartarie dont il commence la description par les parties les plus Orientales, en
avanҫant toujours par degrez vers l’Ouest jusqu’à la Mer Caspienne. Il s’attache à en
faire connoitre les habitants, non seulement tels qu’ils sont actuellement, mais encore
tels qu’ils étoient autrefois. L’Histoire des conquêtes du fameux Jengbiz-Kan, qu’il a
insérée dans ce Recueil, est tirée des écrits, tant des Historiens Orientaux, que de ceux
des missionnaires de notre Occident, & des autres Voyageurs qui ont parcouru cette
contrée dans le XIII. & XIV. siécles, lesquels, outre ce qu’ils ont de curieux en
eux-mêmes, répandent un grand jour sur l’Histoire & la Géographie de la partie
mitoyenne de l’Asie. Dans le Chapitre qui traite du Tibet, on trouve
rassemblé avec soin tout ce que les Voyageurs nous ont appris de l’imposture étonnante du
grand Lama, & de la Religion idolâtre, qui s’est répanduë en peu de tems dans presque
toute la moitié de l’Asie, & selon toute l’apparence sans être redevable de ses
progrès à la violence. Du Tibet l’Auteur passe à un ancien Royaume qui se nomme Karazm,
& qui est situé sur le bord Oriental de la Mer Caspienne. Ensuite, avanҫant toujours
à l’Est, il donne la description de la grande & petite Bukkarie. La premiere, de même
que le Karasm, est habitée par les Tartares Uzbeks qui sont Mahometans, & dont on
trouve ici l’Histoire en abrégé, écrite par leur dernier Kan. On trouve dans ce Tome, qui
est le neuvieme, tous les Voyages qui ont été faits, depuis Jengbiz-Kan, dans la grande
Tartarie, dans le Karasm, dans les deux Bukkaries, & le Tibet. Le regne de ce
Monarque, qui vécut deux cents ans avant qu’on eut découvert l’Amérique & trouvé le
chemin des Indes Orientales par Mer, peut être regardé comme l’Epoque des découvertes
modernes. Ses conquêtes, & celles de ses successeurs immédiats, lesquelles
allarmerent tout l’Univers, & ouvrirent les chemins de la Tartarie, engagerent les
Princes de l’Europe, aussi bien que ceux de l’Asie, à envoyer des Ambassadeurs dans ces
Deserts sauvages & jusqu’alors impénétrables, pour faire des Traitez de Paix &
des Alliances. Les Papes furent les premiers à y envoyer leurs Missionnaires, dans le
double dessein de répandre la Religion Romaine parmi les Tartares, & d’exciter ces
peuples contre les Princes Mahometans. Quoique le succès ne répondit point à leur attente
nous leur sommes cependant redevables de plusieurs Relations curieuses qui, malgré les
fables superstitieuses dont elles sont remplies, sont néanmoins toujours très estimables,
pour nous avoir donné les premieres idées un peu justes de la Tartarie & de ses
différents habitants. De tous les Voyages que ce Volume renferme, il n’y en a point de
plus considerables, que ceux de Rubruquis, de Marco-Polo Venitien, des Ambassadeurs de
Shah Ruch, & du Jesuite Gerbillon. Les premiers, outre une description
assez exacte des mœurs & des coutumes des Mongols, ou Tartares, & plusieurs
particularitez curieuses qu’on chercheroit inutilement ailleurs touchant les Khans de ces
peuples & leur cour, nous dévoilent encore tout le manege des Missionnaires
Nestoriens, & autres qui, depuis plusieurs siécles, en imposent au monde Chrétien par
le recit des conversions & des prétendus Miracles qu’ils se vantent d’avoir faits
dans cette partie de l’Asie, par les contes qu’ils débitoient touchant le Prêtre-Jean,
& par quantité de faussetez de cette nature. Les derniers, je veux dire ceux de
Gerbillon dans le païs des Mongols & des Kalkas (ce qui comprend le grand Desert de
la Tartarie) sont tellement remplis de détails & de particularitez, tant sur ces païs
mêmes, que sur les usages & les coutumes de leurs habitants, que cet Auteur n’a
presque rien laissé à glaner aux Voyageurs qui viendront après lui.
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« Il ne
restoit, dit-il, pour ressource aux Missionnaires, qui avoient entrepris de faire échouer
l’ambassade des Hollandois, que l’invocation du Ciel & l’ardeur de leurs prieres.
Cependant les visites qu’ils recevoient d’un grand nombre de Princes & de Seigneurs
qui venoient tous les jours honorer la Sainte Image, & voir leur nouvelle Eglise,
& celles qu’ils ne manquoient pas de leur rendre, étoient autant d’occasions dont ils
se crurent obligez de profiter pour répandre des idées peu avantageuses de leurs ennemis.
Ils representerent les Hollandois comme des Scélérats & des Perfides, des Apostats de
la Religion Catholique, & des Rebelles contre leur legitime Souverain . . . . . . Ils
ajouterent que, sous pretexte de Commerce, ils avoient aquis tant de puissance dans
l’Isle de Java, qu’il étoit devenu impossible au Roi de les en chasser ; qu’il n’y avoit
aucune sûreté dans les Traitez pour aucune nation contre des Pirates universels qui
prétendoient au Domaine absolu des Mers Indiennes, & qui sans distinction d’amis ou
d’ennemis, pilloient tous les Vaisseaux qui tomboient entre leurs mains ; que les
recevoir à la Chine, c’étoit ouvrir la porte à toute sorte de désordre, & scandaliser
les autres Monarques de l’Inde qui évitoient tout sorte de communication avec eux, comme
le plus pernicieux danger dont leur Etats fussent menacez . . . . Un Seigneur Tartare,
ajoute L’Auteur quelques lignes plus bas, fut si transporté à la peinture qu’on lui
faisoit de ces étrangers, qu’il s’écria qu’il faloit que l’Empereur fit prendre, sans
aucun delai, les Ambassadeurs, leur suite, & tout ce qui pouvoit se trouver de
Hollandois dans la Chine. . . . . Tous ces raports firent tant de progrès dans l’Emprie,
que ne pouvant être ignorez des Officiers qui avoient quelque rélation avec
ses Hollandois, ils vinrent enfin jusqu’aux oreilles des Ambassadeurs, Dans le
ressentiment d’une injure dont ils craignirent les suites, ceux-ci envoyerent un Messager
aux Missionnaires, pour les prier de ne pas irriter le peuple contre eux en les
representant comme des voleurs & des gens sans aveu, ajoutant qu’ils ne pouroient pas
souffrir un traitement si offensant. » Pendant que ces quatre charitables Missionnaires
répandoient ces discours dans le public, leur Pere Adam Schall, favori de l’Empereur, en
tenoit à ce Prince d’àpeu-prés <sic> semblables sur le comte de ces laborieux &
infatigables Republicains, « Que votre Majesté, lui disoit ce Révérend, ne s’offense
point de la liberté avec laquelle j’explique mes craintes. Je suis devant mon bon
Seigneur & Maître à qui je dois déclarer tout ce qui menace sa sureté. L’inquiétude
que j’en ressens n’est pas petite pour mon cœur » . . . Ensuite adressant la parole au
Conseil de ce Prince, il déclare « qu’il n’y avoit point de nation sous le soleil don S.
M. dût appréhender plus de mal que des Hollandois, Mais peut-être sont-ils vos amis,
poursuivit-il, & qu’ils n’ont pas d’autre motif que votre propre intéret ? Examinez
bien leurs vûës, & vous trouverez qu’ils cherchent uniquement leurs avantages. Ils
s’attribuent la qualité de fameux Négociants ; mais je suis persuadé que leur Commerce,
comme leurs principes, consistent à s’enrichir du bien d’autrui. » On peut juger si un
pareil discours, dans la bouche d’un Favori, fit impression sur le Prince & sur son
Conseil. Assurément. Aussi les Hollandois en furent-ils pour les fraix de leurs permieres
Ambassades, & se virent obligez de s’en retourner comme ils étoient venus. Après de
semblables tours, jouez par les Jesuites à une nation jalouse & en quelque façon
idolâtre de son Commerce qui fait toute sa richesse & sa principale ressource,
doit-on être étonné de la haine que leur portant ces équitables Républicains qui n’en
veulent pas souffrir un seul ni dans leurs Etats, ni dans leurs Colonies, ni dans aucun
de leurs établissements ? Si ces bons Peres se plaignent de la sévérité des Ordonnances
qui leur en deffendent l’entrée, qu’ils ne s’en prennent qu’à eux-mêmes, & que pour
s’en consoler, ils se ressouviennent que, comme on vient de le voir ils se les sont
justement attiréés. C’est la loi de la Nature, &c. même de
l’Evangile.
Citação/Lema
Ne fais point à autrui ce que tu ne
veux point qui te sois fait.
Paris, ce 18 Juin 1750
1* Voyez le Tome VII.pag.150. & sutv.
