Zitiervorschlag: Anonyme (Charles de Fieux de Mouhy) (Hrsg.): "No. 14.", in: La Bigarure, Vol.3\14 (1750), S. 105-112, ediert in: Ertler, Klaus-Dieter / Hobisch, Elisabeth (Hrsg.): Die "Spectators" im internationalen Kontext. Digitale Edition, Graz 2011- . hdl.handle.net/11471/513.20.4645 [aufgerufen am: ].


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N°. 14.

Ebene 2► Brief/Leserbrief► En ouvrant un Livre nouveau que j’avois déja commencé à lire, il y a environ trois semaines, dans l’intention de vous en envoyer l’Extrait, je viens d’y trouver, sur un papier volant, une fort jolie piéce de Vers que je croyois perdue ; ce qui a été cause que je n’ai pu vous en faire part plus tot. Quoique ce petit accident lui ait peut-être ôté un peu de sa nouveauté, je ne laisse pas, Monsieur, de vous l’envoyer, persuadé qu’elle ne vous en fera pas pour cela moins de plaisir. Les bonnes choses ne vieillissent, dit-on, jamais, surtout en matiere d’esprit. Ce seroit domage que celle-ci vous échapât. C’est une galanterie faite par un jeune Capucin à sa Maitresse. Si le cas n’est pas tout-à-fait singulier, du moins il n’est pas des plus ordinaires ; ce qui joint à la beauté des Vers, releve encore le mérite de cette petite piéce, que voici.

vers

D’un jeune capucin à sa Maîtresse, en lui envoyant une Toilette de boit de Sainte Lucie, de sa façon.

Ebene 3► Malgré la Haire & le Cilice

Et le Cordon dont je suis ceint
Je sens sous l’habit de Novice,
Qu’il est plus aisé, Cléonice,
D’être Martir, que d’être Saint.
Au fond de ma sombre Cellule
Mon cœur rebelle à Saint François,
Brise ses fers, s’échape, & brule
De se ranger sous d’autres Loix.
Pour calmer l’ardeur inquiette
Qui me tourmente nuit & jour
[106] J’ai façonné cette Toilette,
Premier homage qu’à l’Amour
Offre un timide Anachorette.
Je vous aime quand le Soleil
Sort du sein orageux de l’onde ;
Je vous aime quand plus vermeil
Il fait place à la nuit profonde.
Je ne dis rien de mon sommeil ;
On sçait bien que les gens du monde
N’en eurent jamais de pareil. ◀Ebene 3

Cette piéce de Vers vous rappellera, Monsieur, une vérité que l’usage que vous avez du monde ne vous a pas permis d’ignorer. C’est que l’Amour se glisse & s’insinue partout, & que le Froc d’un Moine, & le Voile d’une Religieuse, quelque austere que puisse être leur Régle, ne sont point capables de les en garantir. Si tous ceux & toutes celles qui pensent à embrasser la vie du Cloitre ; si tous les parents, qui bien souvent les forcent à embrasser ce parti, réflechissoient bien sur cette important vérité, les uns & les autres s’épargneroient bien des chagrins, préviendroient bien des malheurs, & sauveroient à l’Eglise bien des scandales. Deux Histoires, l’une Tragique, arrivée en Italie, & l’autre Comique, dont la scène s’est passée à Versailles, ne confirment que trop ma réflexion. Voici la première.

Ebene 3► Allgemeine Erzählung► Un Italien, de la Ville de Varese, dans le Milanez, nommé Ludovifio Carantini, n’avoit eu que deux filles de son mariage avec une femme qui lui avoit apporté des Biens considérables. La tendresse paternelle, qui se partage ordinairement entre tous les enfans d’un même Pere, étoit tombée toute entiere sur l’ainée de ces deux filles que celui-ci aimoit uniquement. Il s’en faloit cependant de beaucoup qu’elle fut aussi aimable que sa cadette. Cette injuste préférence se manifesta dès leur plus tendre enfance. Victoria, (c’étoit le nom de cette ainée) avoit toutes les caresses de son Pere ; & quelque chose que put faire sa Sœur, elle ne pouvoit venir à bout d’obtenir de lui la moindre marque de tendresse. Sa Mere, heureusement pour elle, la dédomageoit un peu de cette indifférence ; mais la Mort lui ayant enlevé cette consolation, elle se vit bientôt [107] en butte à mille contradictions, & mauvais traitements, qu’elle eut à essuyer, tant de la part de son Père, que de celle de sa Sœur. Comme il n’avoit de consideration que pour cette dernière dont il avoit fait son Idole, pour la rendre heureuse, il résolut de la marier le plus avantageusement qu’il lui seroit possible. La chose ne lui étoit pas difficile. Outre le grand Bien qu’il possedoit, Victoria étoit parfaitement belle. Ce double appas lui attira bientôt un grand nombre de Soupirants parmi lesquels Carantani pouvoit choisir celui qui lui paroitroit le plus propre à l’exécution du dessein qu’il avoit formé. Pour y réussir encore mieux, il mit Olimpia dans un Couvent où il fit courir le bruit qu’elle étoit résolue d’embrasser la vie Religieuse. Par cette prétendue renonciation au monde Victoria devenoit un des plus riches partis du païs ; aussi se vit elle alors recherchée par les Cavaliers des meilleurs familles, qui tous s’empresserent à lui faite leur cour.

Charmé de voir l’effet de sa ruse, son Père s’en felicitoit, dans l’espérance où il étoit qu’elle réussiroit immanquablement. Comme il n’avoit jamais eu que des procédez fort durs avec l’aimable Olimpia, il se persuadoit que la vie douce & tranquille qu’on mene dans les Couvents auroit pour elle des attraits auxquels elle se laisseroit surprendre. Elle lui plut effectivement au point, que se laissant éblouir par ce faux brillant, elle consentit à prendre l’habit de Novice, à la sollicitation de plusieurs Dévotes de ses parentes que son Père avoit engagées à lui faire faire cette imprudente démarche. Mais il est de certains moments dans la vie où la Nature parle d’un ton bien différent de celui de la Dévotion. Olimpia, quoique jeune, vive, & d’une complexion naturellement galante, alloit être la victime de son peu d’expérience, & la duppe de ses dévotes parentes, lorsque, le jour de la cérémonie, elle aperçut dans l’Assemblée un aimable Cavalier qui fit sur son cœur une impression des plus fortes. Elle n’eut pas plûtôt senti la première attente de l’Amour, qu’elle ne put plus souffrir le Couvent, & ne regarda plus qu’avec horreur le sacrifice qu’elle avoit été sur le point de faire de sa liberté, & de tous les avantages que lui promettoit le monde.

[108] Envain les Religieuses & ses dévotes parentes, qui s’aperçurent bien-tôt de son changement, s’efforcerent de la ramener à sa première résolution. Toute la réponse qu’elles en reçurent fut que, n’étant pas d’une pire condition que sa Sœur, elle ne prétendoit pas se sacrifier à son ambition, ni à celle de son Père ; que son dessein & que sa vocation étoient de se marier aussi bien qu’elle, & que tout ce qu’elle pouvoit faire pour l’un & pour l’autre, étoit de rester dans le Couvent jusqu’à ce que son Père se fut détermine à lui donner l’Epoux qu’elle lui demandoit. C’étoit un jeune Cavalier tout aimable & d’une très bonne famille, lequel, de son côté, avoit pris les mêmes sentiments pour elle.

On se figure sans peine quel dut être l’étonnement du Signor Carantani, lorsqu’il apprit une résolution qui renversoit le plan de fortune qu’il avoit fait pour sa chere Victoria. Il pria les Religieuses, & ses dévotes parentes, de redoubler leurs efforts pour faire changer sa cadette de résolution. Mais les unes & les autres, loin d’y réussir, ne firent qu’irriter encore davantage sa passion, & augmenter ses dégoûts pour la vie Monastique. Elle ne le cacha point à son Père même qui vint la voir plusieurs fois pour s’instruire par lui-même de l’effet de leurs remontrances. Il y joignit les siennes, qui n’eurent pas plus de succès. Enfin voyant que cet expédient ne lui réussissoit point, il eut recours aux menaces, & l’assura que, si elle n’embrassoit pas le parti de la Religion, il alloit la ramener chez lui où elle pouvoit s’attendre qu’elle seroit la plus malheureuse de toutes les Créatures.

Olimpia, qui connoissoit la dureté de son cœur par la longue & cruelle épreuve qu’elle en avoit faite, ne douta point qu’il ne lui tint parole. Elle s’efforça, mais envain, de le fléchir & de l’émouvoir par tout ce qu’elle put imaginer de plus tendre. Ses discours, ses raisons, & ses larmes ne firent aucune impression sur ce cœur de rocher qui n’en devint, au contraire, que plus intraitable. Comme ce changement, auquel il ne s’étoit pas attendu, dérangeoit son projet au point, qu’il étoit prêt à faire manquer le mariage de sa chere Victoria, [109] dont l’Amant commençoit à se refroidir pour elle, il en fut si transporté de colere, qu’étant venu voir une autre fois Olimpia, il lui dit, dans un accès de fureur, que si elle ne se résolvoit pas à se faire Religieuse, au terme marqué, & qui approchoit, elle ne mourroit jamais que de sa main. « Je ne mourrai point de la votre, lui repliqua tranquillement cette aimable fille, si vous me forcez d’embrasser ce parti. Je vous ai cent fois représenté la répugnance invincible que j’ai pour cet état. Vous voulez que je me sacrifie à la fortune de ma Sœur & à la tendresse excessive que vous eutes toujours pour elle. Vous serez obéi, mon très cher Père, s’il m’est absolument impossible de vous faire changer de résolution. Par-là je vous épargnerai du moins le Crime dont vous me menacez ; mais vous pleurerez l’un & l’autre, toute votre vie, le cruel sacrifice que vous me forcez de vóus faire ». Elle ajouta qu’il pouvoit faire, quand il le jugeroit à propos, tous les apprêts de cette triste cérémonie ; après quoi elle se retira.

Carantani, qui ne sçavoit apparemment pas jusqu’où peut aller le désespoir d’une fille lorsque l’Amour s’est une fois emparé de son cœur, s’applaudissoit de l’avoir fait changer de résolution. Il vint d’un air triomphant l’annoncer à sa chere Victoria, & à son Galant qui étoit alors avec elle. Ils furent ravis l’un & l’autre de cette bonne Nouvelle qui les mit au comble de leur joye. Comme le terme fixé pour la Profession d’Olimpia approchoit, son Pere fit tous les apprêts ordinaires dans ces sortes de cérémonies ; & comme s’il eut appréhendé que cette pauvre fille ignorant à qui la sacrifioit, il prit ses arrangements pour que le mariage de son ainée se célébrat aussi le même jour.

Tout étoit prêt pour cette double cérémonie, lorsque, la veille du jour qu’elle se devoit faire, Olimpia crut devoir encore faire un dernier effort pour tâcher, s’il étoit possible, de fléchir son Père, & le détourner d’un sacrifice si barbare. Elle employa pour cet effet tout ce que la Raison, la Nature, & la Religion purent lui suggérer de plus touchant ; Mais Carantani, toujours inébranlable dans sa résolution, n’en devint que [110] plus furieux. Il lui réitera les menaces qu’il lui avoit déja faites, & les ratifia par les plus exécrables serments. « Songez y bien, au nom de Dieu, mon très cher Pere, lui dit d’un air désolé l’aimable & triste Olimpia, songez y bien pendant qu’il en est encore tems. Vous tenez dans vos mains le fil de mes jours. Si vous persistez à exiger que je les sacrifie à la fortune de ma Sœur, vous sentirez, d’une manière terrible, toute l’horreur du sacrifice auquel vous me forcez l’un & l’autre. Un plus long entretien ne feroit qu’augmenter encore votre couroux qui n’est déjà que trop grand ; soufrez que je me retire. J’attends demain votre dernière réponse. Elle décidera de mon sort. Si elle ne m’est pas favorable, tremblez pour les funestes suites qu’elle aura ». Elle sortit en achevant ces mots.

Carantani, à qui ces dernières paroles auroient du desçiller les yeux, les prit pour une de ces menaces qui n’échapent que trop souvent aux personnes qu’une passion galante, que l’on traverse, met hors d’elles mêmes, mais qui ne sont point ordinairement suivis de leur effet Il n’y fit pas seulement la moindre attention. Uniquement occupé des préparatifs pour la noce de sa fille, il ne pensa qu’à donner ses ordres pour qu’elle fut des plus magnifiques. Déjà les parents, qui avoient été invitez à cette double cérémonie, s’étoient assemblez dans l’Eglise du Monastere de San-Martino. C’étoit le nom de l’Abbaïe dans laquelle l’aimable Olimpia devoit faire sa Profession. Déjà cette triste Victime étoit ornée de toutes les parures Mondaines dont on ne les revêt dans ces rencontres que pour les en dépouiller un moment après & leur endosser ensuite le Cilice & la Haire pour le reste de leur vie. Prête à être conduite à l’Autel, au pied duquel elle alloit être sacrifiée, & voyant qu’il n’y avoit plus rien à espérer pour elle, cette infortunée, renferment dans son sein l’horrible desespoir qui s’empara alors de son ame, demanda aux Religieuses qui étoient autour d’elle la permission de monter seule dans sa Cellule sous prétexte de s’y receuillir, pendant quelques moments, pour mediter sur la grande action qu’elle alloit faire. On la lui [111] accorda. Mais que cette permission couta peu de tems après de larmes aux Religieuses & à tout l’Assemblée !

En effet Olimpia étant montée, non dans sa Cellule comme elle l’avoit dit, mais dans un Grenier qui étoit au dessus, après y avoir déploré la rigueur de son sort, accablé de malédictions l’auteur de ses jours & de ses malheurs, enfin après avoir prié Dieu de lui pardonner sa mort, attache à une des poutres un Cordon qu’elle avoit pris à une des Religieuses à qui il servoit de Ceinture, le passe à son cou, s’élance de dessus un petit banc sur lequel elle étoit montée, & meurt en désespérée.

Cependant tous ses parents, qui étoient depuis près d’une heure assemblez dans l’Eglise, attendoient avec impatience que la cérémonie commençat. On fait avertir l’Abbesse qui, de son côté, n’est pas moins etonnée qu’eux de ce retardement. Elle en demande la cause aux Religieuses qui lui repetent ce qu’Olimpia leur avoit dit. On l’attend encore pendant près d’une heure au bout de laquelle elle ne paroit point ; On va la chercher dans sa Cellule, où on ne la trouve point ; On parcourt toute la maison, où l’on n’en apprend aucune Nouvelle. Enfin après bien des recherches inutiles, une des Religieuses s’avise de monter dans le Grenier. Quel triste & quel affreux Spectacle ! Elle y apperçoit l’infortunée Olimpia sans vie, & pendue au Cordon fatal avec lequel elle venoit de terminer ses jours.

A cet effrayant aspect, la terreur la saisit. Elle se précipite ; pour ainsi dire, du haut de l’Escalier en bas ; & courant au Chœur où les Religieuses étoient assemblées, elle y jette la plus terrible allarme par ses cris & ses hurlements. Du Chœur l’effroi passe aussitôt dans l’Eglise où tous les parents aprennent, avec la dernière consternation, la mort subite de la malheureuse Olimpia dont l’Abbesse leur cache prudemment les affreuses circonstances. Ils n’en veulent rien croire dabord. Ils demandent à la voir, & sortant en foule de l’Eglise, les Dames, & Carantani lui même, par le privilége que lui donnoit sa qualité de Pere, entrent dans le Couvent malgré l’Abbesse & ses Religieuses. Quel Spectacle affreux pour un Pere, pour une Sœur, pour tout une famille ! La plus aimable de toutes les filles, victime infortunée d’un desespoir des plus violents & dont toute l’horreur étoit encore peinte sur son visage !

Quelque grande qu’eut été pour elle la dureté de Carantani il ne peut soutenir cette triste vue sans verser un torrent de lar-[112]mes, & sans donner lui même les marques d’un désespoir presque aussi violent, que celui qui venoit de faire périr son aimable fille. Il reconnut, mais trop tard, que par son inflexibilité il en avoit été lui même le Boureau. Cette affreuse idée, & qui n’étoit que trop conforme à la vérité, le fait enfuir avec précipitation du Couvent & de la Ville même. Il monte à cheval, pour aller cacher, dans une de ses Maisons de Campagne, sa honte, sa douleur, & ses remords. Mais le Ciel en vouloit faire un exemple capable d’effrayer à jamais tous les parents qui pourroient être tentez de l’imiter. Il n’avoit pas effectivement fait encore six milles, que son cheval ayant pris le mors aux dents le jetta par terre, mais de façon, qu’un de ses pieds se trouva embarassé dans l’étrier. La fougue de cet Animal & l’impétuosite avec laquelle il couroit ne lui ayant pas permis de le débarasser, le criminel & malheureux Carantani éprouva un sort encore plus triste & plus cruel, que sa fille infortunée. Trainé par son Cheval, qui couroit à toute bride, son corps fracassé & déchiré ne fut bientôt plus qu’une playe ; & il finit sa déplorable vie au milieu des douleurs si cruelles, qu’il est beaucoup plus aisé de se les figurer, que de les exprimer. Tout mort qu’il étoit, il sembla que la Justice Divine voulut se manifester jusque sur son Cadavre dont la tête & les bras se détacherent à la fin après des milliers de secousses des plus violentes que la fougue du Cheval lui fit essuyer le long du chemin.

Elle ne se ralentit que lorsqu’il fut de retour chez son Maitre où je laisse à penser quelle consternation & quel effroi il jetta lorsqu’on l’y vit arriver avec ce Cadavre tout déchiré & tout sanglant. La tristesse où l’on y étoit déja, & qui n’étoit qui n’étoit que trop grande, fut encore redoublée par ce nouveau malheur. Victoria, qui fut aussi temoin de cet affreux Spectacle, ne put résister à tant d’infortunes arrivées dans un seul & même jour. La mort de sa Sœur, la perte de son Amant, qui refusa d’entrer dans une famille que cette mort venoit de deshonorer, le Spectacle hideux d’un Pere qui venoit de périr d’une manière si cruelle & si Tragique, firent sur elle une si violente révolution, qu’elle en mourut deux jours après, laissant, dans sa mort & dans les tristes évenements qui l’avoient occasionnée, une instruction à jamais mémorable aux Peres & aux Meres sur la conduite qu’ils doivens tenir avec leurs enfans. ◀Allgemeine Erzählung ◀Ebene 3

Voila, Monsieur, une Histoire des plus Tragiques qu’on ait vuës depuis long-tems, & dont les conséquences, pour la Morale, ne sont pas difficiles à tirer. Je souhaite qu’on en profite dans tous les païs où elle poura se répandre, & particulierement dans votre Province où le nombre des Couvents est si grand, & dans lesquels il pourroit bien se trouver aussi quelque Olimpia, ou quelque Carantani. Je vous en ai promis une seconde d’un goût tout différent ; mais le peu d’espace qui me reste vous avertit que ce sera pour la première Lettre que je vous écrirai. En attendant j’ai l’honneur d’être, &c.

Paris ce 14 May 1750.

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