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Table
De ce qui est contenu dans ce Volume
Préface dans laquelle l’Auteur avoue de bonne foi, que c’est pour se
procurer de l’aissance qu’il fait cet ouvrage, parce qu’il espere
que cet aveu plus adroit qu’ingenu, lui procurera des
Abonnés. . . . page 16. Aventure, dans laquelle un Scélérat croit
que les saveurs de toutes les filles à marier sont des pieges, &
qu’on doit jouer au plus fin avec elles après les avoir
séduites. . . . page 18. Anecdote d’un homme qui avoit fait le
projet insensé d’avoir toujours raison ; & à qui les mauvais
plaisans pardonerrent si peu d’y avoir réussi, qu’il mourut aux
Petites Maisons, victime de son auguste extravagance , . . . page 28
Conversation entre un veillard & le Spectateur, dans laquelle il
est prouvé que les femmes n’ont jamais pu imaginer plus de douze
grimaces au propre, & que tout ce qu’on voit & qu’on prend
pour tel sur tous les visages de l’univers, ne mérite que le nom de
copie. . . . page 33. Deux scenes de Comédie, où l’on apprend qu’il
faut lassier mourir la maitresse de douleur & de misere, plutôt
que de violer les loix de la probité, quelque obligation qu’on ait
d’ailleurs à cet objet malheureux, . . . pag. 37.
Conversation dans laquelle un Métaphysicien outré prétend prouver
que les remords sont impossibles, . . . pag. 65. Histoire sous le
titre du Véritable Amour, où l’on respire en effet les sentiments
les plus tendres ; & qui a été insérée ici pour opposer un grand
exemple, & une grande autorité à ce systême de coquetterie &
de libertinage si répandu aujourd’hui, qui dégrade tant les deux
sexes, & leur nuit si moralement & si
physiquement ; . . . pag. 76. Peinture abrégée des mœurs & des
plaisirs d’une société de gens philosophes, . . . pag. 159. Histoire
abrégée d’un homme qui a cru qu’on pouvoit commencer à devenir
heureux en ne croyant pas le mal, & qui est devenu tout-à-fait
en faisant le bien, . . . p. 171. Lettre aux Spectateur, d’un homme
au lit de la mort, qui n’a jamais pensé, & qui conçoit en ce
moment, que la réflexion, ainsi que les remedes, est un mal pour un
bien, . . . pag. 177. Lettre de Pline le jeune, à Quintilien, pour
lui demander la permission de l’aider, dans les dépenses, pour le
mariage de sa fille, . . . pag. 185. Lettre d’un inconnu généreux au
Spectateur, dont l’objet est de l’engager à recevoir un dépôt de dix
mille écus pour le remettre au père d’une jeune personne
intéressante & vertueuse, qui adore un amant digne d’elle, que
des parens avares & cruels refusent à ses vœux, parce qu’elle
n’est pas riche, . . . pag. 186. Discours d’Eve à Adam pour amener
un discours non moins tendre, mais beaucoup plus
spécieux, d’un amant à une jeune personne éprise, mais vertueuse, où
il ose lui démontrer qu’il faut aimer, par la comparaison des
fleurs, des fruits, des feuilles, qui se reproduisent par les feux
du soleil, . . . pag. 188. Lettre d’un homme de condition au
Spectateur, pour l’inviter à venir admirer chez lui une marionnette
allégorique qu’on amene tous les jours à sa femme ; c’est-à-dire un
jeune homme fort amoureux & fort sot, comme le sont tant
d’autres qu’on ne remarque pas, . . . pag. 194. Lettre d’un Médecin,
honnête homme, au Spectateur, pour sçavoir de lui s’il peut
entreprendre en conscience un jeune écervelé qui ne veut guérir que
pour recommencer son train de vie, . . . pag. 198. Lettre d’un
Auteur au Spectateur, en lui envoyant un nouvel ouvrage de sa
composition, dans laquelle il avoue qu’ils s’attend à des injures, à
des critiques passionnées, à des éclats de jalousie, partage
inévitable de tout homme qui a la sottise de se faire
imprimer, . . . pag. 200. Aventure d’un homme qui avoit trouvé
l’incroyable sécret d’être heureux avec une femme très-singuliere,
& qui s’est perdu auprès d’elle pour avoir eu l’impardonnable
imprudence de vouloir la rendre raisonnable, . . . pag. 202.
Histoire de l’institution d’un Promontoire, nommé Leucate, fameux
dans l’antiquité. Les amans maltraités ou trompés y venoient gémir tout haut des rigueurs ou des forfaits de leur
inhumaine, & s’élançoient ensuite dans la mer pour en perdre le
souvenir. Suit une liste de tous les fous qui firent ce saut
justement aboli, . . . p. 222. Lettre d’un fat qui a trompé &
deshonoré quatre femmes à la fois, & qui a éprouvé enfin que les
remords ne sont pas impossibles, . . . pag. 230. Aventure de deux
maris jaloux, qui finissent, l’un par se jetter dans la rivière,
l’autre par se tirer un coup de pistolet. . . . p. 233. Lettre d’une
fille à son amant qui vouloit l’épouser en secret, . . . pag. 243.
Lettre sur la malheureuse fureur de courir après les
aventures, . . . pag. 256. Aventure qui prouve qu’un inconstant, un
homme à bonnes fortunes doit nécessairement finir par ne plus rien
sentir naturellement, . . . pag. 260. Réflexions sur les devoirs des
peres envers leurs enfans, . . . pag. 291. Réflexions & aventure
qui prouvent le risque qu’il y a de dire son meilleur ami même,
& dans quelque occasion que ce soit, les défauts que l’on a
remarqués en lui, . . . pag. 328. Lettre sur les dînés d’Auberge,
sur les nouvelles qui s’y débitent, &c. . . . pag. 342.
Caractere & aventure d’un de ces maris qui adorent leurs femmes,
& ont l’impertinence de se croire obligés d’en rougir . . . pag.
350. Lettre d’une espece de plaisant qui trouve le Spectateur trop
honnête homme, . . . p. 373 Lettre du Libraire à
l’Auteur, . . . pag. 366. Réponse de l’Auteur du
Libraire, . . . p.368. Lettre d’une jeune demoiselle qu’on veut
marier malgré elle, . . . pag.379. Lettres d’amour, . . . pag. 382.
Lettre sur la façon dont les Maîtres de Maison reçoivent chez
eux. . . . p.410. Discours sur l’utilité dont cet ouvrage peut
être, . . . pag. 416. Fautes à corriger dans ce Volume. Page 34,
ligne 21, supprimez de verres. P. 38, l. 5, supprimez où P. 39, l.
16, supprimez des aventures simplement possibles. P. 41, l.4, se
fonda, lif. se sonda. P. 43, l. 12, retenir, lif. retirer. P. 53, l.
18, après j’écoute, ajoutez des points. P. 55, l. 23, je la suis,
lif. je le fuis. P. 63, l. 10, il y a dans quelques exemplaires, de
le faire, lif. de la faire. P. 67, l. 20, supprimez donc. P. 68, l.
4, que je vous la fais, lif. que je vous en fais une. P. 79, l. 24,
après qualités, ajoutez d’ailleurs. P. 83, l. 3, supprimez là. P.
89, l. 4, m’avoit donné, lif. m’avoit donée. P. 102, l. 10,
enchainée à, lif. enchainée par. P. 103, l. 14, supprimez rien. P.
144, l. 22, nos, lif. vos. P. 145, l. 23, vue, lif. vu. P. 151, l. 11, & tous les égards, lif. & avec tous les
égards. P. 155, l. 20, fait, lif. Faits. P. 160, l. 2, me charme,
lif. me charma. P. 165, l. 8, là-dessus, lif. sur tout cela. P. 170,
l. 10, les, lif. mes. P. 172, l. 2, de bonheurs, lif. de bonheurs
différens. P. 172, l. 5, le, lif. la. P. 172, l. 9, la, lif. le. P.
172, l. 11, tellement que, lif. tant. P. 172, l. 16, de croire, à
tout le monde, lif. de croire ou de douter, à tout le monde. P. 175,
l. 13, c’est à qui, lif. c’est ce qui. P. 177, l. 20, supprimez
petits. P. 180, l. 4, après j’étois entraîné, ajoutez une virgule.
P. 181, l. 4, les, lif. ses. P. 182, l. 9, les, lif. ces. P. 187, l.
15, supprimez jamais. P. 190, l. 11, fais, lif. fuis. P, 192, l. 20,
irriteriez, lif. inviteriez. P. 205, l. 17, pour la somme, lif. pour
la même somme. P. 206, l. 2, dit-elles, lif. dit-elle. P. 211, l. 8,
d’être, lif. d’en être. P. 213, l. 11, supprimez la. P. 216, l. 23,
des sçavans, qui ont assez d’esprit, lif. de sçavans qui ont eu
assez d’esprit. P. 241, l. 24, d’un, lif. par un. P. 427
<sic>, l. 19, voici comment, lif. voici comment. Ecoutons-le
parler. P. 253, l. 16, supprimez &. P. 267, l. 18, traité, lif.
traitée. Fin