LII. Discours Anonym Moralische Wochenschriften Klaus-Dieter Ertler Herausgeber Michaela Fischer Mitarbeiter Katharina Jechsmayr Mitarbeiter Katharina Tez Mitarbeiter Sarah Lang Gerlinde Schneider Martina Scholger Johannes Stigler Gunter Vasold Datenmodellierung Applikationsentwicklung Institut für Romanistik, Universität Graz Zentrum für Informationsmodellierung, Universität Graz Graz 17.07.2019 o:mws-119-1235 Anonym: Le Spectateur français ou le Socrate moderne. Paris: Etienne Papillon 1716, 340-346 Le Spectateur ou le Socrate moderne 1 052 1716 Frankreich Ebene 1 Ebene 2 Ebene 3 Ebene 4 Ebene 5 Ebene 6 Allgemeine Erzählung Selbstportrait Fremdportrait Dialog Allegorisches Erzählen Traumerzählung Fabelerzählung Satirisches Erzählen Exemplarisches Erzählen Utopische Erzählung Metatextualität Zitat/Motto Leserbrief Graz, Austria French Theater Literatur Kunst Teatro Letteratura Arte Theatre Literature Arts Teatro Literatura Arte Théâtre Littérature Art Teatro Literatura Arte France 2.0,46.0

LII. Discours

Demetri, téque Tigelli,Discipularum inter jubeo plorare cathedras.

Hor. L. I. Sat. X. 90, 91.

C’est-à-dire, Cela étant, crevez de débit, Hermogene, & vous aussi Démétrius. Faites valoir vos Vers dans les Cercles de ces Femmes savantes, qui sont assez sottes pour vous admirer.

Après avoir expliqué au long en quoi consiste l’Esprit, & fait voir ce qui n’en a que la simple apparence, toute cette recherche seroit inutile, si nous n’appliquions les Regles que nous avons données là-dessus. Lorsqu’on parle en Homme de la Ville & du beau Monde, on croit que la Comédie est le Centre de l’Esprit, ainsi j’examinerai dans ce Discours l’usage qu’on y en fait. Il est certain que le Goût, qui regne dans nos Pieces Dramatiques, n’influe pas moins sur les Ecrits de nos Poëtes, que les traits d’Esprit, qu’on y seme, influent sur les mœurs de nos Gentilshommes. Peut-être que je passerai pour présomptueux de blâmer des Pieces qui ont eu depuis long-tems l’approbation du Public, quoiqu’un Spectateur ait en quelque maniere ce droit ; mais je ne fonderai ma Critique ou mes Eloges que sur la Raison, la Vérité & la Nature ; si ces trois bonnes Amies se déclarent en ma faveur, l’Opinion genérale n’est d’aucune consequenec pour moi ; & si elles me condamnent, le goût du Public ne me soutiendroit pas long-tems.

Sans autre préambule, je vais examiner quelques-unes de nos Comédies les plus admirées, & voir si elles méritent la haute idée qu’on s’en fait aujourd’hui, ou non.

Dans ma Critique de ces Pieces, je ne releverai sur tout que les Endroits qu’on en estime le plus, & je destinerai ce Discours à celle qui a pour titre, Le Chevalier C’est-à-dire un Fat qui se donne des airs empressez. Le Chevalier Etherige est l’Auteur de cette Piece.Fopling Flutter. On regarde en genéral cette Piece comme le Modèle de la Politesse, en fait de Comédies. Mr. Dorimant & Mademoiselle Harriot y soutiennent les principaux Caractères ; mais si l’un & l’autre est bas & rampant, l’on m’avouëra sans doute qu’elle ne mérite pas la réputation, où elle est parvenue.

Je suppose d’abord, qu’un Gentilhomme bien fait & poli doit être honnête Homme dans ses mœurs, & délicat dans ses expressions. Mais le Heros de la Piece est si éloigne de ce Caractère, qu’il paroît un veritable Fripon dans ses desseins, & un gros Païsan dans son Langage. Belair est son Admirateur & son Ami ; Dorimant, pour lui en témoigner la reconnoissance, & sous prétexte qu’il a beaucoup plus d’esprit que Belair, lui conseille de se marier à une jeune Dame, dont il croit que la Vertu ne durera que jusqu’à ce qu’elle soit devenue Epouse, & qu’alors elle ne manquera pas de lui tomber en partage, puisqu’il est si bien fait, qu’aucune Belle ne sauroit resister à ses charmes. L’infidélité qu’il commet à l’égard de Mademoiselle Loveit, & l’air barbare dont il triomphe du chagrin qu’elle a de le perdre, est une autre preuve de sa candeur & de la bonté de son naturel.

Pour ce qui est de son Stile, il traite la Vendeuse d’Oranges, qui avoit quelque penchant à devenir grasse, de Cavale monstrueuse, dont le ventre enfermoit un plein panier de tripes ; & il l’aborde ensuite, en ces termes polis, Qu’y a-t-il donc, grosse Tripiere ? Sur ce qu’on vient à parler d’une Dame de la Campagne, qu’il ne connoît point du tout, on ne voit pas pour quelle raison, il veut gager sa vie que c’est quelque miserable Campagnarde mal-bâtie & disgraciée de la Nature, qui n’a pas quatre douzaine de cheveux sur la tête, & qui couvre son front chauve d’un grand tour de cheveux blonds pour se donner des airs au premier banc de la Loge Roïale, lorsqu’on représente une Piece surannée. Quel sot mêlange n’y a-t-il pas ici de quelques chetifs Lieux communs !

Pour ce qui regarde la generosité de son cœur, il nous en fournie une bonne marque, lorsqu’il menace son pauvre Valet, de le mettre tout nud à la rue, s’il ne s’aquite pas mieux de son devoir.

J’en viens à Mademoiselle Harriot, qui se moque de l’obéïssance qu’elle doit à sa Mere dont elle est aimée si tendrement, à ce que Busie nous dit, que cette Mere contente de revoir sa Fille, n’a pas le courage de la gronder, quoiqu’elle fût sortie du Logis, malgré ses ordres . Cette Fille spirituelle & bien faite a si peu de respect pour cette bonne Femme, qu’elle tourne en ridicule la maniere dont elle prend congé de la compagnie, & qu’elle éclate en ces mots : Dans quels embarras ne vois-je pas ma pauvre Mere ? Voïez, je vous prie, sa tête tremblante, ses yeux égarez, & le mouvement perpétuel de sa lèvre inferieure. Mais tout cela n’est rien, & mérite d’être excusé, parcequ’elle a plus d’esprit que le gros de son Sexe, quoi qu’elle ait autant de malice, & qu’elle soit aussi velage qu’aucun autre, avec son air froid & serieux, qui la rend presque méconnoissable. Le Poëte ne s’arrête pas en si beau chemin, & pour donner des preuves qu’elle est digne d’être l’Epouse de son Heros, il lui fait dire fort ingenûment son opinion du Mariage : Il me semble, dit-elle, qu’on pourroit m’amener à le souffrir, & c’est-là tout ce qu’un Marit doit attendre d’une Femme raisonnable. N’y a-t-il pas de la cruauté à nous cacher, par quel miracle, cette jeune Demoiselle, nourrie sous les yeux d’une vieille Mere, innocente & dévote, qui ne la perdoit jamais de vûe, avoit acquis tant de politesse ?

On ne sauroit nier, que tout ce qui est capable de fixer l’attention des Personnes de mérite, ne soit entierement négligé dans cette Piece ; mais on nie qu’il soit essentiel au caractère d’un Gentilhomme poli, de fouler aux pieds toutes les regles de l’Honneur & de la Bienseance. D’ailleurs, Dorimant paroît plut sot que Fopling, lorsqu’il dit d’un de ses Amis, que leur intérêt commun les engage à vivre de bonne amitié ensemble, & à n’être jamais l’un sans l’autre : Les Femmes, ajoûte-t-il, en ont meilleure opinion de son esprit, & jugent plus favorablement des bruits qui courent de moi : Quelques-unes le prennent pour un Homme de très bon sens, & d’autres me regardent comme un Cavalier fort civil.

En un mot, toute cette Piece est contraire aux bonnes mœurs, au bon Sens & à l’Equité naturelle : Il n’y a rien qui ne soit fondé sur les ruines de la Vertu & de l’Innocence ; de sorte qu’à suivre l’idée qu’on nous y donne du Mérite, je croitois que le Cordonnier est le Gentilhomme le plus accompli de tous ceux qui paroissent sur la Scène ; du moins c’est un franc Athée, si nous en jugeons par ce qu’en dit la Vendeuse d’Oranges, qui n’est pas elle même un des moindres Personnages de la Comédie. Lorsqu’il s’agit de l’intime Ami de Dorimant, elle nous assure, Que cet Infidèle n’a pas son pareil dans toute la Ville, si vous en exceptez le Cordonnier. D’ailleurs, la maniere dont celui-ci nous raconte qu’il vivoit avec Madame son Epouse, est une bonne preuve qu’il doit être le Heros de la Pièce. Il n’y a pas, dit-il, un seul Mari en Ville, qui agisse plus en Gentilhomme avec sa Femme que moi ; Je ne prens jamais garde à ses actions, & de son côté elle ne s’informe pas des miennes. Nous nous parlons civilement l’un a l’autre, quoique nous nous haïssions tous deux de bon cœur ; & comme il n’y a rien de plus vulgaire que de coucher ensemble & de s’entrebaiser, nous avons chacun notre petit Lit à part. Ce terme de s’entrebaiser est aussi juste que si Dorimant l’avoit emploié lui-même ; & puisque Mr. le Cordonnier représente ici la Nature Humaine sous une idée aussi affreuse que le Sujet le peut permettre, & qu’il est avec cela un Mécréant achevé, il me semble qu’on lui fait grand tort de ne lui avoir pas don-né quelque part à la bonne Fortune, qui se trouve dans le dernier Acte.

Quoi qu’il en soit, je croi qu’il faut avoir perdu tout sentiment d’Innocence & d’Honneur pour voir cette Comédie, sans être plu porté au chagrin & à l’indignation, qu’au plaisir & à la joie. Enfin, je tombe d’accord qu’on y voit la Nature toute nuë, mais c’est la Nature dans l’état le plus corrompu & le plus dépravé, où l’on puisse jamais la dépeindre.

R.

LII. Discours Demetri, téque Tigelli,Discipularum inter jubeo plorare cathedras. Hor. L. I. Sat. X. 90, 91. C’est-à-dire, Cela étant, crevez de débit, Hermogene, & vous aussi Démétrius. Faites valoir vos Vers dans les Cercles de ces Femmes savantes, qui sont assez sottes pour vous admirer. Après avoir expliqué au long en quoi consiste l’Esprit, & fait voir ce qui n’en a que la simple apparence, toute cette recherche seroit inutile, si nous n’appliquions les Regles que nous avons données là-dessus. Lorsqu’on parle en Homme de la Ville & du beau Monde, on croit que la Comédie est le Centre de l’Esprit, ainsi j’examinerai dans ce Discours l’usage qu’on y en fait. Il est certain que le Goût, qui regne dans nos Pieces Dramatiques, n’influe pas moins sur les Ecrits de nos Poëtes, que les traits d’Esprit, qu’on y seme, influent sur les mœurs de nos Gentilshommes. Peut-être que je passerai pour présomptueux de blâmer des Pieces qui ont eu depuis long-tems l’approbation du Public, quoiqu’un Spectateur ait en quelque maniere ce droit ; mais je ne fonderai ma Critique ou mes Eloges que sur la Raison, la Vérité & la Nature ; si ces trois bonnes Amies se déclarent en ma faveur, l’Opinion genérale n’est d’aucune consequenec pour moi ; & si elles me condamnent, le goût du Public ne me soutiendroit pas long-tems. Sans autre préambule, je vais examiner quelques-unes de nos Comédies les plus admirées, & voir si elles méritent la haute idée qu’on s’en fait aujourd’hui, ou non. Dans ma Critique de ces Pieces, je ne releverai sur tout que les Endroits qu’on en estime le plus, & je destinerai ce Discours à celle qui a pour titre, Le Chevalier C’est-à-dire un Fat qui se donne des airs empressez. Le Chevalier Etherige est l’Auteur de cette Piece.Fopling Flutter. On regarde en genéral cette Piece comme le Modèle de la Politesse, en fait de Comédies. Mr. Dorimant & Mademoiselle Harriot y soutiennent les principaux Caractères ; mais si l’un & l’autre est bas & rampant, l’on m’avouëra sans doute qu’elle ne mérite pas la réputation, où elle est parvenue. Je suppose d’abord, qu’un Gentilhomme bien fait & poli doit être honnête Homme dans ses mœurs, & délicat dans ses expressions. Mais le Heros de la Piece est si éloigne de ce Caractère, qu’il paroît un veritable Fripon dans ses desseins, & un gros Païsan dans son Langage. Belair est son Admirateur & son Ami ; Dorimant, pour lui en témoigner la reconnoissance, & sous prétexte qu’il a beaucoup plus d’esprit que Belair, lui conseille de se marier à une jeune Dame, dont il croit que la Vertu ne durera que jusqu’à ce qu’elle soit devenue Epouse, & qu’alors elle ne manquera pas de lui tomber en partage, puisqu’il est si bien fait, qu’aucune Belle ne sauroit resister à ses charmes. L’infidélité qu’il commet à l’égard de Mademoiselle Loveit, & l’air barbare dont il triomphe du chagrin qu’elle a de le perdre, est une autre preuve de sa candeur & de la bonté de son naturel. Pour ce qui est de son Stile, il traite la Vendeuse d’Oranges, qui avoit quelque penchant à devenir grasse, de Cavale monstrueuse, dont le ventre enfermoit un plein panier de tripes ; & il l’aborde ensuite, en ces termes polis, Qu’y a-t-il donc, grosse Tripiere ? Sur ce qu’on vient à parler d’une Dame de la Campagne, qu’il ne connoît point du tout, on ne voit pas pour quelle raison, il veut gager sa vie que c’est quelque miserable Campagnarde mal-bâtie & disgraciée de la Nature, qui n’a pas quatre douzaine de cheveux sur la tête, & qui couvre son front chauve d’un grand tour de cheveux blonds pour se donner des airs au premier banc de la Loge Roïale, lorsqu’on représente une Piece surannée. Quel sot mêlange n’y a-t-il pas ici de quelques chetifs Lieux communs ! Pour ce qui regarde la generosité de son cœur, il nous en fournie une bonne marque, lorsqu’il menace son pauvre Valet, de le mettre tout nud à la rue, s’il ne s’aquite pas mieux de son devoir. J’en viens à Mademoiselle Harriot, qui se moque de l’obéïssance qu’elle doit à sa Mere dont elle est aimée si tendrement, à ce que Busie nous dit, que cette Mere contente de revoir sa Fille, n’a pas le courage de la gronder, quoiqu’elle fût sortie du Logis, malgré ses ordres . Cette Fille spirituelle & bien faite a si peu de respect pour cette bonne Femme, qu’elle tourne en ridicule la maniere dont elle prend congé de la compagnie, & qu’elle éclate en ces mots : Dans quels embarras ne vois-je pas ma pauvre Mere ? Voïez, je vous prie, sa tête tremblante, ses yeux égarez, & le mouvement perpétuel de sa lèvre inferieure. Mais tout cela n’est rien, & mérite d’être excusé, parcequ’elle a plus d’esprit que le gros de son Sexe, quoi qu’elle ait autant de malice, & qu’elle soit aussi velage qu’aucun autre, avec son air froid & serieux, qui la rend presque méconnoissable. Le Poëte ne s’arrête pas en si beau chemin, & pour donner des preuves qu’elle est digne d’être l’Epouse de son Heros, il lui fait dire fort ingenûment son opinion du Mariage : Il me semble, dit-elle, qu’on pourroit m’amener à le souffrir, & c’est-là tout ce qu’un Marit doit attendre d’une Femme raisonnable. N’y a-t-il pas de la cruauté à nous cacher, par quel miracle, cette jeune Demoiselle, nourrie sous les yeux d’une vieille Mere, innocente & dévote, qui ne la perdoit jamais de vûe, avoit acquis tant de politesse ? On ne sauroit nier, que tout ce qui est capable de fixer l’attention des Personnes de mérite, ne soit entierement négligé dans cette Piece ; mais on nie qu’il soit essentiel au caractère d’un Gentilhomme poli, de fouler aux pieds toutes les regles de l’Honneur & de la Bienseance. D’ailleurs, Dorimant paroît plut sot que Fopling, lorsqu’il dit d’un de ses Amis, que leur intérêt commun les engage à vivre de bonne amitié ensemble, & à n’être jamais l’un sans l’autre : Les Femmes, ajoûte-t-il, en ont meilleure opinion de son esprit, & jugent plus favorablement des bruits qui courent de moi : Quelques-unes le prennent pour un Homme de très bon sens, & d’autres me regardent comme un Cavalier fort civil. En un mot, toute cette Piece est contraire aux bonnes mœurs, au bon Sens & à l’Equité naturelle : Il n’y a rien qui ne soit fondé sur les ruines de la Vertu & de l’Innocence ; de sorte qu’à suivre l’idée qu’on nous y donne du Mérite, je croitois que le Cordonnier est le Gentilhomme le plus accompli de tous ceux qui paroissent sur la Scène ; du moins c’est un franc Athée, si nous en jugeons par ce qu’en dit la Vendeuse d’Oranges, qui n’est pas elle même un des moindres Personnages de la Comédie. Lorsqu’il s’agit de l’intime Ami de Dorimant, elle nous assure, Que cet Infidèle n’a pas son pareil dans toute la Ville, si vous en exceptez le Cordonnier. D’ailleurs, la maniere dont celui-ci nous raconte qu’il vivoit avec Madame son Epouse, est une bonne preuve qu’il doit être le Heros de la Pièce. Il n’y a pas, dit-il, un seul Mari en Ville, qui agisse plus en Gentilhomme avec sa Femme que moi ; Je ne prens jamais garde à ses actions, & de son côté elle ne s’informe pas des miennes. Nous nous parlons civilement l’un a l’autre, quoique nous nous haïssions tous deux de bon cœur ; & comme il n’y a rien de plus vulgaire que de coucher ensemble & de s’entrebaiser, nous avons chacun notre petit Lit à part. Ce terme de s’entrebaiser est aussi juste que si Dorimant l’avoit emploié lui-même ; & puisque Mr. le Cordonnier représente ici la Nature Humaine sous une idée aussi affreuse que le Sujet le peut permettre, & qu’il est avec cela un Mécréant achevé, il me semble qu’on lui fait grand tort de ne lui avoir pas don-né quelque part à la bonne Fortune, qui se trouve dans le dernier Acte. Quoi qu’il en soit, je croi qu’il faut avoir perdu tout sentiment d’Innocence & d’Honneur pour voir cette Comédie, sans être plu porté au chagrin & à l’indignation, qu’au plaisir & à la joie. Enfin, je tombe d’accord qu’on y voit la Nature toute nuë, mais c’est la Nature dans l’état le plus corrompu & le plus dépravé, où l’on puisse jamais la dépeindre. R.