Zitiervorschlag: Anonyme (Charles de Fieux de Mouhy) (Hrsg.): "No. 21.", in: La Bigarure, Vol.2\021 (1749), S. 9-16, ediert in: Ertler, Klaus-Dieter / Hobisch, Elisabeth (Hrsg.): Die "Spectators" im internationalen Kontext. Digitale Edition, Graz 2011- . hdl.handle.net/11471/513.20.4906 [aufgerufen am: ].


Ebene 1►

N°. 2. <sic>

Ebene 2► Brief/Leserbrief► Mais comme il est dangereux dans ce païs-ci, lorsqu’on fait un Livre, d’en dire le titre à qui-que-ce soit avant qu’il paroisse, parce qu’il n’en faudroit pas davantage à un plagiaire pour en prendre une idée, & publier, en conséquence, sous le même titre, un volume compilé, il s’est aussi glissé un abus assez général parmi nos Auteurs qui ne pouvant voler les titres des Livres déja publiez, en donnant au Public la continuation, avec des Additions, Corrections, Changements, &c. &c. C’est ainsi que Don Quichotte, dont l’Histoire Originale, composée par Michel Cervantes, ne fait que deux volumes in <sic> 8. ordinaîres, à été portée par nos François jusqu’à dix, & Robinsan <sic> Crusoe jusqu’à six. Par une suite du même abus les Confessions du Comte viennent aussi d’être allongées par une suite d’autres Confessions ; mais ce sont les Confessions d’un sot, & je crois l’Acteur & l’Auteur compris sous le même titre. Ni les mœurs, ni la bienséance, la vraisemblance même, n’y sont aucunement observées, & tout y manque jusqu’au sentiment. Ce n’est qu’une compilation d’Avantures détaillées & écrites d’un stile à peu près semblable à celui des Gazettes, c’est-à-dire, sans suite & sans goût. Par ces deux échantillons, Monsieur jugez de notre pauvreté & de notre sécheresse.

Dans cette disette extraordinaire, c’est du moins un bonheur pour nous que les Anglois écrivent pour nous instruire, sans quoi nous rétomberions bientôt dans notre ancienne ignorance, grace à la paresse, ou à la pauvreté de nos Ecrivains. En effet depuis un tems je ne vois presque plus à la tête des Livres que l’on [10] publie ici que ces mots imprimez en gros caracteres Traité Traduit de l’Anglois. Nos Magazins de Sciences & d’érudition seroient-ils donc épuisez, & sommes nous reduits à passer la Mer pour en aller chercher chez des Voisins que nous n’avons si longtems méprisez que parce que notre ignorance nous cachoit leurs rares talents, la sublimité & la profondeur de leur génie, & les grands progrès qu’ils avoient faits, à notre insçu, dans les Sciences ?°. . . O, que nous leur donnons aujourdhui beau champ pour nous rendre, à notre tour, la pareille ! Ils nous sustentent de leur abondance spirituelle comme ils nous délivrerent, il y a bientôt deux ans, des horreurs de la famine dont toute notre France étoit menacée, en nous envoyant du pain dont ils regorgeoient alors *1 . Fut-ils jamais au monde nation plus généreuse, & par conséquent plus estimable ? Je reviens à leurs Livres dont on vient de nous donner la traduction.

Le premier qui me tombe sous la main est une Exposition des découvertes Philosophiques du Chevalier Newton, par Mr. Macklaurin (un des plus zèlez Sectateurs de ce Philosophe moderne) mise en François par Mr. La Verote Medecin. Ce Livre, qui paroit depuis deux ans en Angleterre, & qui ne fait ici que de naitre, y a eprouvé le sort ordinaire à tous les ouvrages de ce genre ; je veux dire, qu’il y a des gens qui en sont très contents, & d’autres qui le sont beaucoup moins. La chose ne vous paroitra point extraordinaire, lorsque vous sçaurez que ce Livre est divisé en plusieurs parties, dont la premiere satisfait en général tous les Lecteurs, parce qu’elle est facile à entendre. C’est une exposition Historique & un précis de tous les Systêmes, tant anciens que modernes, qui ont pré-[11]cédé celui de Newton. Tout le monde convient de la netteté du stile & de la grande erudition de l’auteur dans cette partie. On ne tient pas tout a fait le même langage à l’égard des autres. Les Géometres les lisent & les comprennent facilement ; mais ceux qui n’entendent point cette science, & qui sans contredit sont le plus grand nombre, n’y trouvant presque des lignes hérissées d’Algebre, s’igmaginent <sic> & publient que tout cela ne vaut rien. Les Physiciens, qui n’ont l’esprit rempli que de leurs systêmes, de leurs observations & de leurs Expériences, ne veulent que des découvertes toutes seules, & c’est ce qu’ils ne trouvent point dans ce Livre. Tel est le malheur, même des plus grands génies. Ils ne sçauroient, non plus que les autres, contenter tout le monde. Enfin d’autres, qui tiennent un milieu entre ces deux ou trois partis, disent que c’est un fort bon Livre, & sont charmez qu’on leur ait, disent-ils, aplani le chemin pour arriver à Newton. Ce Philosophe Anglois a aujourdhui parmi nous plus d’Admirateurs & de Disciples que n’en eurent jamais tous les Philosophes ensemble ; ce qui durera sans doute jusqu’à ce que quelqu’autre nouveau Systême ait pris la place du sien, & le mette dans le décri, & même dans l’oubli où sont tombez tout les autres qui l’ont précédé ; car telle est la vicissitude de toutes les choses de ce monde. Elles n’ont qu’un tems, après quoi elles disparoissent pour faire place à d’autres Nouveautez qui leur succédent & qui passent de même.

Le second present, qui nous a encore été fait de la part des Anglois, est la traduction d’un de leurs petits Ouvrages qui a pour titre : Considerations sur le Commerce & la Navigation de la Grande-Bretagne. Ce Livre, que nos Commerçants, en qualité de gens du métier, doivent avoir apris par cœur, n’est pas trop bien reçu en France. Les personnes cependant qui réflèchissent rendent justice à l’auteur de cet Ouvrage, en disant qu’il est rempli de projets nobles & sensez, de vues profondes & étendues, & d’une Politique qui est d’un très grand usage. Les autres, qui sont en beaucoup plus grand nombre, désaprouvent fort ce Livre, par-[12]ce qu’ils ne peuvent pas se persuader que notre Ministere ait à cœur l’honneur de la Marine & le progrès du Commerce. Ne voilà-t-il pas des raisons bien sensées & bien solides pour rejetter un bon Ouvrage ? La traduction qui en a été faite par Mr. Secondat, fils de M. le Président de Montesquiou <sic>, fait honneur à ce jeune Seigneur qui, selon toutes les apparences, ne se distinguera pas moins uu <sic> jour dans la République des Lettres, que son illustre Pere.

Enfin, Monsieur, voici un de nos Ecrivains François, qui est sorti de la Léthargie dans laquelle je vous ai dit qu’il sembloit qu’ils fussent tombez tous depuis quelque tems. Celui-ci vient de reparoitre dans le monde avec un Livre en trois Volumes qui a pour titre : Histoire des Révolutions de l’Etat de Genes jusqu’en l’année 1748. Le stile de l’Auteur est assez net, aisé & passablement élégant ; mais ii <sic> est foible & sans liaison. Il narre assez bien ; mais il ne fait que narrer ; & il me semble qu’un peu de patétique étoit nécessaire dans une Histoire où les faits ne sont pas des plus interressants & se ressemblent presque tous. Un Ecrivain adroit auroit fait voir comment les révolutions qu’il écrit avoient influé sur les affaires générales, ce qui auroit oté à son Ouvrage l’air sec & maigre qu’on lui trouve, & qui ennuye ses lecteurs. Comme l’Historien paroit n’avoir eu d’autre but que d’écrire simplement ses révolutions, cette Histoire a un air décousu qu’il pouvoit eviter avec un art que, selon toutes les apparences, il n’a point.

La Conjuration tramée, en 1547, par Jean Louis de Fiesque *2 est le morceau le plus curieux & le mieux aprofondi de l’Histoire que je vous annonce ici ; mais l’Auteur n’a presque fait que copier, dans cet endroit, ce que le Cardinal de Retz, qui a autrefois si bien traité ce sujet, en a écrit. Je ne vous parle point de la derniere révolution par laquelle cette histoire finit. Nous venons d’en être témoins, & nous en sçavons sur cela [13] plus que cet Ecrivain n’en à osé dire. La relation qu’il en fait n’est pas plus curieuse, que celles que vous avez pu voir dans nos Gazettes.

De tous les faits qui sont raportez dans cette Histoire je n’en ai trouvé que deux qui m’ayent frapé par leur singularité. Ebene 3► Allgemeine Erzählung► Le premier est celui de Sampietro d’Ornano, dit Bastelica, lequel travailla si tort, en 1560, à briser les fers des Corses, ses compatriotes, qui dès ce tems-là suportoient très impatiemment, comme aujourdhui, la domination Genoise. Pour mettre son épouse à couvert de tous les révolutions, Sampietro amena avec lui sa femme en France d’où il passa ensuite à Constantinople pour demander aux Turcs les secours dont il avoit besoin pour faire réussir son entreprise, & que cette premiere Cour n’avoit pu lui donner. Pendant ce Voyage Sampietro apprit que Vannina d’Ornano, son épouse, avoit pris la résolution d’aller à Genes, soit qu’elle voulut retourner de-là dans l’Isle de Corse sa Patrie, soit qu’elle voulut ménager une réconciliation entre son mari & les Genois qui avoient mis sa tête à prix, Elle s’étoit pour cet effet embarquée à Marseille ; mais Sampietro, ayant appris sa résolution, dépêcha promptement vers elle un de ses amis qui, s’étant jetté dans une felouque, la joignit à la hauteur d’Antibes, & la ramena à Aix. Sampietro la joignit à son retour de Constantinople, & lui ordonna de le suivre. Le Parlement de cette Ville, comme s’il eut eu un pressentiment de ce qui devoit arriver, s’opposa à son départ. Mais cette généreuse Epouse, ne voulant pas faire paroitre qu’elle craignit son mari, le suivit malgré toutes les oppositions qu’on y aporta. Celui-ci l’ayant ramenée à Marseille, la tint renfermée dans sa chambre pendant trois jours, au bout desquels il lui déclara qu’il faloit mourir pour expier le prétendu crime qu’elle avoit commis, selon lui, en voulant le reconcilier avec les Genois. Cette Dame, n’ayant pu lui faire entendre raison sur ce point, se résolut à la mort, avec une fermeté au-dessus de son Sexe, & lui demanda pour toute grace que, puisqu’il étoit le seul homme qui l’eut jamais touchée, elle ne reçut point la mort [14] d’une autre main que de la sienne. Sampietro, sans être attendri de cet excès d’amour, lui délia ses jarretieres avec lesquelles il l’étrangla. ◀Allgemeine Erzählung ◀Ebene 3

Le second fait, qui est beaucoup plus récent puisqu’il n’a pas encore quatre ans de datte, est aussi Héroïque que celui que je viens de vous raporter est barbare. Le voici. Ebene 3► Allgemeine Erzählung► En 1746. les Autrichiens, s’étant rendus Maitres de la Ville de Genes, exigerent que le Senat envoyat au Commandant de Savone ordre de se rendre ; mais cet ordre n’eut point d’effet. Le Marquis Augustin Adorno, d’une de plus anciennes & des plus illustres familles du païs, & qui a donné des Doges à cette République, ayant réçu cet ordre, répondit à celui qui le lui aportoit « qu’il s’étoit toujours fait gloire d’obëir aux ordres du Senat tant que sa Patrie avoit été libre ; mais puisqu’elle ne l’étoit plus, qu’il ne pouvoit se résoudre à obëir à des ordres dictez par ses oppresseurs ». Charmé de voir que la noblesse de ses sentiments avoit passé dans tous les Officiers de la Garnison qui étoit à ses ordres & même parmi les Soldats, il leur distribua à tous, à proportion de leur rang & de leur age, tout son argent & tous les autres effets qu’il avoit, après quoi il leur lut son Testament par lequel il instituoit les femmes & les enfans de ses Officiers & Soldats, héritiers de tous ses biens qui sont fort considérables, en cas qu’il périt, comme il y étoit résolu, sous les ruines de cette Place pour la deffense de laquelle il étoit déterminé à repandre jusqu’à la derniere goute de son sang. ◀Allgemeine Erzählung ◀Ebene 3 Si tous les faits qui sont raportez dans cette Histoire étoient de cette nature, la lecture en seroit sans contredit beaucoup plus interressante ; mais l’Historien n’est pas maitre des événements qu’il écrit ; tout ce qu’il peut faire est de donner à ceux qu’il rapporte un certain tour qui leur donne cet air d’interêt qu’ils n’ont pas toujours ; & pour cela il faut avoir beaucoup d’esprit & de talent.

Je vous ai dit un mot en passant du peu de cas, que nous faisions, il y a quelques années, de la nation Angloise par rapport à la Littérature : j’ajoute ici que nous ne sommes ni plus raisonnables, ni moins injustes, au-[15]jourdhui à l’égard des autres nations de l’Europe. La forte Vanité, qui fut toujours le défaut de la notre, nous à longtems fait croire que nous étions les premiers hommes de l’Univers pour l’esprit, les Arts, & les Sciences *3 . Si nous avons bien voulu céder une petite portion de cette gloire aux Grecs & aux Latins, c’est en faveur de leur antiquité que nous leur avons accordé cette grace. Si les Italiens & les Espagnols ont obtenu, dans la suite, la même faveur, ce n’est qu’à leur penchant naturel pour la galanterie, lequel s’accorde fonciérement avec le notre, & qu’ils ont toujours exprimé dans leurs écrits d’une maniere aussi tendre que spirituelle, qu’ils en sont redevables. Les Anglois, que l’ignorance ou nous étions de leur langue nous à fait long-tems traiter comme des hommes grossiers & féroces, ne sont regardez chez nous d’un autre œil que depuis que nous nous sommes mis en état de lire leurs Livres ; mais jusqu’à présent notre estime ne s’est pas encore étendue plus loin. Nous sommes même dans le sot & ridicule préjugé qu’à l’exception de ces trois nations, les Belles-Lettres, & principalement la Poësie, sont des choses absolument négligees, & même ignorées chez toutes les autres. Qu’on demande en effet à un François s’il y <sic> des Poëtes en Flandres, en Hollande, en Allemagne & dans les païs Septentrionaux de l’Europe, il répondra avec la plus grande assurance du monde, qu’il n’y en a point, ou que si, par miracle, il s’en trouve, leurs productions ne méritent pas d’être lûes. Il ajoutera même, sur la foi de quelques Pédants de Collége ( 4 ) qu’il est impossible, vû la grossiéreté & les autres mauvaises qualitez du Climat, qu’il y ait dans ces païs-là des gens d’un esprit assez vif & d’une imagination assez brillante pour faire des Poëtes, même passables.

Un jeune Hollandois, ayant entendu plusieurs fois tenir à nos petits-Maitres du Parnasse un discours si plein de Vanité & si dépourvu de bon sens, s’est cru obligé de prendre sur ce point la deffense de sa nation : C’est ce qu’il a fait dans une Brochure qu’il a fait imprimer ici chez la Veuve Piget, & qui a pour titre : Joannis Pootzii, Agricola Batavi, ad posteritatem Elegia, ex Belgico Latine versa ; C’est-à-dire, Elegie de Jean Poetz, Païsan Hollandois, à la Posterité, traduite du Hollandois en Latin, avec une Traduction Françoise à côté.

[16] Dans une petite Préface qui est à la tête de cette piéce de Poesie, le Traducteur se plaint du jugement injuste que certains Pédants ont porté, dans des harangues publiques, des Poëtes de sa nation dont il présume (peut-être avec raison) qu’ils n’ont jamais connu, ni lû les Ouvrages. Il y fait encore voir que la Hollande, qui a produit les Erasmes, les Grotius, les Heinsius, & plusieurs autres grands hommes célebres dans la Republique des Lettres, peut de même se vanter d’avoir eu un aussi grand nombre de Poëtes que la France, & qui, pour la bonté de leurs Ouvrages, ne le cédent point à ceux de notre nation. Il rapporte, à ce sujet, les noms de plusieurs de ces Poëtes, tels que Vondel, les Chevaliers de Cats & de Kral, Antonides van der Goes, van Vondel, Rotgans, Poetz, van Haren, & plusieurs autres encore des plus célebres.

Pour démontrer l’injustice du jugement que nous portons contre ses Compatriotes, il donne pour échantillon de leur esprit & de leur talent pour la Poësie, l’Elégie de Pootz, que je viens de vous annoncer, & qui me paroit un assez beau morceau, quoiqu’il puisse bien avoir perdu de sa beaute, comme le dit le traducteur lui même, dans la traduction qu’il nous en donne. Je vous l’envoye, Monsieur, afin que vous en puissiez juger vous même. J’ajouterai seulement ici que dans toute notre France, quoiqu’elle soit huit ou dix fois plus vaste & plus peuplée que n’est la Hollande, on employeroit bien dix ans à chercher & à trouver un seul Païsan capable de composer une pareille piéce. Elle n’est cependant que la moindre production de celui-ci dont toutes les Poësies ont été plusieurs fois imprimées en deux Volumes in 40. Le Public en auroit, dit-on, eu bien davantage si la mort ne l’avoit pas enlevé, en 1733, presque à la fleur de son âge.

Voila ce que notre Littérature & nos gens de Lettres perdent à ne pas étudier les langues de nos Voisins. Ils les font passer pour des sots ; mais il ses trouve que dans la réalité nous le sommes nous mêmes en comparaison d’eux, & que leurs simples Païsans ont autant de talents & de génie que des gens à qui nous donnons parmi nous le fastueux nom de Beaux-Esprits. Cette humiliation est, sans doute, bien grande pour nous ; mais ne la méritons-nous pas aussi par notre ridicule Vanité ? Nous ne pouvons nous en rélever qu’en rendant justice aux talents & au mérite qui sont de tous les païs, & de toutes les nations, & en nous mettant promptément en état de profiter de leuts <sic> lumietes <sic>.

J’ai l’honneur d’être, &c.

Paris, ce 18. Décembre 1719.

◀Brief/Leserbrief ◀Ebene 2

Jeudi le 25. Décembre 1749.

◀Ebene 1

1* Ce terrible fléau s’étoit déja fait sentir d’une façon des plus cruelles dans plusieurs Villes de Province où il avoit emporté jusqu’à dix à douze mille habitants, & où le pain valoit douze fois la livre. Ce fut ce qui arriva principalement à Bourdeaux <sic> & à Grénoble où cette affreuse calamité excita des révoltes contre les Intendants des Provinces dont ces deux Villes sont les Capitales.

2* Cette maison étoit une des quatre principales de Genes.

3* C’est proprement le mal François : La sotte vanité nous est particulière ; Les Esagnols <sic> sont vains, mais d’une autre manière, Leur Orgueil me semble en un mot Beaucoup plus fou, mais pas si sot. La Fontaine, Fab. & du Rat de l’Eléphant.

4( ) Les Peres Poerée, de la Xante, Griffet, & autres Regents au Collége des Jesuites de Paris.