Zitiervorschlag: Anonyme (Joseph Marie Durey de Morsan) (Hrsg.): "N°. 28.", in: La Bigarure, Vol.4\028 (1750), S. 57-64, ediert in: Ertler, Klaus-Dieter / Hobisch, Elisabeth (Hrsg.): Die "Spectators" im internationalen Kontext. Digitale Edition, Graz 2011- . hdl.handle.net/11471/513.20.4662 [aufgerufen am: ].


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N°. 28.

Ebene 2► Brief/Leserbrief► Si la galanterie a ses agréments, si elle fournit mille Avantures plus amusantes & plus risibles les unes que les autres, il est aussi d’autres matieres & d’autres evenements qui, pour être plus sérieux n’en sont pas, pour cela, moins agréables, ni moins instructifs. Je crois, Monsieur, que celui par lequel je vais commencer cette Lettre fera cet effet sur vous. Les Bagatelles, les Historiettes, les petites Avantures nous amusent pour quelques moments ; car qui est-ce qui n’aime pas à rire ; qui est-ce qui n’aime pas à se délasser un peu l’esprit ? Mais des personnes telles que vous en reviennent toujours au solide, qu’elles préférent à ce qui n’est simplement que badin. Je suis assez de votre avis sur ce point, & je m’y conformerois très volontiers dans toutes mes Lettres. Mais, outre que vous n’ignorez pas qu’il n’y a rien de plus varié, ni de plus Bigaré que les goûts, que d’ailleurs je sҫai que vous faites l’honneur à mes Lettres de les communiquer à une Société dont il n’est pas possible que tous les membres pensent de la même faҫon, ni soient du même goût, je suis obligé de les assaisonner de manière que chacun y puisse trouver de quoi se contenter. Voici donc pour vous d’abord ; les autres auront leur tour, ou dans la suite de cette Lettre, ou dans la suivante.

Je ne sҫai, Monsieur, si je vous ai marqué, dans quelqu’une de mes précédentes, que notre Clergé avoit eu, il y a quelques mois, un démeslé <sic> assez vif avec [58] notre Ministere au sujet du vingtieme dernier auquel celui-ci a, dit-on, prétendu l’assujettir comme le reste des Sujets du Royaume. Ces Messieurs, qui n’aiment ni à se désaisir, ni même à donner connoissance, à leur Souverain, des richesses qu’ils possedent, afin de ne lui en donner que ce qu’ils veulent, & le moins qu’ils peuvent, ont refusé de se soumettre à cette Loi générale dont ils se sont dits être dispensez par des Priviléges aussi anciens que Melchisedeck. C’est ce qu’ils ont réprésenté à la Cour par des Remontrances qu’ils lui ont fait à ce sujet. Ces Rémontrances ont occasionné un gros volume de Lettres qui a paru, il y a environ un mois, & qu’on a recherché avec d’autant plus d’empressement, que ces Lettres roulent sur une matière assez interessante, & que l’auteur y a traitée avec beaucoup de solidité. Une autre raison qui fait encore plus rechercher ce Livre, est que le Clergé, ayant eu le credit d’en faire arrester le debit, il est devenu fort rare ici. Comme il n’y a pas d’apparence qu’il vous tombe entre les mains dans un païs où vous m’avez marqué que ces Messieurs sont extrêmement attentifs à suprimer aussi tous les ouvrages dans lesquels ils peuvent être interressez, je vais vous en donner ici le plan, l’ordre, & une idée de l’éxécution.

Ebene 3► L’Auteur y examine d’abord la question suivant le Droit Naturel de la Société. Il passe ensuite à l’Ancien & au Nouveau Testament, à l’état de l’Eglise sous les Empereurs Romains, puis sous les Rois de France, de la premiere & seconde race, & enfin aux révolutions qui mirent fin à la branche de Valois & éleverent sur le trône celle de Bourbon.

Seroit-il équitable que, dans une Société qui rassemble tous les Membres d’un Etat pour n’en faire qu’un tout les uns contribuassent au soutien de cet Etat de toute leur force, de tout leur pouvoir & de tout leur moien, tandis que les autres y sont pour rien ? Le Cultivateur met dans la Société des travaux utiles & penibles, souvent plus utiles à ses compatriotes qu’à lui-même ; l’Artisan & le Commerҫant y mettent leurs peines & leur industrie ; l’homme d’Etat ses soins & sa vi-[59]gilance ; le Savant, l’homme de lettres, & le Philosophe, leur application, leurs veilles, leurs recherches, & leurs réflexions ; le Magistrat l’étude des Loix, la discussion des affaires des particuliers, la dispensation de la Justice ; le Militaire enfin ses fatigues, son sang & sa vie. Après avoir aidé la Societé par la Contribution personnelle de leurs travaux & de leurs soins, ils l’aident encore d’une portion de leurs biens & la renouvellent sans cesse en lui fournissant des sujets aussi utiles dans tous les genres. Quelle est au contraire la condition des Ecclesiastiques ? Ils servoient autrefois l’Etat de leur personne à la guerre ; ils contribuerent même à le peupler dans les premiers siécles de l’Eglise, & leur saint Ministere ne les dispensoit point du travail des mains & de la culture de terre. Aujourd’hui dispensés d’enrichir, de gouverner, de maintenir, d’éclairer, de deffendre , de perpétuer la Societé, ils ne sont, de fait, ou de droit, obligés à aucune mise personnelle, quoiqu’ils soient plus que tous les autres hommes enrichis, gouvernés, maintenus, eclairés, defendus, perpétués par la Société, & dans le tems qu’ils partagent, dans une proportion plus forte que les autres, tous les avantages qui en résultent, qu’ils profitent encore de la mise personnelle de tous les autres Membres, ils l’appauvrissent incessamment de biens & de sujets qu’ils s’approprient sans profit pour elle, & sans retour.

Pourroient-ils se prévaloir de l’Ancien Testament ? La consécration de la Tribu de Levi au Ministere des Autels y rendit le Sacerdoce Héréditaire. Josué, par l’ordre & l’inspiration de Dieu, exclut les Levites du partage des terres, & leur attribua pour leur subsistance les Dixmes des fonds qu’il distribua aux autres Tribus. Réduits par cette Loi à une simple aumône, n’aiant, & ne pouvant avoir, aucune part dans les biens de l’Etat, il n’étoit ni possible, ni juste, qu’ils contribuassent réellement à ses charges.

Se prévaudroient-ils du Nouveau Testament ? Les Pharisiens firent dessein entr’eux de surprendre Jesus dans ses paroles. Ils lui envoierent donc leurs Disciples avec les Herodiens lui dire : Maitre, nous savons [60] que vous êtes veritable, & que vous enseignez la voie de Dieu sans avoir égard à qui que ce soit, parce que vous ne considerez point la personne dans les hommes ; Dites-nous donc votre avis sur ceci ; Est-il libre & permis de payer, ou non, le tribut à Cesar ? Ils faisoient ainsi un cas de Conscience du payement de ce Tribut, qui étoit un Cens, une espece de Capitation. Mais Jesus, connoissant leur malice, leur dit : Hipocrites, pourquoi me tentez-vous ? Montrez-moi la piece d’argent qu’on donne pour le Cens, & eux lui aiant présenté un denier, Jesus leur dit : De qui est cette image & cette inscritpion ? de Cesar, lui dirent-ils. Alors Jesus leur répondit, Rendez donc à Cesar ce qui est à Cesar. St. Pierre & St. Paul ont recommandé la même obligation.

Le Gouvernement des Romains les mit-il jamais à couvert de payer le tribut ? Nous ayons, dit St. Justin à Marc Aurele, les tributs & les impositions à ceux que vous avez préposés pour les lever, & nous y sommes plus exacts que qui que ce soit, en consequence de l’ordre de celui qui nous a dit Rendez à Cesar, ce qui appartient à Cesar. Constantin accorda aux Ecclesiastiques de grands priviléges, parmi lesquels on ne trouve pas l’exemption des impositions sur les biens Eclesiastiques <sic>. St. Basile prioit un Officier de l’Empereur Valens d’exempter les Moines des charges publiques, comme n’aiant plus leurs biens qu’ils ont donné aux pauvres, ni leurs corps qu’ils consument par la penitence. St. Ambroise, qui eut la hardiesse de refuser l’entrée du Temple à Théodose, dit dans un Sermon contre Auxence : Si l’Empereur demande un tribut, nous ne le lui refusons pas. Les terres de l’Eglise payent tribut ; Nous rendons à Cesar ce qui est à César. St. Inocent Pape, en disoit autant.

Comment en agit-on avec eux sous nos Rois de la premiere Race ? Quoique, dès le sixieme siécle, les Rois eussent bien surpassé, par leurs donations, la pieuse libéralité de leurs Vassaux & de leur Sujets libres, ou Esclaves, les Ecclesiastiques si riches & si accrédités étoient-ils exempts alors des Contributions dont les Terres qui leur avoient été données étoient chargées [61] envers l’Etat avant d’être devenuës le patrimoine de l’Eglise ? Par rapport au service Militaire, il est constant que, sous la premiere Race, & plus encore sous la seconde, les Ecclesiastqiues non seulement y étoient tenus, comme les autres Sujets, mais même qu’ils étoient, & furent, jusqu’à Charlemagne, dans l’usage de rendre personnellement ce service. Pour ce qui est des Contributions réelles, il est encore constant que les Evêques ; Abbés, & Abbesses, dans les Assemblées du Champ de Mars, faisoient des Dons & presens au Roi & à l’Etat, ainsi que les Comtes & le peuple, dans la même forme & dans la même proportion.

Charles Martel, aiant besoin des gens de guerre, les enrichit aux dépens des Ecclesiastiques. Winfred, Moine Anglois, connu sous le nom de Boniface, chargé des ordres du Pape, voulant remédier aux abus, en introduisit de nouveaux. On assembla un Concile en 742 où présida Boniface sous le nom d’Envoié de St. Pierre, par lequel il fut ordonné qu’on restitueroit aux Eglises tous les biens dont on les avoit dépouillées. Mais cette restitution, étant plus ruineuse pour le Fisc que pour les particuliers, Carloman tint un autre Concile qui ordonna qu’à cause des guerres presentes, le Prince prendroit, pour un tems, une partie des biens de L’Eglise à titre de précaire, & de Cens, pour aider à l’entretien de ses troupes.

La Révolution qui mit Pepin sur le trône fut une Epoque de la faveur des Ecclésiastiques. Appellé par le Clergé, il se rendit maitre de la Monarchie en le protégeant, en lui faisant rendre par les Grands, ses rivaux, les biens qu’ils avoient usurpez sur l’Eglise. Si Pepin eut beaucoup de déférence pour le Clergé de son Roiaume, il n’en manqua pas pour le Pape qu’il tira successivement de la tirannie des Rois Lombards, & de la dépendance des Empereurs Grecs ; Et ce Pontife, ne croiant pas que son crédit fut suffisant auprès de ce Roi, il lui faisoit écrire par St. Pierre, comme s’il eut encore été vivant. Pepin se rendit en Italie avec une Armée formidable. Les Ambassadeurs qui lui furent envoiés par l’Empereur Constantin ne purent tirer aucu-[62]ne réponse de lui, sinon qu’il ne s’exposoit à tant de combats, que pour l’amour de St. Pierre & le pardon de ses péchés, & que, quelque tresor qu’on pût lui offrir, on ne lui persuaderoit jamais d’ôter à St. Pierre ce qu’il lui avoit donné. Falrad, son Chapelain, reҫut les clefs de vingt deux Villes, & les mit sur le tombeau des Apôtres avec la Donation que le Roi de France en avoit faite a S. Pierre, à l’Eglise Romaine, & à tous les Papes à perpétuité. Voila le fondement de la Seigneurie Temporelle des Souverains Pontifes qui jusque-là n’avoient eu que des Domaines utiles pour leur subsistance & l’entretien de leur Eglise. Charlemagne n’en fit guéres moins ; il confirma ce qu’avoit fait son père pour le Pape, & conserva les précaires aux Eglises de son Roiaume. Il décida même, à la réquisition des peuples, que les Evêques & les Prêtres seroient exempts du service Militaire ; Mais ceux-ci voyant qu’il leur seroït difficile de retenir leur possession, firent de fortes réprésentations auxquelles Charlemagne répondit, qu’il n’entendoit point pour cela les priver de leurs possession, & qu’il suffisoit qu’ils envoiassent leurs Vassaux armés, comme les Comtes & les Ducs. Le successeur de Charlemagne, malgré sa foiblesse, ne déchargea pas les Evêques des services qu’ils étoient obligés de fournir non obstant la grande puissance qu’il eurent sous lui, & les révolutions qu’ils fomenterent en faveur de Couronnes, sans penser à se déclarer exempts des services ; tant ils étoient persuadés qu’ils étoient dus.

La foiblesse des Rois de la seconde Race, depuis Charles le Chauve, qui avoit fait du Gouvernement une espece d’Anarchie, ne fournit aucun monument de la prestation réelle, ou personnelle, des Ecclésiastiques. Hugues-Capet, & ses successeurs, n’eurent pas assez de force pour en imposer à l’indépendance. Philippe Auguste, aiant la guerre contre le Comte de Flandres, les Ecclésiastiques lui offrirent tous les secours, tant d’hommes que d’argent, qui seroient nécessaires pour obtenir de ce Comte la restitution d’une partie du Domaine de la Couronne. Dans la guerre contre Jean sans terre, ce même Roi imposa aussi sur le Clergé une Décime qui fut levée malgré les menaces de Célestin III. qui prétendoit que le Clergé n’y avoit pu consentir sans son avis. On continua toujours d’en user de même jusqu’au Colloque de Poissi & au Contrat de Melun qui étoient des tems trop critiques & des circonstances trop suspectes pour exiger de cette partie de l’Etat mutiné les secours ordinaires. Enfin vint la Déclaration de 1711. Le Clergé, depuis longtems, ne contribuoit que par des Dons gratuits. Le Roi donna en 1710. une Déclaration conҫue en termes généraux, ensuite de laquelle les payeurs de rentes, les receveurs des déniers publics se crurent autorisés de lever sur les Ecclésiastiques le dixieme. Le Clergé pour lors fit ses remontrances, en reponse desquelles le Roi déclara, qu’il n’avoit point entendu [63] comprendre dans sa Déclaration de 1710 les biens apartenans à l’Eglise qu’il vouloit être exempts à perpétuité, tant pour le passé, que pour l’avenir sans qu’ils puissent jamais y être assujettis, pour quelque cause, & occasion que ce soit, ou puisse être. Voilà le premier titre effectif qu’aient les Ecclésiastiques pour leurs immunités ; car quoiqu’ils eussent joui, depuis la Ligue de cette espece de franchise, ils n’avoient fait que s’y maintenir, sans alléguer d’autres fondemens ; Et dans leurs Remontrances mêmes, ils ne disoient autre chose, sinon que ces biens étoient consacrés à Dieu, donnés à l’Eglise pour le Culte Divin, la nourriture des pauvres, & leur subsistance. ◀Ebene 3

Il résulte de ces Lettres, & il y est très bien prouvé, que l’Etat a, par la Loi Naturelle, un droit inaliénable & imprescriptible sur les biens de tous ses Membres, & qu’il en nait, nécessairement pour chacun d’eux, une obligation générale, essentielle & indispensable de contribuer à ses besoins & à ses charges proportionnellement aux biens dont chaque Membre a la possession ou la jouissance. Que l’Etat Politique ne pouvant subsister que par la réunion des forces personnelles & réelles, les Ecclésiastiques, qui ne peuvent le maintenir par la Contribution personnelle, sont par-là d’autant plus obligés à y satisfaire par la Contribution réelle ; Que la Doctrine de J.C. des Apôtres, & des Saints Peres, & les Loix des Empereurs ont confirmé sur ce point la Loi Naturelle ; Que depuis l’établissement de la Religion Chrétienne, les Ecclesiastiques ont été constamment en possession de contribuer personnellement, ou du moins réellement aux charges, aux besoins de l’Etat, tant que l’Univers n’en fit qu’un sous la domination des Empereurs Romains ; Que les Papes eux-mêmes ont été tributaires des Empereurs Romains & Grecs jusqu’à la fin du huitième siécle ; Que les Ecclesiastiques de France, en vertu des loix, Maximes, & usages de la Monarchie Franҫoise, ont toujours, depuis sa fondation jusqu’en 1361, contribué personnellement, & réellement, aux charges de la Patrie dans la même forme & dans la même proportion que les autres Sujets ; Que cette possession immémoriale & constante où est le Clergé de France, a toujours été, pendant plus d’onze cens ans, n’a été interrompue pour la premiere fois qu’au tems de la Ligue par le Contrat de Poissy & n’a cessé absolument que dans un tems plus critique, par le Contrat de Melun, en 1580.

Cet ouvrage n’est pas des plus châtiez, & il paroit un peu fait à la hâte ; aussi n’est ce ni la forme, ni le stile , mais l’érudition & la solidité des preuves que l’Auteur y a compilées, qui le font rechercher. Peut-être sera-ce bien de la science & bien du travail de perdus, & que le Clergé ne s’en maintiendra pas moins dans ses Priviléges bien ou mal fondez.

A vous Messieurs les Amateurs de la Bagatelle ! Voici de quoi récreer vos Belles pour quelques moments. Ce sont deux Couplets qui viennent d’être faits pour deux Dames, dont l’une vouloit que son Amant fut Franc-Maҫon avant que de l’intro-[64]duire dans le monde, & l’autre railloit le sien, de ce qu’en faisant des armes avec son Mari, il avoit toujours du dessous.

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Couplets

Sur l’Air de Joconde.

Puisqu’il faux être Franc-Maҫon,

Pour vous plaire, Madame,
Je me rends à votre raison,
Et j’en brule dans l’ame.
Vous pouvez servir mon amour ;
Vous-même tenez Loge,
Et si vous voulez, dès ce jour
Dans la votre je loge.

Quand je tire avec votre Epoux

Dans une Sale d’armes,
Iris, j’ai toujours du dessous,
Sa gloire a bien des charmes.
Au fleures, loin de bien parer,
Toujours je me démontre.
Avec vous laissez moi tirer
Pour réparer ma honte. ◀Ebene 3 ◀Brief/Leserbrief ◀Ebene 2

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