Le Spectateur françois ou le Nouveau Socrate moderne: Table des Matières.

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Nivel 1

Table des matieres Contenues dans ce premier Volume. Plan de l’Ouvrage. Portrait de l’Auteur. Son éducation ; sa premiere enfance; ses études; ses voyages. L’objet qu’il eut en parcourant les divers pays du globe. Son séjour à Paris. Les raisons qui l’ont engagé à se fixer dans cette capitale. Son caractere. Il ne connoît point l’esprit de parti. Il n’est ni aristocrate, ni démocrate. Il ne veut point être connu dans ses discours ; encore moins son âge et ses facultés. Pag. 1 jusqu’à 9. Réflexions préliminaires sur la Révolution de Paris. Elle n’a point d’exemple dans les annales du monde. Ceux qui ont écrit sur celle-ci, ont mal rencontré. Pharamond, Charlemagne, Clovis, S. Louis, Philippe-le-Bel, Philippe-Auguste, Louis XII, François I, Henri IV, Louis XIV, n’étoient que de vaines images d’une puissance fictive. La gloire des plus grands généraux et des plus grands orateurs, La France gémissoit depuis long-tems sous les fers du despotisme. Ce royaume depuis deux siecles languissoit dans la misere et la pauvreté. C’est aux regnes dispendieux de Louis XIV et de Louis XV, qu’il faut attribuer l’épuisement des finances. Il s’est donné dans ces deux regnes plus de deux cents batailles rangées, et autant de combats particuliers. Pag. 10 jusq. 15. Annales politiques. Guerres de l’empire d’Orient avec celui d’Occident. On se propose dans ce tableau un plus grand objet ; celui de faire connoître les hommes : mais ce qui est encore plus intéressant, le caractere des rois. Portrait de Joseph II. Pag. 16 jusq. 28. Discours II. Portraits de ceux qui sont associés à cet ouvrage. Leur caractere, leurs connoissances, leur savoir dans différens genres d’érudition. Portrait du galant M. Joly. Ses connoissances dans les modes; son goût pour la musique italienne. Pag. 29. jusq. 37. Suite des Réflexions préliminaires sur la Révolution. Pag. 38. Portrait de Pierre-Léopold. Bonheur de ce prince, né second fils de la maison d’Autriche. L’ordre de succession de sa famille, ne lui permettoit pas d’espérer d’autre sort que celui de devenir ministre de son frere Joseph : mais la fortune le destinoit à jouer un plus grand rôle sur le théatre de l’Europe. Pag. 40 jusq. 51. Discours III. Rêve de l’Auteur à l’occasion de la Caisse d’Escompte. Pag. 57 jusq. 82. Portrait de Catherine II, impératrice de Russie. Pag. 58 jusq. 72. Mélange historique. Ce n’est point le hasard qui préside aux événemens de ce monde, comme tant de gens le croient. La Fortune n’est qu’un nom. Cette divinité aveugle, à laquelle on a dressé de tout tems des autels, n’existe que dans l’opinion des hommes. Tout est lié par cet enchaînement de causes secondes, qui tiennent à leurs premiers príncipes. Page 63. Etat de l’Europe. Page 74. Rome payenne. Pag. 75 et 76. Des premiers Empereurs. César finit la république et commença l’empire. « Cet homme prodigieux, dit un auteur moderne, avoit tant de grandes qualités, quoiqu’il eût beaucoup de vices, qu’il étoit bien difficile que quelqu’armée qu’il eût commandée il n’eût été vainqueur, et qu’en quelque république qu’il fût venu au monde, il ne s’eût gouvernée. Auguste qui régna après César, donna la paix à la terre. Il fit mieux, il éclaira le monde en protégeant les arts et les sciences. Page 77. Établissement du Christianisme. La religion du Messie donne une nouvelle tournure aux affaires de la politique et de la morale. L’Europe qui depuis tant de siecles avoit été appellée le monde payen, prit le nom de monde chrétien. Page 78. Pepin. Ce prince fut le premier qui donna un domaine à l’évêque de Rome. C’étoit s’opposer ouvertement à l’évangile. L’église qui a son royaume dans le Ciel, ne doit pas avoir d’empire sur la terre. Idem. Charlemagne. Il fut le plus grand prince, et ce qui est bien au-dessus, le plus grand homme de son tems. Louis le Débonnaire. Ce prince fit plus de mal à l’empire par ses foiblesses, que son pere ne lui avoit fait de bien par ses vertus. Page 79. Les Normands. Les Normands parurent par-tout, et envahirent tout. Ce n’étoit pas une nation qui cherchoit à faire des conquêtes, mais des brigands qui cherchient <sic> à vivre.

Discours IV.

Sur les recherches que l’Auteur fait à l’égard de son Journal. Il n’y a point de ville au monde où un petit génie puisse devenir plutôt un grand homme d’état qu’à Paris. Il peut se passer de Grossius, de Peuffendorf et de Montesquieu. Page 81. Portrait de Guillaume-Frédéric. Page 83. De la France. Page 96. L’Angleterre. Page 97. État du Nord. Page 98. Les Papes. Page 99. L’Espagne. Page 103. Discours V. Sur l’économie politique. Louis XIV fut le premier roi qui imagina d’avoir autour de sa personne toutes les puissances de l’Europe en la personne de ses représentans. Page 105. Correspondance. Page 116. Croisades. Page 121. Des Templiers. Page 123. S. Louis. Page 124. Discours VI. Sur le mépris qu’on fait des Auteurs modernes. Il y a une grande question parmi les savans, de savoir si les anciens ont plus écrit que les modernes. Page 129. De la Suisse. Page 143. De Jeanne, reine de Naples. Page 143. Du roi Jean. Page 145. Du Danemarck. Page 146. De la Suede. Page 147. Discours VII. Sur l’Opera. Platon a dit qu’on ne peut faire un changement dans les mœurs qu’il n’en soit un dans la constitution. Discours VIII. Sur une adresse singuliere. Un auteur qui fait de sa maison un bureau de correspondance littéraire, doit recevoir tous les plis qu’on lui envoi pour les faire passer à leur adresse. Page 165. Entretien aux Champs Élisées entre Foulon et Louis XV. Page 166. Discours IX. Sur le génie des femmes comparé à celui des hommes. Page 181. Henri IV. On peut regarder le regne de ce prince comme le précurseur de celui de Louis XIV. Page 194. Louis XIII. Ce monarque qui succéda à Henri IV, monta sur le trône dans un tems où le gouvernement françois avoit de grandes dissensions avec les cours étrangeres. Page 195. Richelieu. Ce ministre avoit dirigé l’empire des françois pendant que Louis étoit caché derriere son trône. Page 181. Discours X. Sur les Duels. Page 201. Mazarin. De toutes les administrations de nos tems modernes, il n’en est aucune qui mérite plus l’attention que celle de Mazarin. Elle fait époque dans les annales ministérielles de la France. Page 212. Discours XI. Sur la réduction des Pays-Bas, avec l’abrégé des Belges. Joseph II, empereur d’Orient, forme le projet de dépouiller les Flamands de leurs priviléges, comptant sur leur foiblesse pour en faire des esclaves. Page 217. Discours XII. Sur une visite que le Spectateur à faite à une dame lettrée, où il parle d’un vice attaché au sexe. J’allai rendre visite ces jours passés à une dame qui loge près du Luxembourg, dont la réputation sur les belles-lettres est connue. C’est une savante qui mérite ce titre par un grand fond de connoissances et de savoir. Pag. 232.

Discours XIII.

Sur l’Agiot, avec des remarques sur les Assignats. Les anciens ne connoissoient point l’agiotage : tout le commerce se faisoit par des échanges. Page 250. Discours XIV. Sur l’Assemblée nationale ; avec l’état de la France avant son établissement. Les finances étoient épuisées, le numéraire manquoit à la circulation. Page 265. Discours XV. Suite des divisions de l’Assemblée nationale. Les prêtres étoient toujours séparés du tiers-état, et les nobles ne vouloient point s’y réunir. Pag. 281. Discours XVI. Suite du précédent. Fin de la Table des matieres.