Référence bibliographique: Justus Van Effen [Joseph Addison, Richard Steele] (Éd.): "Discours CXXV.", dans: Le Mentor moderne, Vol.3\125 (1723), pp. 188-204, édité dans: Ertler, Klaus-Dieter / Hobisch, Elisabeth (Éd.): Les "Spectators" dans le contexte international. Édition numérique, Graz 2011- . hdl.handle.net/11471/513.20.4384 [consulté le: ].


Niveau 1►

Discours CXXV.

Citation/Devise► Uratur Vestis amore tuæ.

Ovid.

Qu’il devienne amoureux de la beauté de vos ajustemens. ◀Citation/Devise

Niveau 2► Metatextualité► Dans un de mes Discours précédens j’ai fait tous mes efforts pour développer le Mechanisme du Poëme Epique, & j’ai donné à mes Lecteurs la Recette selon laquelle on peut composer des ouvrages de cette importance, sans que le Genie en soit un des ingre-[189]diens. Je traiterai aujourd’hui un sujet d’une plus grande étenduë, & d’une utilité bien plus generale. Toutes mes reflexions rouleront sur l’ajustement mis en parallele avec la Poësie. ◀Metatextualité

L’ajustement est devenu une matiére tellement considerable, qu’on ne sauroit la négliger, pour peu qu’on ait de la tendresse pour soi-même ; c’est cette apparence exterieure, qui nous attire des civilitez & des respects ; c’est elle qui prête du lustre à chacune de nos actions, c’est elle qui nous sert de passe-par tout, pour nous introduire dans les meilleures Compagnies, enfin c’est elle, qui fait le merite le plus brillant de nôtre Jeunesse Britannique.

Autrefois une opinion fort heterodoxe régnoit parmi les Gens de Lettres, qui s’imaginoient, que pour s’établir duëment dans le Caractere de Bel-Esprit, il étoit d’une nécessité absoluë de mépriser tout ajustement. Cette affectation peu judicieuse affadissoit toute leur conversation, elle ôtoit la force à tous les termes, dont ils se servoient, & les rendoit incapables d’exciter l’attention d’une Compagnie femelle pour les meilleures choses, qu’ils pouvoient dire. Ils avoient le chagrin de voir [190] qu’à leur barbe un Idiot bien habillé s’empatoit des oreilles des Dames aussi bien que de leurs yeux, & qu’à chaque fadaise qu’il prononçoit il étoit honoré d’un ris applaudissant, qui le felicitoit de savoir si bien ajuster ses pensées.

Metatextualité► Avant que d’entrer dans le détail de mon sujet, je poserai comme un principe incontestable, & appuyé de l’autorité de tous les Siécles, qu’il faut avoir du genie pour savoir s’habiller. ◀Metatextualité

Le genie, comme l’on sait, n’est point un effet de l’art, mais un don de la Nature. On le voit évidemment à l’égard de l’espece de genie, dont il est question ; on en découvre déja quelques rayons dans la premiere enfance. Le petit Monsieur, qui ne fait qu’essayer encore des paroles mal articulées, se met à rire, dès qu’on remuë devant lui les plumes de son Bonnet, & il se précipite, pour jetter ses menottes dans la Perruque blonde de son Papa. La petite Demoiselle est charmée quand on l’ajuste avec les rubans de sa Mere, elle regarde avec transport les couleurs vives d’un éventail, & elle tend son petit bec à un Cavalier brodé, pendant qu’elle se cache à la vûë du tablier bleu de la Blanchisseuse. A peine a-t-elle [191] trois ans, que l’ajustement de sa Poupée devient sa grande occupation, & l’on voit souvent que son goût se déploye déja dans sa maniere d’orner cette Machine.

Nous avons une espece d’esquisse d’ajustement dont l’invention est étrangere, aussi bien que le nom, c’est le deshabillé ; chaque partie de cet ajustement est mise d’un air libre négligé, & pour ainsi dire, à tout hazard ; mais un certain genie se découvre pourtant au travers de cette négligence apparente, de la même maniere qu’on découvre l’habileté d’un Peintre dans deux ou trois hardis coups de Pinceau.

Il faut rendre cette justice à la Nation Françoise, qu’elle surpasse toutes les autres dans l’étenduë, & dans la secondité de cette branche du genie ; il n’y a pas une des modes, qui soient à present en vogue parmi nous, dont nous ne soions redevables à l’heureuse imagination de nos ingenieux Voisins. Les Dames d’entre’eux déployent toute la force & toute la fertilité de leur esprit, sur chaque nouvelle Jupe qu’elles songent à donner au Public ; celles, qui se distinguent, ménagent tous les jours quelque nouvel agrément à leur [192] Coëffure, & elles auroient honte de paroître deux fois de suite ajustées précisément de la même maniere.

Quoique le Beau Sexe parmi nous soit très inferieur à cet égard aux Françoises, il faut avouër pourtant, qu’il a infiniment plus de genie generalement parlant, que nous autres hommes ; on peut dire même, que depuis quelques années nos Dames ont fait des efforts d’invention extraordinaires, & que par là elles ont contribué beaucoup à la Consomption de nos Manufactures ; pendant que les hommes se sont contentes d’étendre ou de resserrer les bords de leur Chapeau, & de varier un peu la pâte de leurs Poches, nos Belles ont baissé leur coëffure, elles se sont renfermées dans le vaste retranchement des Jupes de Baleine, & elles ont exercé un pouvoir arbitraire sur les falbalas de toutes sortes. Le Corps a été baissé par derriére, pour mieux étaler les beautez du col & de ses dépendances, & les manches ont pris plusieurs figures differentes ; sans faire mention ici de certaines delicatesses d’ajustement, qui sortent des régles generales de la mode, & qui procédent du goût particulier de certains génies extraordinaires. Après ces [193] préambules, je viens au fait ; l’Art Poëtique, & l’Art de l’ajustement ont de si étroites liaisons, que les régles de l’un peuvent parfaitement bien être appliquées à l’autre.

Comme dans un Poëme toutes les parties differentes doivent avoir une certaine harmonie avec le tout, il faut pour s’habiller d’une maniere symetrique, que l’Habit, la Veste, & les Culottes soient de la même piéce, & se soûtiennent mutuellement par l’uniformité de la couleur.

Aristote prescrit à tous les Poëtes Dramatiques une observation judicieuse du Tems, du Lieu, & de l’Action. Cette maxime est excellente, mais elle ne convient pas moins à ceux, qui s’appliquent à l’étude profonde de l’ajustement ; commençons par le tems ; qu’y a-t-il de plus absurde que l’habit de velours en Eté ? Cependant quoi de plus charmant, en Hyver ? Le Manchon & la Palatine de fourure font un ridicule effet au mois de Juin, & ils sont fort agréablement remplacez par l’Eventail, & par le Fichu de Turquie. En un mot, chaque partie de l’habillement doit se rapporter à la Saison, & il n’est [194] pas possible de s’habiller avec esprit, sans s’accommoder au Tems.

Il ne faut pas que celui, qui se pique de savoir se mettre, soit moins exact observateur du Lieu ; qu’y a-t-il qui donne un air plus aisé à une Dame le matin à sa Table à Thé, qu’une Robbe de Chambre ouverte & flottante ? N’est-il pas sûr encore que les hommes, qui entendent l’art de s’habiller peuvent se montrer aux Bains, sans choquer les bienséances, avec de belles Indiennes, ou d’autres Robbes magnifiques.

Pour ce qui regarde l’action, c’est elle sans contredit, qui donne l’ame à l’ajustement aussi bien qu’à la Poësie. La tête, les bras, les jambes ; tout doit conspirer à répandre le bon air sur un habit ; qu’est-ce qui distingue le plus la parure de la Cour d’avec celle de la Province, c’est sans doute l’action ; un petit air de tête finement ménagé donne quelquefois tout le merite à une nouvelle garniture de Rubans. Une prise de Tabac saisie d’une maniere judicieuse peut prêter un nouvel éclat au Diamant qui brille au petit doit d’une Dame, & en raccommodant spirituellement son tour de gorge, elle fait placer dans son plus beau jour une main bien tournée, [195] & un sein appetissant. Pour faire des progrès dans l’action, rien ne me paroît plus propre que la Danse, & je ne croi pas pouvoir trop la recommander. Elle donne un tour aisé au pied & à la jambe, & elle ménage aux bras un mouvement libre & gracieux.

La maxime d’Aristote que je viens de développer dans ses trois differentes parties, a de telles influences sur l’art de se bien mettre, que je suis persuadé, que si on ne l’observe pas l’habit le plus riche sera roide & affecté, & que l’ajustement le plus gai, & le plus riant paroîtra capricieux & fantasque.

Les differens genres de Poësie demandent de la difference dans le style ; l’Elégie doit être tendre & triste ; l’Ode vive & brillante ; le Poëme Epique grand & sublime, & ainsi du reste. C’est de la même maniére qu’une Veuve doit faire paroître sa tristesse à travers d’un Voile noir qui lui couvre le visage ; qu’une Mariée doit peindre la satisfaction de son cœur, par le Brocard d’argent ; & que l’Officier emprunte un air martial de l’écarlate, & du Plumet. II y a une autre maniére de s’habiller parmi nos Dames, qui ne sert que dans certaines occasions ; c’est l’Habit de [196] Chasse, ou l’Habit d’Amazone, que d’habiles gens ont nommé d’une maniere assez judicieuse l'Habillement Hermaphroditique. Je croi, pour moi que l’Epithete Pindarique lui convient tout aussi bien, non seulement parce qu’il s’est introduit, aux courses des Chevaux, mais encore parce qu’on y remarque un composé du sublime du Poëme Epique, & de la legereté delicate de l’Ode, qui n’admet ni transition, ni liaison.

Quelquefois il se leve chez un Peuple, un génie superieur ; se soûtenant par ses propres forces, il dédaigne de ramper sous les régles, & de copier les autres. Il invente, il compose, c’est lui, que l’on suit. De sa propre autorité il hazarde une poche étenduë en long, un parement ouvert, une nouvelle tournure dans les Galons, ou une nouvelle disposition dans la Broderie. Un tel homme semblable au Peintres du premier rang veut avoir sa maniere qui le fasse connoître aux habiles gens, du premier coup d’œil.

Il y a d’autre côté certains demi Beaux-Esprits qui n’étalent leur art, que par piéces, & par morceaux, ce qui arrive quelquefois faute de goût, & [197] quelquefois faute d’argent. Un Maître à danser du plus bas ordre manque rarement de se donner des Bas couleur de feu, & des Souliers à talons rouges ; par là il marque des égards particuliers pour ses pieds & pour ses jambes, qui lui font gagner sa vie, tandis qu’il néglige entiérement les parties supérieures de son corps, auxquelles il n’a pas les mêmes obligations. On peut appliquer à ces sortes de gens, ce qu’Horace dit de certains Poëtes à marquetterie :

Citation/Devise► Purpureus late qui splendeat unus & alter Assuitur pannus.
Ils cousent à leur ouvrage quelques lambeaux d’une étoffe précieuse, qui éblouissent par leur éclat. ◀Citation/Devise

Certaines gens, qui ne veulent briller que par la beauté de leur visage, concentrent tout leur genie dans la Perruque, qui d’ordinaire est comme l’enseigne des sentimens du cœur, & de la profession de ceux, qui la portent. La Perruque carrée, qui jette ses ondes partagées réguliérement sur les deux côtez de la poitrine marque un Jurisconsulte, ou un Politique. La Perruque cavaliere tressée par derriére avec des rubans [198] noirs, caracterise un homme de guerre, ou du moins une ame fiere & belliqueuse ; & celui qui se charge d’une quantité prodigieuse de cheveux blonds qui lui descendent jusqu’à la ceinture, semble déclarer par là, qu’il ne songe guéres à embellir le dedans de sa tête. C’est encore d’une maniere exactement semblable que chaque Poëte a son goût, & son stile, qui le caracterisent, & qui font voir, souvent malgré lui, son humeur, & son naturel.

Il arrive qu’une Dame spirituelle relevera le goût de toute sa parure par un seul nœud de rubans bien assorti, & artistement placé ; c’est ainsi qu’un Poëte donne quelquefois de la vie & de la force à toute une pensée, par une seule expression heureusement employée. Allons plus loin ; on voit de jour en jour certains termes vieillir & être bannis de l’usage, pendant que d’autres naissent & enrichissent la Langue. Une succession semblable a lieu dans les differentes parties de la parure. Les franges succédent aux galons, qui à leur tour font place à la broderie ; les corps accourcissent, & étendent la taille en differens tems ; les Rubans sont sujets à un grand nombre de vicissitudes, & de [199] révolutions ; chaque année la Coëffure s’abaisse & s’élève à differentes reprises, & certains observateurs curieux de l’ajustement prétendent, que dans l’espace de cinq années, toute la Femme change entiérement depuis la tête jusqu’aux pieds. De plus, un Poëte se hazarde de tems en tems à introduire dans le monde un mot de sa propre invention ; c’est de la même maniere qu’une Dame d’un genie superieur ose quelquefois en son propre & privé nom, faire quelque innovation dans les modes généralement reçûës. Mais comme Horace avertit les Poëtes de dériver leurs termes nouveaux d’une origine Grècque, afin de leur donner une autorité incontestable, je conseille aux Inventeurs des Modes, de rendre toûjours leurs nouvelles inventions analogiques au goût François ; si la Grece étoit la source des Belles Lettres, il est certain que la France est la source de la parure.

L’habillement peut être encore mis en parallele avec la Poësie, par la faculté, qui leur est commune d’exciter des passions. Une experience parfaitement soûtenuë prouve, que la parure est la cause la plus générale de l’amour. J’ai connu une Dame, qui se jettoit à la [200] tête d’un Plumet rouge, & qui n’avoit point la force de refuser sa main à un Gand à franges d’or ; la vûë seule d’un Laquais rustique étoit capable de lui donner des vapeurs. Un habit plus beau & plus neuf, que le sien, sur le corps d’une autre Femme lui inspiroit pour elle une haine implacable, & une épingle mal placée la jettoit dans des transports de rage contre sa Femme de Chambre ! Quelle Rhetorique ne trouvoit-elle pas dans les boucles seductrices d’une Perruque blonde ! Quelle éloquence irresistible n’avoient pas pour son cœur l’Habit brodé, la Tabatiere d’or, & la Canne à pomeau d’ambre ! Je mettrai des bornes à ces régles critiques par quelques reflexions, sur la Coëffeuse, sur la Couturrere, & sur la Femme de Chambre, les trois plus grands instrumens de la parure des Dames.

La Coëffeuse doit avoir une connoissance parfaite de la Physionomie ; dans le choix des rubans qu’elle employe il faut qu’elle ait de grands égards pour le teint, & elle doit proportionner son ouvrage aux differentes dimensions des visages, qu’on lui donne à orner ; s’il s’agit d’accompagner des jouës larges, & boursouflées, elle doit avancer la [201] coëffure autant que la bienséance de la mode le peut permettre, que l’ombre de la dentelle éclipse une partie de cette largeur, qui donne au visage un air mâle ; un petit visage ovale veut être coëffé en arriére, pour qu’il paroisse dans toute son étenduë, & il faut que les differens âges soient distinguez par des coëffures, qui ont une certaine liaison avec elles ; il faut que la Mere ait l’air plus posé que la Fille, & qu’une Femme surannée ne s’attire point un ridicule inévitable par les ornemens brillans de la Jeunesse ; chaque âge a, pour ainsi dire, sa beauté particuliere ; & la coëffure ne doit servir qu’à accompagner ces differentes sortes de Beautez, de la maniere, qui leur est la plus convenable ; la Coëffeuse est à un beau génie en matiére d’ajustement, ce qu’est à un habile Poëte l’étude des Mœurs & des Caracteres.

La Couturiere doit s’entendre en Anatomie, & il est bon qu’elle ait un nom François ; on ne sauroit s’imaginer le bon goût, que cette derniere particularité répand sur un Habit ; il faut qu’elle sache cacher judicieusement toutes les défectuositez d’un corps, & qu’elle ait l’art de ménager si bien les [202] baleines, qu’elle rende, en dépit de la Nature la plus indocile, la taille fine, & droite ; il faut qu’elle prenne bien garde pourtant de ne pas ruiner le corps en l’embellissant, & de ne lui point donner un air aisé, en resserrant trop les intestins, & en ôtant à l’estomac la liberté de faire ses fonctions. La Couturiere est à un beau genie en matiére de parure, ce qu’est à un bon Poëte, le ménagement delicat de l’expression, qui n’expose les sujets que de leur côté avantageux.

La Fille de Chambre doit avoir toutes les qualitez d’un savant Critique en matiére de Poësie ; sa parure semblable à l’érudition de ces Messieurs, ne doit être que de la seconde main. Il faut qu’elle ait un grand talent pour la censure, & que sa langue soit faite à avilir les meilleures choses. Pour donner de la nourriture à l’orgueil, & à la médisance de sa Maîtresse, il faut qu’elle sache répandre du ridicule sur l’air & sur l’ajustement des Femmes les mieux faites, & envelopper même leurs vertus dans leurs habillemens. On a remarqué, que Messieurs les Critiques ne manquent jamais de faire les Chiens couchans devant leur Patron, & qu’ils font [203] tous leurs efforts pour élever sa réputation sur la ruïne de celle de tous les autres ; tel doit être le caractere d’une Femme de Chambre ; elle doit animer l’air de sa Maîtresse, en augmentant sa vanité, & donner de la majesté à sa démarche, en lui inspirant du mépris pour le reste du Genre-Humain ; elle ne doit point oublier sur-tout, de lui donner pour ses adorateurs, des manieres hautaines, & dédaigneuses, en lui prêtant un grand nombre de Conquêtes chimeriques. Comme il faut qu’un Critique se charge la mémoire des noms de tous les fameux Auteurs, il faut que la Suivante sache par cœur les noms de tous les petits Maîtres, & de tous les jolis hommes de la Ville ; semblable en tout au Critique en matiere de Belles Lettres, elle doit soûtenir que dans toutes les Sciences la Theorie est préférable à la Pratique, & qu’on peut décider parfaitement bien de la parure des autres, sans qu’on ait le moindre talent de se mettre bien soi-même. Outre toutes ces qualitez, il faudroit qu’elle fût secrette, & qu’elle eut la force de ne point trahir sa Maîtresse, & de ne point publier sous main les défauts, qu’elle lui trouve ; ce don là est un peu rare, [204] & il vaudroit autant exiger d’un Critique de ne pas faire confidence à ses Collegues des fautes qu’il trouve réellement dans les productions de son Mécenas, quoi qu’il paroisse les admirer de la meilleure foi du monde. La Fille de Chambre est à une personne, qui se pique de se mettre de bon air, ce qu’est à un Poëte un bon Connoisseur de ses Amis.

Metatextualité► J’ose espérer que ce que je viens d’avancer ici persuadera à mes Lecteurs qu’il faut absolument du genie pour savoir donner un bon air à ses habits, comme il en faut dans toutes les Sciences, & sur-tout dans la Poësie, excepté seulement l’Epopée, qui ne dépend, comme je l’ai démontré avec la derniére évidence, que d’un pur Méchanisme. ◀Metatextualité ◀Niveau 2 ◀Niveau 1