Cita bibliográfica: Laurent Angliviel de la Beaumelle (Ed.): "Amusement XVIII.", en: La Spectatrice danoise, Vol.1\018 (1748), pp. 137-144, editado en: Ertler, Klaus-Dieter / Hobisch, Elisabeth (Ed.): Los "Spectators" en el contexto internacional. Edición digital, Graz 2011- . hdl.handle.net/11471/513.20.4192 [consultado el: ].


Nivel 1►

Amusement XVIII.

Cita/Lema► Je ne vois que foiblesse en l’homme
Depuis que des mains d’
Eve Adam reçut la Pomme. ◀Cita/Lema

Nivel 2► Nivel 3► Carta/Carta al director► Me. la Spectatrice !

« Les Francs-Maçons sont si accoûtumés dans ce Païs-ci à entendre calomnier leur Ordre, qu’ils se sont félicités, qu’une Dame daignât prendre leur défense. Le peu que vous en avez dit nous fait présumer, que vous êtes au fait des raisons, qui prouvent invinciblement notre innocence. En récompense, je vais vous déduire celles qui nous obligent à vous exclure de l’Ordre.

On reproche trop injustement au Beau-séxe l’indiscrétion, pour fonder là-dessus une exclusion légitime. Nous sommes persuadés, que vous êtes aussi Maîtresses de votre langue, que nous le sommes. Mais fussiez-vous aussi babillardes qu’on vous en accuse, nos secrets ne courroient aucun risque à vous être communiqués. Ils sont de nature à réprimer l’Indiscrétion la plus téméraire. Combien de Perroquets, combien de Pies parmi-nous ? Cependant nos Mystéres n’ont jamais été découverts ; & comment l’auroient-ils été ? Ils ne peuvent l’être. Nous bannissons sans crainte de nos Loges les membres qui les déshonorent. Nous n’appréhendons point, que rien leur échappe. Leur Initiation leur a enseigné l’Art de se taire, qu’ils ne sçauroient désapprendre. Tout Franc-Maçon gardera le silence, fût-il attaqué par les Dames les plus aimables, les plus séduisantes ; fût-il exposé aux tourmens les plus [138] cruels, comme l’ont été quelques-uns de nos Fréres aux tortures de l’Inquisition de Portugal, dont tout le monde connoit les raffinemens de barbarie. Nous sommes assurés que les Maçonnes les plus foibles auroient le même courage, la même intrépidité. Pourquoi donc les excluons-nous ?

1.) Parce qu’elles ne sont jamais Maîtresses d’elles-mêmes, & que l’ordre demande de la Liberté dans ses Membres. Cette Liberté lui est essentielle, & en même temps incompatible avec l’esclavage auquel nous ne rougissons pas d’assujettir les Femmes. Tant qu’elles sont dans la Maison Paternelle, elles vivent dans une étroite dépendance. Quand elles en sortent, elles rentrent dans une nouvelle prison. L’Hymen, loin de les affranchir appésantit leurs chaînes. Or quelle Mére permettroit à sa Fille l’Initiation, ou si elle étoit furtivement initiée, l’assiduité ? Quel Mari permettroit à sa Femme d’aller dans des retraites Mistérieuses, qu’il auroit peut-être la foiblesse de regarder comme criminelles ? A quelles persécutions, à quels désagremens une Maçonne ne seroit-elle pas sujette ? Que ne tenteroit-on pas, pour lui arracher les secrets ? Les Familles seroient désunies. Les meilleurs Mariages deviendroient un Théâtre affreux de discorde : Et que l’Ordre est ami de l’union & de la paix !

2.) Que ne diroit pas le Public, toûjours tyrannisé par le Préjugé en voïant entrer des femmes dans nos Loges ? Ne regarderoit-il pas l’Ordre comme une secte de Multiplians ? Ne croiroit-il pas, que nous renouvellerions dans nos Assemblées secrettes les infamies des Fêtes Païennes ? De quels crimes l’ignorant vulgaire (& sous ce nom je comprends bien des personnes, qui, quoiqu’au-dessus du bas Peuple, pensent comme lui) de quels crimes ne nous charge-t-il pas ? Si nous avons des Maçonnes, quels griefs n’auroit-il pas contre nous ? Nos ennemis triompheroient, ne manqueroient pas de se prévaloir de cet usage, & répandroient contre nous les soupçons les plus sinistres. Il est vrai que de Charybde nous sommes tombés en Scylla, & que nous sommes accusés de quelque chose de pis, & soupçonnés, le dirai-je ? de ce forfaits abominables, qui firent pleuvoir le feu du Ciel sur Sodome. Mais cette accusation, que nous n’avons jamais daigné réfuter, & dont nous pourrions demander justice aux Magistrats, est infiniment moins vraisemblable, que ne le seroit l’autre ; & je ne crains point de dire que [139] cet infame soupçon ne peut loger que dans des cerveaux mal-timbrés, dans des cœurs capables de se livrer à de pareilles noirceurs.

3.) Le Beau-séxe est trop dangereux, pour n’être pas exclus. Ce sont ces beaux yeux auxquels on ne peut que rendre les armes, ce sont des graces auxquelles notre défaite est attachée, qui nous obligent à lui fermer nos Loges. S’il étoit moins aimable, moins redoutable, moins puissant, elles lui seroient vraisemblablement ouvertes. Les Maçons sont hommes. Ils sont assez ses esclaves hors des Loges. La présence d’un objet aussi séduisant que l’est une belle Dame altéreroit insensiblement la pureté de leurs mœurs. Quelle Morale pourroit tenir contre tant d’appas ? Ce séxe enchanteur régne partout où il est ; Astrée, dont nous voulons ramener l’empire, s’éloigneroit de l’Univers pour n’y plus revenir. Peut-être notre union en souffriroit-elle ? au moins est-il sûr que notre Travail en seroit sans cesse interrompu. Nous bâtirions plus lentement. Nos Edifices n’auroient plus les mêmes proportions. Et que nos distractions continuelles seroient nuisibles à l’Univers ! Le plaisir, que nous avons sçu resserrer dans les bornes étroites de la décence, redeviendroit peut-être libertin. Quel cœur pourroit conserver sa Liberté ? Et sans cette Liberté du cœur, peut-on être Franc-Maçon ? Il nous en coute infiniment. Mais l’éxemple du prémier Maçon nous éclaire sur notre foiblesse, & nous enseigne à nous méfier de vos charmes. Ne nous reprochez donc plus une exclusion qui fait votre éloge, aux dépens de notre amour-propre & de nos désirs.

Du reste, nous aimons de cultiver auprès de vous les vertus que nous acquérons dans les Loges. Nous donnons à chaque Initié des Gands pour la Dame qu’il estime le plus ; & celle qui les accepte n’a à craindre ni témérité, ni indiscrétion, ni inconstance. Ce n’est qu’en se rendant digne d’elle, qu’il acquiert notre estime. Publier des faveurs reçües est parmi nous un crime énorme. Il nous est permis d’être tendres & défendu d’être foibles ; Nous sçavons être sensibles sans cesser d’être vertueux. Le Petit-Maître apprend à parler du Beau-séxe sans en médire, le voluptueux à ne point tendre des filets à l’innocence, le Libertin à fréquenter les Femmes sans attenter à leur honneur, sans choquer leur pudeur par des chansons libres, sans l’effaroucher par des équivoques. Avec nous, l’on n’est jamais obligée de recourir à l’Eventail.

[140] Ce que je viens de vous dire, Made. ne nous justifiera-t-il point dans votre esprit ? Ajouterai-je, qu’en France il y a un grand nombres <sic> de Loges d’adoption pour les Dames ? Ces Loges sons disparates ; Les Dames n’assistent point aux repas des Fréres ; mais les Fréres sont admis aux repas des Dames. Elles joüissent de tous les avantages de l’Ordre. Si j’avois plus de crédit dans la Confrairie, que je n’en ai, j’étendrois plus loin leurs privilèges. Les Femmes, dont la Raison est épurée aux raïons de la sagesse, celles qui ne donnent plus dans la bagatelle, celles qui cultivent les belles Lettres participeroient à nos secrets. A vous, Made. je vous donnerois volontiers mon suffrage. Je m’imagine non, seulement, que vous méritez de nous appartenir, mais encore que vous seriez un des ornemens de nos Loges. Je suis &c. »

L’an de la Franche Maçonnerie 5748.

Bal-leu-dan-nel-lan-vil-toa-miu-kel. ◀Carta/Carta al director ◀Nivel 3

Peut-on ne pas se rendre à ces raisons ? Pour moi je me retracte de bonne-foi. Les Francs-Maçons ne méritent point notre haine. Les principes qui les font agir tournent à notre gloire. Je doute pourtant, que le gros des Dames revienne de sa prévention. L’entêtement est un de nos foibles ; souvent nous paroissons céder, sans changer d’idée. Ici notre curiosité est vivement intéressée ; & cette curiosité n’est pas un guide fort sûr. M. de H. - - - - félicite dans sa XI. Lettre les femmes de notre siécle de ce qu’aucune d’elles ne se met en peine de tenter son Mari à ce sujet. Il me permettra de lui dire qu’il se trompe. J’en connois qui ont livré à leur Mari de terribles assauts. Il en est, qui ont attaché leurs faveurs à la révélation du secret. Quelques-unes, dépitées de l’inutilité de leurs artifices, ont diffamé l’Ordre. Qui ne sçait les efforts qu’elles firent à Vienne pour prevenir contre l’Ordre la Reine de Hongrie, & les mauvaises impressions qu’elles lui en firent prendre ? Qui n’a point oüi les conjectures impertinentes, que quelques-unes tiennent sur ce qui se passe dans les Loges ?

Il me paroit, qu’on ne peut révoquer en doute l’innocence des Francs-Maçons, sans rendre problématiques la plupart des faits le plus généralement crus. Les Ecclésiastiques, qui en certain païs sont les plus acharnés contre cette Société vont un peu trop vite en besogne. S’ils persuadent une fois au Public, qu’il est possible que des Millions d’hommes conspirent à tromper leurs semblables, & à les précipiter avec eux dans les aby-[141]mes de la scélératesse & de l’impiété, que l’initiation au Mystéres <sic> de l’Ordre puisse refondre les hommes, faire en un instant d’un bon Chrétien un incrédule fieffé, d’un sage un malfaiteur. Ne donneront-ils pas beau jeu aux esprits-forts ? n’affoibliront-ils pas les preuves de la certitude de la Réligion ?

S’il y a du mal dans cette Société, est-il possible de concevoir comment tant de personnes vertueuses & éclairées peuvent balancer à rompre des engagemens illégitimes & criminels ? Les Francs-Maçons ont-ils le secrets <sic> d’inspirer pour le crime & le vice un plus grand attachement, que les sermens les plus sacrés faits à la face des Autels ne peuvent en inspirer pour le devoir & la vertu ? Il faut les supposer bien habiles Magiciens. Comment l’Imposture a-t-elle pu se cacher pendant tant de siécles ? Est-il concevable, que parmi tant de Francs-Maçons il ne se soit jamais trouvé un seul honnête-homme ? Peut-on imaginer, qu’à l’heure de la mort, où l’on n’a plus rien à dissimuler, puisqu’on n’a plus qu’un moment à vivre, aucun des Membres de l’Ordre n’eut révélé ces Mystéres d’iniquité, pour, empêcher que les autres n’y participassent ? Qu’un homme fasse, en santé, l’esprit fort, tant qu’il lui plaira, que les déréglemens de son cœur séduisent son esprit, que l’erreur ait pris en lui la place de la vérité. Je l’attends à l’heure de la mort. Il fait abjuration ; il veut mourir du côté de l’espérance ; il est convaincu & terrassé tout à la fois. La vertu qu’il avoit décriée, la Réligion qu’il avoit tournée en ridicule se vengent de ses mépris. Il est entouré de regrets, & dévoré de remords. La crainte montre à ses yeux l’évidence dont le libertinage avoit intercepté les raïons. Les Francs-Maçons seroient-ils tous plus endurcis dans leur perversité prétenduë ? On sçait avec quelle rigueur les Catholiques éxigent le détail des péchés dans la Confession. La diversité de Réligion ne doit pas nous empêcher de rendre justice au zéle avec lequel les Confesseurs s’acquittent pour la plupart de leur devoir auprès des Mourans ; si les Loges sont l’écôle du crime, est-il concevable, que quelque Franc-Maçon ne l’aît pas déclaré ; & s’il l’avoit déclaré, quel est le Confesseur, qui n’auroit pas éxigé de son Pénitent un aveu public, comme seul capable de remédier aux maux de cette prétenduë Infernale Société ?

L’Hypocrisie & sur-tout une Hypocrisie générale ne sçauroit durer long-tems. Tôt ou tard la vérité perce. C’est bien peu connoître l’homme, que de le croire capable de joüer son rôle jusqu’au bout.

[142] Mais, dit-on, quelqu’un qui découvriroit le secret auroitifurieusement <sic> à craindre pour sa vie. Il seroit à coup sûr assassiné. Et là-dessus mille Contes, reçus avec autant d’avidité, que forgés avec peu de vraisemblance. Mais l’Ordre a-t-il un Tribunal ? Quelle Loge voudroit condamner le délateur ? Quel Frére voudroit éxécuter l’Arrêt ? Et puis, combien de moïens pour se mettre à couvert de la foudre imaginaire ? si quelque Franc-Maçon vouloit tout révéler incognito, rien de plus aisé, il pourroit déguiser son écriture de mille manières, écrire de la main gauche, tracer le secret en caractères d’imprimerie, le dévoiler en chiffes &c. S’il vouloit paroître, les puissans Protecteurs ne lui manqueroient pas. Combien de Princes lui offriroient un azile ? Il seroit récompensé libéralement, & joüiroit en paix des récompenses.

Conclüons. On ne peut attaquer ce Corps, sans faire le procès à quantité de personnes respectables par leurs lumières, leur piété, leur rang, leur probité. C’est l’ordre le plus nombreux, & le plus digne de de <sic> notre admiration. Je défie, qu’on fasse contre les Francs-Maçons quelque objection, qui ne tombe d’elle même.

Metatextualidad► Mon Lecteur me sçaura peut-être bon gré si je le régale d’un Discours prononcé il y a quelque tems à la réception d’un grand Prince. Il n’a pas été encore imprimé ; & ce seroit dommage qu’il ne le fût pas. Je vais le traduire de mon mieux de l’Allemand en François. ◀Metatextualidad

Nivel 3► Notre très-cher Frére !

« Un Prince Initié dans nos mistéres n’est point un membre nouveau pour nous. Dans tous les siécles les plus grands Rois ont fait gloire de porter le titre de Franc-Maçon. Ce titre glorieux manquoit seul à la vôtre. Vous l’avez acquis aujourd’hui ; Nous nous en félicitons comme vos sujets ; nous vous en félicitons comme vos Fréres. Votre Réception fait beaucoup d’honneur à notre Ordre ; mais nous osons vous dire, qu’elle vous en fait infiniment plus. Les Citoïens de la République de Rome, étoient au-dessus des plus grands Souverains. Les Citoïens de la nôtre sont au-dessus des Empereurs les plus puissans. La grandeur de ceux-ci est fondée sur leur pouvoir. La nôtre est l’ouvrage de la vertu.

La Naissance fait les Princes. Nos Loges font les Hommes. Les Princes élevés au milieu d’une Cour, où tout respire & flatterie & déguisement, succent <sic> l’orgüeil avec le lait ; nos Loges ne respirent que la [143] franchise, la vérité, & les principes d’une égalitepar <sic> faite. Tout leur dit, qu’ils sont Princes. Nous leur disons qu’ils sont Hommes.

Né pour commander aux autres, vous apprendrez parmi nous à obéïr. Nous sommes surbordonnés <sic> à nos Vénérables ; mais notre servitude même est plus digne d’envie que ne l’est la Souverainité la plus absolüe. Gouvernés par la vertu, nous sommes indépendans de la fortune. Nous avons sçu réunir l’esclavage & la Liberté.

La Vénérable Confraternité a de quoi fournir à l’instruction de tous ses membres. Vous savez l’Art de gouverner ; Vous vous y perfectionnerez parmi nous. L’Ordre a un vaste Arsénal, où chaque Initié peut choisir les armes qui lui sont propres.

Mais quatre qualités principales sont nécessaires à un bon Maçon. La Discrétion, la sincérité, la fraternité, & l’amour des Arts ; La Discrétion, pour dérober aux Profanes la connoissance des matériaux, que nous emploïons à nos édifices, & les raïons de Lumière, qui nous éclairent pendant notre travail ; la sincérité pour prononcer sur le mérite des Ouvriers, la Fraternité pour maintenir l’union dans nos ouvrages harmoniques ; le goût des Beaux-arts pour les porter à leur plus haut degré de perfection, & pour étendre nos Talens par une loüable émulation.

La Discrétion est l’ame des grandes entreprises. Qui ne sçait se taire ne sera jamais un Héros. Harpocrate, l’un de nos Grands-Maîtres d’immortelle Mémoire nous a enseigné cette grande maxime, confirmée par l’expérience de tous les siécles. L’illustre Pythagore la faisoit éxécuter avec la dernière rigueur dans les Loges confiées à ses soins ; & ces Loges furent une pépinière de grands hommes en tous genres.

La Sincérité est essentielle à l’Homme. Sans elle il ne sçauroit être heureux. Quelle Société pourroit subsister sans la bonne-foi ? Le Mensonge est incompatible avec la droiture & la probité. Loin d’ici, Ames dissimulées & lâches ! Vous n’entrerez jamais dans ces heureuses retraites. Les Sphinxs, qui en gardent l’entrée, liront dans les replis de votre cœur.

La Fraternité est notre vertu Favorite. L’Univers n’est qu’une grande République ; Nous sommes tous membres d’un même corps. Jusques à quand les hommes s’opiniatreront-ils à rompre les nœuds qui [144] les unissent ? La Franche-Maçonnerie répare ce désordre. Elle leur offre l’Amitié. Nous sommes tous égaux, nous sommes tous Fréres. Nous ne sommes bons Maçons, qu’autant que nous remplissons avec éxactitude les devoirs de la Philanthropie.

L’amour des Arts & des Sçiences <sic> nous est nécessaire pour remplir le projet du Bâtiment auquel nous travaillons. Les Princes sont particuliérement intéressés à les protéger. Point d’Etat florissant, si le goût des belles choses en est banni. La Géometrie & la Poësie ont pour nous de puissans attraits. La justesse de nos Desseins, la Symétrie de nos Plans sont des fruits de la prémière ; & nous nous servons de la seconde pour nous délasser, pour chanter nos travaux, & pour immortaliser ceux de nos Fréres qui se distinguent, qui excellent dans l’Art Roïal.

Je viens de vous tracer en racourci les devoirs d’un bon Maçon. Si nous ne nous piquions d’éviter l’ombre d’adulation, je vous dirois, que j’ai fait en même tems votre Eloge. Mais la Loüange la plus vraïe ne nous est point permise quand elle est déplacée. Nous vous invitons, NOTRE TRE’S-CHER FRE’RE, à venir vous délasser souvent parmi nous du fardeau dont la Providence vous a chargé. Nos assemblées vous offriront les leçons les plus belles, nos Banquets les plus doux plaisirs. » ◀Nivel 3 ◀Nivel 2 ◀Nivel 1